Jean-Claude Casanova (entretien dans Le Monde du 11.07.2010) écarte la caractérisation de crise de régime qui selon lui suppose « l’interruption du fonctionnement régulier des institutions, comme en mai 1958 ou mai 1968 ». Telle n’est pas en effet la situation. Le gouvernement maintient inchangée sa réforme des retraites, qu’il compte imposer dès la rentrée à marche forcée, ainsi que l’ensemble de sa politique d’austérité, et Sarkozy reste maître du calendrier (...)