Le Pen présentait ce week-end, à Lille, son programme électoral. Soucieux, sans doute, de ne pas laisser le terrain de la démagogie populiste à son rival Sarkozy, il a prétendu vouloir défendre « les petits, les obscurs, les sans-grade, travailleurs pauvres ou retraités ». S’il n’a pas cru utile, lui, de se revendiquer de Jaurés, il a dénoncé « un capitalisme prédateur », « cette mondialisation menée à marche forcée sous tous les gouvernements » et fait l’éloge de ceux qui (...)