À vingt centimes d’euro pour un litre de lait, les producteurs ne tirent plus le moindre revenu d’une activité qui implique deux traites par jour et plus de 60 heures de travail par semaine.
Ils se prénomment Michel, Noël, Xavier, Pascal et Dominique. Ils ont de trente-cinq à quarante-trois ans et tous produisent du lait sur les communes de Kergrist-Moëlou et Maël-Carhaix dans les Côtes-d’Armor. Des quotas qui vont de 185 000 à 280 000 litres par actif. Tous, hormis (...)