LES IRLANDAIS SONT MOCHES pour Sarkozy comme pour des partis socialistes aux réflexes conditionnés

mercredi 17 décembre 2008.
 

Les Irlandais avaient voté "non" au traité de Lisbonne. En France la bienpensance avait aussitôt analysé la situation : selon eux les anti avortements et les xénophobes catholiques auraient eu le dernier mot !

Ceux qui votent "non" sont des nuls. Moches, tristes et barbares. Des aigris, comme disait François Hollande, chef des joyeux. Et moches sans doute, comme avait dit de moi un illustre chroniqueur « indépendant-objectif-éthique » dans l’émission de Fogiel.

Donc les Irlandais depuis le "non" sont moches. Et de droite selon les commentateurs du PS français. Que toutes les circonscriptions ouvrières de gauche aient voté "non", peu leur importait.

Et ce n’est pas le parti socialiste, le français comme l’irlandais, qui allaient dire autre chose, eux pour qui le "oui" est un reflexe conditionné. « L’Europe est un projet en soi », a même dit depuis Martine Aubry. Copieuse !

Le premier ministre irlandais avait dit de son côté qu’il n’avait pas lu le traité mais qu’il appelait à voter pour. Après le "non", une « négociation » a été annoncée. Qui représentait l’Irlande du "non" ? Evidemment son premier ministre partisan du "oui". Trop drôle. Mais lui a obtenu que l’Irlande garde son commissaire. C’est nul, mais ca le fait quand même un peu. Tandis que quand Sarkozy a vendu le "non" français, il n’a rien ramené à la maison.

L’Europe qui se moque des peuples et de la démocratie est en marche et chaque jour est pour elle un matin riant. Ca se paiera, et plus vite qu’on le croit. Mais ce qui me frappe c’est l’arrogance aveuglée de tout cela, c’est l’incroyable sentiment d’impunité des puissants qui entreprennent tout cela. J’ai la certitude que cela va se retourner contre eux à un moment où l’autre. C’est l’intérêt de cette situation.

La violence du déni de démocratie trace en creux une exigence contraire immense. Ce sera pour nous un puissant levier pour la suite. Très puissant. De même que l’horrible arrogance européiste fait faire n’importe quoi à ces gens. Et alors chacun peut constater. Voyez Aubry. Une femme calme et posée qui a plutôt l’habitude de réfléchir avant d’agir. Dès qu’il est question d’Europe, elle bascule dans une autre dimension de la pensée.


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