Martine Billard décide de quitter le parti des Verts et de participer au Congrès fondateur du PG, chargé d’adopter son programme

samedi 11 juillet 2009.
 

Martine BILLARD, députée de Paris, a annoncé ce mercredi 8 juillet, lors d’une conférence de presse à l’Assemblée Nationale, en présence de Jean Luc Mélenchon, Président du Parti de Gauche (PG), sa décision de quitter le parti des Verts et de co-organiser le Congrès fondateur du Parti de Gauche qui aura lieu en décembre.

Le Parti de Gauche se félicite de cet événement politique majeur et inédit.

Dès le meeting de lancement du PG le 29 novembre 2008, Jean Luc Mélenchon avait appelé les « écolos de gauche » à contribuer au projet du PG en plaçant l’écologie politique au coeur des orientations du Parti de Gauche et en consacrant son tout premier Forum à la planification écologique.

Face aux menaces que fait peser la droite sur la démocratie, la justice sociale et les libertés publiques, face aux urgences écologiques, face à la crise dans laquelle nous plonge le système capitaliste et à l’incapacité de la social-démocratie à y répondre, il faut une nouvelle gauche synthétisant les apports de l’écologie politique, du socialisme et de la république émancipatrice. Dans la crise de civilisation où se trouve l’humanité, la gauche doit se réinventer. Parti creuset, le PG veut être au service de ce dessein.

Dans ce cadre, le Parti de Gauche avait annoncé qu’il ouvrait le comité de co-organisation de son Congrès fondateur, chargé d’adopter son programme, qui se tiendra en décembre 2009, à toutes les forces et personnalités désireuses de travailler ensemble à l’émergence d’une alternative crédible, fondée sur un projet ambitieux et radical de rupture avec le capitalisme et la logique productiviste.

C’est donc cette main tendue que Martine Billard a accepté de saisir, en indiquant que « l’heure n’est pas au repli ni à la négation du clivage gauche-droite prônée par Europe Ecologie mais au regroupement de tous ceux qui n’acceptent pas la logique du système capitaliste et du productivisme. » Paul Aries, objecteur de croissance et directeur du Sarkophage, a indiqué suivre la même démarche.


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