Israël Palestine : prises de positions FSU CGT Solidaires

dimanche 22 octobre 2023.
 

3) Union Syndicale Solidaire : Pour mettre fin aux massacres, l’urgence d’une paix juste et durable entre israélien·nes et palestinien·nes 12 octobre

Solidaires condamne avec force et la plus grande détermination les crimes de guerre du Hamas en Israël contre des civil·es désarmé·es, y compris des enfants, que rien ne peut justifier.

Chaque jour des nouvelles terribles nous parviennent d’Israël et de Palestine accompagnées de récits d’horreur. Solidaires exprime ses condoléances et tout son soutien aux familles des victimes et leurs proches.

Quelles que soient les horreurs commises, elles ne peuvent être réparées par de nouvelles horreurs. Le blocus de la bande de Gaza, la privation de ses deux millions d’habitant·es des ressources vitales (notamment la nourriture et l’eau) et les bombardements ciblant civil·es, hôpitaux, écoles, centrales électriques ou immeubles de presse sont inacceptables et constituent également des crimes de guerre alors que de très nombreuses victimes sont déjà à déplorer.

Personne ne peut croire que noyer Gaza sous les bombes constitue une issue possible. Il faut des négociations de paix et, comme les militant·es du monde entier le réitèrent inlassablement, l’application du droit international bafoué depuis de trop nombreuses années : libération des territoires occupés, retour des réfugié·es, pleine égalité pour toutes et tous. Seule la voie de la justice permettra la paix.

L’Union syndicale Solidaires condamne les propos et les agressions racistes et discriminatoires contre les personnes juives et musulmanes ou assimilées comme telles.

L’Union syndicale Solidaires condamne les atteintes à la liberté de manifester et d’expression de collectifs, d’associations et d’organisations qui, comme Solidaires, dénoncent les effets de la colonisation, de l’occupation et de l’apartheid que subit le peuple palestinien.

L’Union syndicale Solidaires joint sa voix à celles et ceux qui appellent à un cessez-le-feu immédiat, à la libération des otages et à l’application du droit international, condition indispensable pour qu’une paix juste et durable soit possible.

Paris, le 12 octobre 2023

Union syndicale Solidaires

2) UD CGT Paris : Pas de paix sans justice 11 octobre

L’épisode de guerre déclenché par l’offensive militaire du Hamas contre Israël est le produit d’une situation politique marquée par la poursuite de la colonisation israélienne nu mépris du droit international, par le blanc-seing donné aux violences des colons contre la population palestinienne par un gouvernement israélien dominé par l’extrême droite, gouvernement qui. par ailleurs. remet en cause les droits démocratiques des israéliens eux-mêmes.

Cet épisode marque l’échec de la politique israélienne qui vise à marginaliser politiquement le peuple palestinien et celui de la politique étasunienne qui cherche à normaliser – sur le dos des palestiniens – les rappo11s entre Israël et les régimes arabes.

Le gouvernement israélien mène une guerre contre le peuple palestinien, guerre permanente de basse intensité ponctuée régulièrement par des offensives militaires d’ampleur. Dans ces conditions, le peuple palestinien a un droit à l’autodéfense qui ne peut être contesté, mais qui ne peut s’exercer dans l’attaque délibérée des civils.

Aux crimes de guerre d’Israël ne peuvent répondre des crimes de guerre palestiniens que nous condamnons fermement.

De surcroît, le choix du Hamas de s’attaquer aux populations civiles israéliennes ne peut que renforcer la haine entre les deux peuples et, en Israël même, le camp de celles et ceux qui se refusent ci toute négociation. Il est suivi de représailles qui aggravent encore la situation de la population de Gaza déjà soumise au blocus israélien et à la gouvernance dictatoriale du H amas.

Dans cette situation, et au-delà de la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat, la solution passe d’abord par le respect du droit international et des résolutions de l’ONU, qui ont condamné à de nombreuses reprises la politique israélienne et donc par la création d’un État palestinien viable.

II est temps que la communauté internationale prenne ses responsabilités. En particulier, en ce qui concerne la France, l’alignement de la position française sur la position israélienne est un scandale qui renforce le gouvernement israélien dans sa politique coloniale et mortifère.

Nous dénonçons également l’interdiction de plusieurs rassemblements de soutien au peuple palestinien. La population doit pouvoir s’exprimer dans la rue.

La communauté internationale est la seule force en capacité d’exercer la pression nécessaire pour contrebalancer la puissance militaire israélienne, mettre fin à la politique d’Apartheid et imposer le respect des résolutions de l’ONU. Il n’y aura pas de paix durable sans justice.

L’UD CGT Paris. le 11 octobre 2023

1) FSU : Israël-Palestine : choisir la paix

La FSU condamne les crimes de guerre perpétrés par le Hamas. En aucun cas la fin ne justifie les moyens. La FSU exprime sa profonde inquiétude pour les populations prises au piège dans les combats.

Pour la FSU, il est intolérable de s’en prendre aux populations civiles.

La réaction de l’État israélien visant elle aussi la population civile et punissant collectivement les gazaouis est aussi inacceptable. Elle entraîne la région dans une escalade de violences.

Cette attaque sanglante du Hamas est une conséquence tragique de la politique agressive et meurtrière du gouvernement Israélien à l’égard des Palestiniens des territoires occupés, mais aussi de ses politiques colonisatrices et annexionnistes, faites de violation du droit international et de crimes de guerre depuis 70 ans.

Le règlement du conflit israélo-palestinien ne pourra se faire que dans le respect du droit international systématiquement bafoué par l’État israélien. Le retrait des troupes des territoires occupés, la fin de la colonisation, celle des discriminations subies par les Palestiniens en Israël et dans les territoires occupés, la reconnaissance internationale de l’État palestinien sont les seules bases possibles pour aller vers la paix.

La FSU appelle à un cessez-le-feu immédiat et à un règlement pacifique du conflit, sur la base des résolutions de l’ONU. Elle appelle le gouvernement français à reconnaître l’État palestinien, et à faire pression sur les belligérants, pour qu’ils entament des négociations de paix, sur la base du droit international et de la justice.

Bagnolet le 10 octobre 2023


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