« Libre Palestine ». Ces deux mots inscrits sur l’affiche d’annonce de la conférence de Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan ont déclenché la fureur des partisans du génocide à Gaza. Xavier Bertrand, le Président LR des Hauts-de-France a demandé l’interdiction de cette conférence organisée à l’Université de Lille. Le syndicat d’extrême droite UNI lui a emboîté le pas, de même que la députée macroniste Violette Spillebout. Leur objectif ? Interdire de parole les insoumis qui dénoncent le génocide à Gaza que ces mêmes personnalités couvrent par leur inaction complice et leurs diversions à répétition.

Dans le cas présent, la diversion est grossière, une fois de plus. « Libre Palestine » est dans le viseur des soutiens de Netanyahu. C’est le nom d’une association agréée par l’Université, à l’initiative de l’invitation du leader insoumis et de Rima Hassan. Leur logo est sur l’affiche précisément à la demande de la faculté. Ces deux mots et ce logo reviendraient à « nier l’État d’Israël ». Le cap est franchi. Parler de la liberté des Palestiniens reviendrait à nier l’État d’Israël. Ces personnalités vont-elles aussi demander l’interdiction des audiences de la Cour internationale de Justice et de toutes les instances internationales qui, par leurs décisions et résolutions, appellent à l’arrêt du génocide, le cessez-le-feu, et la protection du peuple Palestinien ?

Pendant que ces personnalités psalmodient leur haine anti-LFI et anti-Palestinienne, à Gaza, le génocide se poursuit. Plus de 33 000 Palestiniens ont été tués, dont plus de 14 500 enfants. Que font ces personnalités ? Xavier Bertrand, Jérôme Guedj, les macronistes ? Ils se font les pourfendeurs de la liberté d’expression quand celle-ci exprime ce qu’ils veulent à tout prix limiter : la critique de Benjamin Netanyahu et le génocide qu’il perpétue sur tout un peuple.

Sylvain Noel, rédacteur en chef