La Syrie... enjeu mondial considérable : Intérêts communs USA Israël Islamistes Erdogan ? (41 articles)

jeudi 18 août 2022.
 

La Turquie de Recep Erdogan était et reste l’allié essentiel de Daech. Netanyahou veut à tout prix chasser Bachar El Assad du pouvoir, d’où son appui militaire et logistique aux islamistes. Les USA naviguent fonction de leurs intérêts et de leur opinion publique.

La Russie intervient diplomatiquement et militairement pour se réinsérer dans ce Moyen-Orient qui fut pour l’URSS un relai de puissance important. Son allié Bachar El Assad dirige un régime dictatorial mais seule opposition forte actuellement à Daech et à Erdogan. Dans ce dédale complexe d’intérêts, toute attitude politique rationnelle doit en premier lieu éviter tout campisme et dénoncer toute atteinte aux droits humains, aux droits collectifs des peuples de Syrie, aux droits nationaux de la Syrie. En deuxième lieu, nous ne pouvons pas éluder l’analyse difficile des chois opérés par les belligérants sur place.

1) La Syrie... enjeu mondial considérable (Jacques Serieys 19 octobre 2015)

Depuis quarante ans (soutien aux talibans afghans puis 1ère guerre du Golfe), les Etats-Unis se sont donné pour priorité impérialiste la maîtrise de la zone qui couvre de la Méditerranée au centre de l’Asie. Leurs raisons sont à la fois économiques, géostratégiques et militaires. Parmi leurs objectifs économiques, notons la réalisation d’oléoducs pour contribuer à assurer leur autonomie énergétique. Or, le Qatar, allié très important de l’OTAN voulait conduire son gaz vers la Méditerranée par un gazoduc débouchant en Syrie ; le pouvoir syrien a préféré un projet iranien... trois semaines après débutait un mouvement ayant pour objectif de renverser Bachar El Assad. Que celui-ci soit un dictateur ne fait pas de doute mais le projet de son renversement par les USA, les régimes réactionnaires arabes (dont la Turquie) et Israël ne vise absolument pas de meilleurs lendemains pour les populations syriennes.

Quels sont les ennemis communs poussant les USA, Israël, la Turquie et l’Arabie saoudite dans les bras les uns des autres ? la Syrie, l’Iran, les Palestiniens et le Hezbollah libanais (allié des Palestiniens et chiite comme l’Iran). Parmi ces ennemis communs, n’oublions pas les Kurdes (particulièrement turcs et syriens), adversaires des islamistes, seul phare progressiste actuellement au Moyen Orient et principale cible d’un pré-fascisme turc particulièrement meurtrier, mégalomane dangereux.

Dans l’immédiat, c’est le régime syrien de Bachar El Assad qui constitue le premier objectif de cette coalition. Comme en Afghanistan où ils s’étaient appuyés sur les talibans pour liquider le régime progressiste allié de la Russie, les USA ont commencé par tisser des liens avec les groupes islamistes syriens soutenus par l’Arabie saoudite, par la Turquie et par Israël (autour du Golan).

1a) La Syrie apparaît aujourd’hui comme le principal enjeu des rapports de force mondiaux.

Enjeu décisif pour les USA qui ont quatre objectifs principaux dans le secteur :

- obtenir un débouché maritime syrien pour un pipe-line pétrolier venant d’Irak et de la Caspienne

- continuer à recomposer les régimes du Moyen Orient et de l’axe Méditerranée Afghanistan dans un sens qui leur soit favorable vu l’importance de cette zone comme réserve d’énergie

- s’assurer une ceinture solide face au régime chiite iranien

- Soutenir Israël comme leur principal allié international

Enjeu décisif pour la Turquie d’Erdogan à la nature capitaliste impérialiste, islamiste et fascisante

En 2011, éclatent les printemps arabes : Erdogan tente alors de les récupérer à son profit et rêve d’en prendre partout le leadership. Pour cela, il appuie les Frères Musulmans. Il intervient dans la guerre civile syrienne, contre le régime laïc baasiste d’Assad Son service secret, le MIT, accueille les djihadistes venus du monde entier et les fait passer en Syrie. Il les arme et les soigne, sur le territoire turc. Erdogan se sent alors pousser des ailes et fanfaronne, annonçant en 2012 que d’ici quelques semaines le régime de Bachar sera tombé et qu’il viendra lui-même prier à Damas à la grande mosquée des Omeyaddes. Mais les alliés islamistes arabes d’Erdogan ont perdu. Si le Président turc n’avait pas joué à l’apprenti sorcier, la guerre civile syrienne aurait été terminée plus tôt et aurait fait moins de victimes et de réfugiés. En difficulté en Syrie, Erdogan se venge sur les populations civiles kurdes qui vient un calvaire.

La Syrie est également un enjeu :

- pour la Russie proche qui veut reprendre pied au Moyen-Orient en s’appuyant sur Bachar El Assad, allié à eux depuis longtemps

- pour Israël qui considère le régime syrien comme son ennemi le plus dangereux

- Pour la Turquie frontalière qui ne tolère pas une présence kurde organisée à sa frontière Sud.

- Pour les islamistes qui en ont fait leur principale base d’appui pour un nouveau khalifat fondamentaliste

- Pour l’Arabie saoudite qui soutient des djihadistes et salafistes souvent liés à Al Qaida et bénéficiant d’un appui israélien

- Pour de petites forces progressistes s’étant mobilisées en 2011 et ensuite contre le régime de Bachar El Assad et qui se retrouvent à présent par la force des choses aux côtés de groupes islamistes, des USA et d’Israël.

1b) L’intervention russe marque un tournant

Jusqu’à présent l’alliance de fait entre USA, Israël, Turquie et islamistes rendait intenable militairement et diplomatiquement la situation du régime syrien. La Russie apporte à l’armée de Bachar El Assad du matériel qui rééquilibre en partie le rapport de forces.

Ces échos de la presse française et internationale nous donnent raison d’avoir pointé l’importance de l’intervention militaire russe en Syrie. Non seulement cette intervention en elle-même mais aussi pour le front commun avec des milices iraniennes et du Hezbollah que cela conforte.

Ainsi, l’AFP a donné l’information suivante au 19 octobre 2005 : "Près de 3.000 combattants pro-régime sont engagés dans les combats d’Alep, dont des centaines d’Iraniens et de miliciens libanais du Hezbollah ainsi que des Irakiens"

D’après un responsable américain, ce serait près de 2.000 Iraniens ou combattants soutenus par l’Iran, comme ceux du Hezbollah ou de groupes irakiens, qui participent à cette offensive près d’Alep dans "un effort coordonné" entre l’Iran, la Russie et le régime syrien.

Cette offensive politique et militaire russe contrarie considérablement l’écheveau complexe tressé par les Occidentaux s’appuyant sur l’Arabie saoudite qui elle-même aide les djihadistes et salafistes, s’appuyant sur Israël qui évite d’affaiblir Daesh selon le principe que l’ennemi de notre ennemi (El-Assad) est notre ami, s’appuyant sur la Turquie en sympathie pour la même raison avec Daesh contre les Kurdes en Syrie mais sur les Kurdes contre Daesh en Irak.

Toute personne informée sait que les services secrets occidentaux ont joué un rôle majeur dans la naissance de Daesh (ISIS). Sur la base de plusieurs documents secrets, Edward Snowden l’avait confirmé :

L’Etat islamique, création des services secrets occidentaux ?

Toute personne informée sait qu’Israel soutient fortement Daech en Syrie (1700 blessés soignés en Israël, armes, attaques aériennes, 800 commandos d’élite sur le terrain). L’intervention militaire russe bouleverse les rapports de force dans ce proche-Orient complexe.

Le Figaro résume bien le constat "Des avions de transport au contenu mystérieux, des préfabriqués pouvant accueillir plusieurs centaines de soldats, des militaires trahissant leur présence par des selfies, des blindés et deux navires de débarquement… Si le renforcement militaire russe en Syrie ne fait aucun doute pour le renseignement américain, les intentions de Moscou restent opaques aux yeux des Occidentaux". Il est vrai que la Russie n’était plus intervenue hors des limites de l’ex-URSS depuis une trentaine d’années et que la voilà de retour au Moyen-Orient où elle a pesé politiquement lourd pendant longtemps.

L’annonce par Vladimir Poutine d’une surveillance du ciel syrien par la Russie pour interdire les bombardements israéliens en soutien à Daesh présente donc une importance historique planétaire.

- Les USA, Israël et l’OTAN veulent faire tomber Bachar-el Assad qui contrarie leurs projets (politiques, militaires et pétroliers) au Moyen-Orient. L’intervention russe ne va probablement pas les en dissuader sur le moyen terme, seulement les obliger à une communication plus fine en direction des opinions occidentales.

1c) L’intervention russe laisse penser que la fin de l’Etat islamique est inévitable même si cela prend des années

- Le djihadisme est indispensable aux USA et Israël pour battre l’armée syrienne de Bachar-el Assad. Il joue par ailleurs son avenir planétaire dans cette guerre.

Il est représenté en Syrie par plusieurs mouvements armés eux-mêmes composés de plusieurs forces :

- l’Etat Islamique longtemps aidé par l’Arabie saoudite

- le front Al-Nosra ( affilié à al-Qaïda) soutenu par les USA, Israël et les pays occidentaux.

- le Front islamique syrien (dont Ahrar al-Cham soutenu par la Turquie)

- la Katiba al-Muthana al-Islamiyah (Unité islamique d’al-Muthana) au Sud

- Nour al-Din al-Zenki est soutenu par les Etats-Unis et l’Occident. Cette organisation a été accusée de crimes de guerre par Amnesty International. Certains de ses membres s’étaient notamment illustrés dans une macabre vidéo de décapitation d’un enfant qu’ils accusaient d’être un soutien de Bachar al-Assad.

...

- Le djihadisme était indispensable à la Turquie face à son ennemi Bachar El Assad et aux Kurdes du Rojava mais aussi en raison du rôle dominant qu’Erdogan veut donner à son pays dans le monde musulman.

- La nature impitoyable de la guerre syrienne ne peut que radicaliser Daesch. Aucune bête n’étant plus dangereuse que blessée, si des attentats risquent d’être commis contre la Russie, les chiites libanais ou la France, c’est à coup sûr dans le mois qui vient et les mois qui viennent.

- Ceci dit, les méthodes de l’Etat islamique et des éléments radicalisés qu’il polarise limitent nécessairement le soutien des USA et de l’OTAN. Aussi, non une alliance mais un arc de forces conjoncturel entre les pays "occidentaux" et les alliés de Bachar pour éliminer Daesh est probable. Et je vois mal comment l’Etat islamique tiendrait longtemps dans ces conditions.

- L’affaiblissement de Daesh ne ferait que renforcer le Front Al Nosra lié à Al Qaida car il bénéficierait de l’appui total d’Israël et de la Turquie pour ne pas laisser Bachar l’emporter. Dans ce contexte, il est hautement probable que l’Otan (et les médias occidentaux) accroîtraient son soutien aux "rebelles" d’Al Nosra, à Israël et à a Turquie.

1d) Bataille médiatique et confrontation militaire

Depuis que les USA ont décidé de jouer leur statut de principale puissance mondiale dans ce secteur de la Méditerranée à l’Asie centrale, les médias occidentaux ont marché dans toutes les machinations de la CIA destinées à préparer l’opinion publique internationale aux interventions militaires prétendues "occidentales".

Nous eurent droit tout d’abord à une propagande incroyable pour présenter sous leurs meilleurs jours les talibans ou une partie d’entre eux (Masoud...).

Le déclenchement de la première guerre du golfe nous valut la pire manipulation médiatique connue dans l’histoire humaine.

Comment les Etats Unis peuvent manipuler l’opinion internationale (affaire des couveuses du Koweit le 10 octobre 1990)

Pour la 2ème guerre du golfe, le baratin sur les prétendues "armes secrètes" de Saddam Hussein a semble-t-il convaincu d’innombrables "experts médiatiques" alors que le dossier était vide.

Si le régime de Bachar el Assad résiste et encore plus s’il regagne du terrain, l’utilisation de nouvelles "Kolossales" manipulations médiatiques préparant des interventions militaires américaines est inévitable. Il sera difficile de ne pas se laisser prendre tant la pression médiatique et politique sera forte.

1e) Quelle position prendre dans une situation aussi complexe ?

- Au moins contribuer à soutenir l’importance d’une solution politique pour oeuvrer à la paix et à la protection des populations, étant entendu qu’il ne peut aujourd’hui exister de solution politique sans la participation de Bachar el Assad.

- Au moins dénoncer toute violation des droits de l’homme indépendamment du camp instigateur mais en faisant extrêmement attention à la vérification des sources.

- Au moins soutenir les forces progressistes locales, particulièrement les Kurdes du Rojava. Prendre en compte aussi les groupes issus de la révolution arabe de 2011 actuellement pris en otage dans le camp opposé à Bachar.

- Au moins, aider nos concitoyens à comprendre la situation sans nous ranger dans un seul camp, c’est à dire en ne niant ni le caractère dictatorial du régime de Bachar el-Assad, ni les liens entre l’OTAN et les djihadistes qui ne sont absolument pas plus recommandables que Bachar.

- Au moins dénoncer le rôle de va-t-en-guerre intéressé d’Israël et de la Turquie.

- Toute action dénonçant uniquement Bachar comme responsable de massacres ne correspond ni à la vérité ni à l’intérêt des populations, ni à l’objectif d’une solution politique

Jacques Serieys, 19 octobre 2015

Mars 2020 Erdogan entretient la guerre en Syrie et fait du chantage sur les réfugiés

41) Tsahal censure un article sur l’armement par l’armée israélienne de groupes rebelles en Syrie

40) Les Syriennes à l’épreuve de la guerre – Dossier Journée internationale de la femme

Pour les Syriennes, la guerre a créé de la violence et de la précarité, et a modifié, parfois renforcé, des institutions sociales et des arrangements patriarcaux préexistants. Mais elle a aussi été l’occasion d’une formidable mobilisation et d’un investissement sans précédent. Bilan des nombreuses répercussions de la guerre sur la vie, la place et l’engagement des Syriennes.

De même que les conflits armés et la conduite de la guerre touchent hommes et femmes de manière différente, la guerre en Syrie a particulièrement affecté les Syriennes [1] en amplifiant une violence déjà existante ou en générant de nouvelles formes de violences. Le régime a usé de la violence contre les femmes [2] comme d’un outil de répression afin d’intimider : l’usage systématique du viol [3] restera l’exemple de la violence du régime contre un sexe dans l’optique de terroriser une communauté dans son ensemble. Dans les régions de l’opposition, certains groupes armés radicaux ont limité les droits des femmes à travailler, se déplacer, étudier. La marchandisation des femmes s’est traduite de plusieurs manière : le kidnapping des femmes a servi de monnaie d’échange ; les trafics humains et les mariages forcés se sont développés ; le recrutement forcé des femmes a été une stratégie militaire d’émasculation de l’adversaire. Sur le plan domestique, la vulnérabilité d’hommes confrontés à des insécurités inédites - économiques, politiques - a entraîné une hausse des violences.

Le conflit a également créé des nouvelles situations de vulnérabilité. Les Syriennes ont été proportionnellement plus déplacées que leurs maris et ont été exposées à des violences physiques et sexuelles ainsi qu’au mariage forcé [4]. Les Syriennes réfugiées sont désormais seules dans 1 foyer sur 4 à devoir subvenir aux besoins de la famille [5]. Sur le marché du travail, elles sont confrontées aux discriminations et aux abus. Au Liban, Amnesty International reliait la grande précarité des réfugiées à la généralisation des situations d’exploitation, de violence, et de harcèlement [6].

Mais à la question du sens général de la guerre pour les Syriennes, il serait précipité de conclure de manière homogène à un simple durcissement des conditions et à la passivité de femmes réduites au statut de victimes. Dès 2011, les Syriennes ont été au premier rang de la révolution [7] et ont joué un rôle important dans le combat pour les revendications politiques et sociales [8]. L’émergence de la parole des femmes et d’une narration de leurs conditions, même limitée et insuffisante, démontre l’existence de nouveaux espaces d’expression qui invitent à penser que la culture du silence a été écorchée. Lorsqu’à l’été 2012 le conflit s’est militarisé et que la violence s’est installée, la mobilisation des femmes s’est traduite, sur le terrain, dans de nombreux domaines - droits humains, éducation, santé, medias etc. À l’instar de l’organisation Women Now for Development, l’élan né de la révolution a visé à promouvoir les droits, l’autonomie et la représentation des femmes dans la société. La parole des femmes et le combat de ces nombreuses organisations nous parviennent aujourd’hui grâce au relais de la presse indépendante syrienne, comme par exemple le magazine Zaiton qui rendait compte de l’essor de nombreuses organisations visant à pallier les nouvelles précarités issues de la guerre.

Source : http://www.europe-solidaire.org/spi...

39) Une guerre en Syrie de plus en plus TOTALE : Israël arme au moins sept groupes rebelles syriens

Israël augmente son soutien militaire aux rebelles sunnites en Syrie, à la suite de tensions à la frontière syrio-israélienne. Au moins sept groupes rebelles peuvent à présent compter sur des armes et des munitions de l’Etat hébreu, a écrit lundi le journal israélien Haaretz. Ces groupes sont principalement implantés sur le plateau du Golan, région revendiquée par les deux Etats. Certains de ces groupes seraient liés à Al-Qaida.

Le fait que le régime de Damas a repris l’avantage dans le conflit syrien est mal vu du côté d’Israël. Le régime de Bachar-el-Assad n’a jamais été un allié et doit ses succès militaires au soutien de la Russie, de la milice chiite libanaise du Hezbollah, qualifiée de terroriste par Tel Aviv, et de l’Iran.

Récemment, l’armée de l’air israélienne a effectué des bombardements en Syrie, affirmant viser des positions du Hezbollah et de l’Iran. Les analystes n’excluent toutefois pas que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, confronté à une accumulation d’allégations de fraude et de corruption, mène ainsi une manœuvre de diversion.

Source : https://www.rtl.be/info/monde/inter...

38) Syrie : l’offensive turque à Afrin tourne à la confrontation avec le régime syrien

L’offensive turque contre une milice kurde à Afrine a pris mardi une tournure spectaculaire avec le déploiement de forces pro-régime syrien dans l’enclave kurde, aussitôt visées par des tirs turcs.

L’arrivée des forces pro-régime dans une région semi-autonome kurde qui échappe au contrôle de Damas depuis 2012 marque un développement majeur ajoutant à la complexité de la guerre civile qui ravage la Syrie depuis bientôt sept ans.

37) La Ghouta orientale (Syrie), zone de guerre et de désinformation

36) Israël s’implique de plus en plus directement dans la guerre en Syrie

Ses alliés djihadistes ayant été battus par l’armée syrienne et ne tenant plus qu’un lambeau de territoire, Israël a décidé d’entrer en guerre de façon beaucoup plus directe avec son aviation.

Iran et Israël s’affrontent ouvertement en Syrie, une "nouvelle ère" pour un ménage à trois qui inquiète

Israël a mené samedi 10 février une série d’attaques aériennes en Syrie, frappant des cibles militaires syriennes mais aussi "iraniennes" et perdant un de ses avions au cours du plus sévère accès de tensions impliquant les trois pays depuis des années. C’est notamment la première fois que l’état hébreu dit avoir visé des cibles iraniennes.

Ces faits, au cours desquels un pilote israélien a été grièvement blessé, constituent la plus sérieuse confrontation entre Israël et l’Iran depuis 2011 et le début de la guerre en Syrie. C’est aussi la première fois depuis longtemps - 30 ans selon le quotidien israélien Haaretz - qu’Israël perd un F-16 au combat.

Ces hostilités interviennent sur fond de crispations grandissantes coïncidant avec le cours pris par le conflit syrien en faveur du régime du président Bachar al-Assad, un ennemi d’Israël soutenu militairement par la Russie, mais aussi par deux autres bêtes noires de l’Etat hébreu, l’Iran et le Hezbollah libanais. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit ne pas chercher l’escalade, mais a prévenu qu’il ne permettrait aucun "ancrage" militaire de l’Iran à ses portes, en Syrie. Washington, allié historique d’Israël, a déclaré soutenir "fermement le droit souverain d’Israël à se défendre", le département d’Etat dénonçant également "les activités nuisibles de l’Iran dans la région".

Une situation tendue, à prendre "très au sérieux" selon le spécialiste du Moyen-Orient Frédéric Encel. "On parle d’une escalade entre Israël et l’Iran. Or, l’Iran est la grande puissance chiite montante dans la région, rivale de l’axe sunnite. (...) Du côté israélien, on craint une espèce de continuum qui irait de Téhéran à la Méditerranée, en passant par toute la frontière septentrionale de l’État hébreu", explique-t-il au Franceinfo.

35) SYRIE : Où les Etats-Unis transportent-ils les chefs de Daech ?

Des sources locales dans la banlieue de Hassaké ont affirmé que la soi-disant coalition internationale à la solde des États-Unis avait transporté des chefs du groupe terroriste de Daech du camp de Sad vers une destination inconnue à bord des hélicoptères militaires US qui avaient décollé des alentours de Sad al-Bassel au sud de Hassaké.

Ces sources ont assuré que les terroristes qui avaient été évacués sont ceux-là mêmes que la « Coalition internationale » avait déjà transportés de Rif-Est de Deir ez-Zor et plus particulièrement des villages de Ch’eittat.

Des sources locales ont également indiqué que des hélicoptères américains avaient évacué mercredi soir 27 décembre les chefs du groupe terroriste Daech, depuis plusieurs zones de Deir ez-Zor vers un lieu inconnu à Hassaké.

À en juger ces sources, ces hélicoptères qui venaient de Deir ez-Zor, volaient à basse altitude au-dessus du camp al-Sad pour déplacer des chefs terroristes et ont enfin atterri près du barrage d’al-Bassel au sud de la ville de Hassaké.

Source : http://parstoday.com/fr/news/middle...

34) Le sauvetage de l’État islamique à Raqqa par la coalition US est révélé

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33) L’incroyable fuite organisée de djihadistes avant la chute de Raqqa

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32) Oui, l’Arabie saoudite et le Qatar ont financé et armé les djihadistes syriens avec l’aval des USA et de la Turquie reconnaît l’ex-premier ministre qatari

Syrie. Le Qatar crache le morceau

L’ex-premier ministre et chef de la diplomatie qatarienne, Hamad Bin Jassim, reconnaît publiquement avoir soutenu les groupes djihadistes, avec l’aval des États-Unis et de la Turquie, pour renverser le régime de Bachar Al Assad.

Mercredi, dans un entretien à la télévision publique qatarienne, l’ex-premier ministre et chef de la diplomatie qatarienne, Hamad Bin Jassim, a confirmé que le Qatar et l’Arabie saoudite ont bien soutenu militairement la branche syrienne de al-Qaida, l’ex-Front al-Nosra (aujourd’hui Fatah Cham), avec l’aval des États-Unis et de la Turquie. «  Quand la crise syrienne a débuté, dit l’ex-homme fort du Qatar, je suis parti en Arabie saoudite et ai rencontré le roi Abdallah. (…) Je lui ai parlé de la situation syrienne  ; le roi m’a dit qu’il “marchait” avec nous  ». Selon Hamad Bin Jassim, le monarque saoudien leur a recommandé de prendre en charge le dossier syrien et de le suivre en «  coordination  » avec les Saoudiens  : «  Ce que nous avons fait.  » Quant au soutien militaire aux insurgés syriens, l’ex-premier ministre qatarien a révélé qu’il transitait par la Turquie et se faisait «  en coordination  » avec «  les forces américaines, turques, qatariennes et saoudiennes. Tout leur personnel militaire était présent  ».

À demi-mot cependant, il a admis que tout ou partie des armes était tombé entre les mains d’al-Qaida. «  Peut-être s’agissait-il d’une erreur  », a-t-il affirmé, et ce, tout en réfutant – il l’a qualifié d’«  exagéré  » – tout soutien direct à Daech. Selon lui, le soutien au Front al-Nosra a cessé – il n’a pas précisé quand – dès lors que Washington l’a considéré comme «  inacceptable  ». Au passage, il n’a pas manqué d’égratigner son ex-allié saoudien  : «  Nous étions dans le même camp (…), maintenant, si vous avez changé, dites-le, car nous aussi, nous avons changé.  »

Doha sous pression de Ryad pour… son soutien au terrorisme

Ces «  révélations  », qui interviennent dans un contexte de crise avec l’Arabie saoudite soutenue par les Émirats arabes unis et l’Égypte, surviennent plus d’un an et demi après de premières déclarations dans un entretien au Financial Times, en avril 2016 : «  Je vais vous dire une chose pour la première fois… Quand nous avons commencé à nous engager en Syrie, en 2012, nous avions le feu vert pour que le Qatar dirige les opérations, car l’Arabie saoudite ne voulait pas le faire à l’époque.  » Après avoir tout fait, en février 2012, pour que la médiation de la Ligue arabe échoue – ce qui s’est produit –, tout en poussant à la militarisation des révoltes syriennes, le petit Qatar s’était dit prêt à entrer en guerre contre la Syrie pour «  mettre fin aux tueries  ». Et dans ce contexte de «  printemps dit arabe  », où la mouvance islamiste, les Frères musulmans notamment, avait le vent en poupe grâce à l’argent qatari et à la puissance de frappe médiatique d’Al Djazira TV, Hamas Bin Jassim n’avait pas peur de menacer certains régimes arabes qui hésitaient à le suivre, en particulier l’Irak, la Mauritanie et l’Algérie, quand il n’était pas derrière les entreprises de déstabilisation visant ces pays.

Aujourd’hui, sous pression de l’Arabie saoudite et de ses alliés qui l’accusent de soutenir le terrorisme, le Qatar, par la voix de son ex-premier ministre, essaie de se défausser sur son voisin saoudien et se pose en victime d’une situation – le chaos moyen-oriental – dont il a été l’un des éléments actifs. Une situation dont il sait – Hamad Bin Jassim le reconnaît lui-même – qu’elle échappe désormais aux pays du Golfe  : le régime de Bachar n’est pas tombé, Daech recule territorialement et militairement, les djihadistes syriens sont sur la défensive, et la Russie, qui avait été mise à l’écart au tout début de la crise syrienne, détient en partie les clés de la situation.

Hassane Zerrouky Journaliste, rubrique Monde

31) Des armes modernes de l’Otan découvertes dans un dépôt de Daech en Syrie !?

Des armes modernes de l’Otan auraient été découvertes dans un dépôt de Daech en Syrie

Des armes de fabrication américaine, belge et britannique ont été découvertes dans un important dépôt d’armes de Daech dans l’est de la Syrie, selon un général de l’armée gouvernementale syrienne.

Le plus grand dépôt d’armes des terroristes de Daech, situé à Mayadine, dans l’est de la Syrie, récemment repris par l’armée syrienne, contenait des armes modernes de l’Otan, de fabrication américaine, belge et britannique, a annoncé mardi aux journalistes le général syrien Souheil al-Hassan.

L’armée syrienne a terminé l’opération visant à éliminer les terroristes à Mayadine « Nous aurons besoin d’au moins six jours pour évacuer tous ces trophées laissés par les terroristes de Daech après leur fuite. On y trouve énormément d’armes et divers moyens de communication de fabrication étrangère », a indiqué le général.

Mayadine était le centre logistique de Daech, doté d’un système de dépôts et d’ateliers. Après sa libération, les troupes syriennes ont récupéré des armes d’infanterie et antichar, des pièces et munitions d’artillerie, des mines artisanales, ainsi que des chars et des blindés saisis auparavant par les terroristes à l’armée syrienne.

Les militaires ont également montré aux journalistes des radars, des appareils médicaux mais aussi un atelier de fabrication de drones, avec des dizaines de drones totalement neufs utilisés par les terroristes pour effectuer des missions de reconnaissance et des bombardements ciblés. La plus grande partie de l’arsenal est composée d’armes en usage dans les pays de l’Otan.

AFP

30) Accord de libre passage avec l’EI à Raqqa - Les Etats-Unis nient leur implication - Une vidéo la prouve

Pour accéder à cet article 30, cliquer sur le titre 30 ci-dessus.

29) SYRIE : Des chefs de guerre de Daech d’origine Européenne évacués par l’armée Américaine !

Bien que Washington nie l’évacuation des commandants de Daech de Deir ez-Zor par les hélicoptères américains, la probabilité qu’elle a eu lieu est presque 100%, a estimé le sénateur Klintsevitch. Selon lui, ce geste américain s’explique par le fait que « les États-Unis voient toujours le but de leur existence dans la confrontation avec la Russie ».

Jeudi, Sputnik a été informé qu’en août dernier l’aviation américaine avait évacué plus de 20 chefs de guerre et terroristes de Daech de Deir ez-Zor vers le nord de la Syrie. La coalition internationale a rapidement réagi en affirmant que les hélicoptères américains n’avaient pas évacué les terroristes. Malgré les affirmations de la partie américaine, l’évacuation a certainement eu lieu, estime le premier vice-président du comité pour la défense du Conseil de Fédération (chambre haute du parlement russe), Frants Klintsevitch.

« Peu importe de quelle façon l’on tente, au sein du siège de la coalition dite antiterroriste, de réfuter les rapports sur l’évacuation de plus de 20 commandants de la région de Deir ez-Zor, toute la vaste expérience des actions américaines, y compris en Afghanistan, nous convainc que tout cela a eu lieu avec une probabilité de presque 100%. Ayant vécu cette guerre, je peux dire que nous avons directement ressenti la participation directe des Américains du côté des Mujahideen », a écrit M. Klintsevitch sur sa page Facebook.

« Bien sûr, Deir ez-Zor n’est pas Raqqa. Il ne sera pas possible d’évacuer des centaines de djihadistes de là. Mais il y a plus que ça, il ne s’agit pas seulement du nombre de combattants. Il semble que les États-Unis voient toujours le but de leur existence dans la confrontation avec la Russie, et, pour employer un euphémisme, ce n’est pas encourageant », a conclu le sénateur.

La province de Raqqa en feu © REUTERS/ Rodi Said Civils de Raqqa : les avions de la coalition ont bombardé des bâtiments sans distinction Une source diplomatique et militaire a confié jeudi à Sputnik que le 26 août dernier un hélicoptère militaire américain avait évacué deux chefs de guerre de Daech « d’origine européenne » et les membres de leurs familles de la localité d’al-Treif située au nord-ouest de Deir ez-Zor.

En mai dernier, l’aviation américaine a déjà évacué des chefs de guerre et des mercenaires étrangers d’origine européenne qui combattaient dans la région de Deir ez-Zor. En juin et juillet, des opérations d’évacuation de terroristes se sont déroulées dans la province de Raqqa.

Situation en Syrie, image d’illustration © Sputnik. Mikhail Voskresenskiy « La solidarité ou la mort » : les premiers témoignages des habitants de Deir ez-Zor Deir ez-Zor et l’aérodrome militaire situé à 2 km de cette ville ont été encerclés par les terroristes pendant trois ans. La garnison de la ville a résisté aux attaques de Daech malgré de nombreuses attaques de kamikazes et de voitures piégées. Début septembre, l’armée syrienne a rompu le blocus au sud-ouest de la ville avec le soutien des Troupes aérospatiales russes. Les militaires syriens ont rejoint les défenseurs de Deir ez-Zor près des casernes de la 137e brigade mécanisée.

28) Syrie. Sur le Golan, Israël aide et finance les rebelles

Le quotidien américain Wall Street Journal révèle que Tel-Aviv, qui aide certains groupes depuis 2013, a mis sur pied une unité pour leur permettre de rémunérer leurs combattants.

Totalement inscrit dans la stratégie régionale américaine qui s’appuie sur un rapprochement entre Israël et les monarchies du Golfe face à l’Iran et ses alliés régionaux, Tel-Aviv s’investit de plus en plus dans le conflit syrien. Plus discrètement que d’autres, Israël aussi «  fait le boulot  », comme on dit. Et beaucoup plus qu’on ne le pense. On savait déjà que Tel-Aviv, qui occupe une partie du plateau du Golan syrien, utilise cette zone pour accueillir dans ses hôpitaux les rebelles – la plupart de mouvances islamistes – blessés, envoie ses avions bombarder l’armée syrienne et les forces engagées à ses côtés, jusqu’à Palmyre et l’aéroport de Damas. Prétexte invoqué  : empêcher le Hezbollah d’installer des postes militaires sur le Golan. Mais en réalité Israël va plus loin encore et tient sa place dans la stratégie régionale décidée avec les États-Unis, l’Arabie saoudite et d’autres pays du Golfe. «  Nous n’aurions jamais survécu sans Israël  »

Le Wall Street Journal vient de publier une enquête intitulée «  Israël fournit une aide secrète aux rebelles syriens  ». Une aide en nourriture, médicaments, carburant mais aussi en argent. «  Israël nous apporte une aide héroïque, explique ainsi un représentant du groupe Fursan al-Joulan, qui compte près de 400 combattants. Nous n’aurions jamais survécu sans Israël  », estime-t-il. Le groupe recevrait près de 5 000 dollars par mois de Tel-Aviv. «  La plupart des gens veulent coopérer avec Israël  », souligne un responsable du groupe Liwaa Ousoud al-Rahman, également présent sur le plateau du Golan. Une unité spéciale israélienne aurait été mise sur pied en 2016, afin de coordonner le transfert d’argent et de matériel humanitaire, permettant à ces groupes rebelles de rémunérer leurs soldats, d’acheter des armes et des munitions, ainsi que de se soigner. L’armée israélienne, de son côté, se dit simplement «  engagée dans une opération de sécurisation  » de ses frontières.

Un rapport des Nations unies, publié au mois de mai, s’alarmait déjà de la présence dans la zone tampon entre la partie occupée du Golan et celle restée syrienne de «  différents groupes armés, dont Jabhat Fatah al-Cham (ex-Front al-Nosra affilié à al-Qaida) et l’Armée Khaled ibn el-Walid  », qui a prêté allégeance à Daech. Des groupes qui se déplacent le long de la ligne de cessez-le-feu, utilisent ces positions pour pilonner l’armée syrienne qui ne peut riposter, «  craignant que tout tir lié au débordement du conflit ne provoque la réaction habituelle des forces de défense israéliennes  », insistait l’ONU, faisant également état de contacts près du mont Hermon entre «  des inconnus, armés et non armés  » et l’armée israélienne aboutissant à «  l’acheminement de fournitures dans les deux directions  ».

La bataille de Mossoul, en Irak, touche à sa fin et celle de Raqqa, en Syrie, est bien engagée. À terme, l’organisation dite de l’«  État islamique  » (Daech), l’ennemi commun – en tout cas sur le papier – des forces présentes sur le terrain et antagonistes, sera défaite politiquement. Même s’il est à craindre que ses capacités de nuisance ne perdurent plusieurs années. Se pose donc dès maintenant la question de l’avenir de la Syrie comme entité nationale et, dans une moindre mesure, celui de l’Irak (le gouvernement régional kurde a annoncé la tenue, en septembre, d’un référendum sur son indépendance).

Pierre Barbancey, L’Humanité

27) Selon un rapport des Nations unies, Israël soutient les groupes jihadistes en Syrie (juin 2017)

Source : http://www.investigaction.net/fr/se...

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a récemment exprimé ses préoccupations au sujet des contacts entre les soldats de l’armée israélienne et les combattants de différents groupes djihadistes dans le sud de la Syrie (province de Deraa) et dans les hauteurs du Golan.

Dans un rapport produit par l’ONU le 8 juin 2017, Antonio Guterres a mis l’accent sur la montée progressive des contacts entre les deux parties, contacts vérifiés par les observateurs de l’ONU situés dans le Golan.

Les observateurs ont documenté au moins 16 rendez-vous entre les forces israéliennes et les milices « rebelles » dans les zones frontalières qui incluent « le mont Hermon, la zone de Quneitra et les hauteurs du Golan » dans la période qui va de mars 2017 jusqu’au mois dernier. Le rapport poursuit en disant que « pour la période entre mars et mai, il y a eu de nombreuses rencontres entre l’armée israélienne et les militants djihadistes, le long de la frontière avec des échanges d’armes, de médicaments et de matériel militaire ».

Ces derniers jours, même le journal Wall Street Journal a rapporté qu’« Israël continue à fournir et à soutenir différents groupes rebelles engagés dans la lutte contre Assad et ses alliés russes, iraniens et libanais » afin de maintenir une zone tampon près de ses frontières.

Selon le journal étasunien, en 2016, Israël a créé une unité spéciale qui a eu pour mission de distribuer l’aide israélienne aux différents groupes. L’aide consistait en « armes, munitions et salaires à donner aux djihadistes ».

Interviewé par le WSJ, le porte-parole du groupe rebelle Fursan al-Joulan, ou Chevaliers du Golan, (groupe lié à Al-Qaïda), Motassam al Golani, a remercié Tel-Aviv pour avoir combattu à leurs côtés : indirectement, en fournissant armes et, directement, avec l’aviation et le soutien de l’artillerie. Le même Al Golani est venu déclarer que « s’il n’y avait pas Israël, on ne pourrait jamais tenir tête à l’armée syrienne de Bashar Al Assad ».

La chaîne Russia Today (RT) a repris la nouvelle et a interviewé d’autres militants. Le chef d’un autre groupe djihadiste dans le Golan, Abou Sahib, a déclaré : « à titre de commandant, je perçois un salaire annuel de 5 000 dollars versé par Israël ». Au cours de l’entretien, le chef du groupe a indiqué que la collaboration avec Tel-Aviv continue depuis 2013 et a joué un rôle crucial pour continuer à s’opposer à l’armée loyaliste d’Assad dans toute la région, vu qu’« Israël continue d’envoyer des armes et de l’argent pas seulement à notre groupe, mais à tous les groupes rebelles dans le Golan ».

Selon les autorités de Damas, le rapport de l’ONU « confirme ce que nos agences de presse ont longtemps soutenu ». À plusieurs reprises, en effet, les troupes loyalistes avaient confisqué des armes aux rebelles en provenance d’Israël ou avaient documenté le transport des djihadistes blessés dans les hôpitaux israéliens. Damas, dans un communiqué officiel, a ajouté que « les réseaux djihadistes qu’Israël maintient en Syrie, en fournissant des armes, sont les mêmes terroristes qui commettent des attentats en Europe ».

Officiellement, le gouvernement Netanyahou a démenti les accusations sur le financement des groupes takfiristes, les qualifiant comme « fausses ». Il semblerait, cependant, que l’ancien ministre israélien des Affaires militaires, Moshe Yaalon, soit plus crédible. Il y a quelques mois, le ministre avait déclaré que Daesh « avait présenté ses excuses pour avoir attaqué par erreur Israël pour la première fois », en admettant tacitement l’alliance avec des groupes liés à la galaxie salafiste.

Stefano Mauro

Références :

http://www.un.org/ga/search/view_do... https://www.wsj.com/articles/israel...

Source originale : Nenanews

Traduit de l’italien par Stefano Mauro pour Investig’Action

26) Les USA se vantent d’avoir "laissé grandir" l’Etat islamique pour affaiblir Bachar El Assad

Le New York Times a révélé le contenu d’une rencontre entre John Kerry (responsable international des USA) et l’opposition islamiste syrienne dite "modérée". Le 4 octobre 2016, CNN l’a partiellement publié sur son site internet.

Cette entrevue se déroule dans les bureaux de la mission hollandaise à l’ONU. L’opposition islamiste "modérée" syrienne (liée à l’Arabie saoudite, au Qatar et à la Turquie) demande des bombardements américains sur les positions de l’armée syrienne et zones gouvernementales aussi efficaces que les bombardements russes contre leurs forces.

John Kerry leur répond « J’ai perdu les arguments pour user de la force en Syrie »...

« Les Russes sont intervenus à la demande de la Syrie. Pas nous... Nous n’avons pas de base (légale), à moins que nous obtenions une résolution du Conseil de sécurité.... Si nous allions bombarder Assad, il faudrait détruire tous les systèmes de défense antiaériens et nous n’avons pas de justification légale pour faire ça. »

John Kerry exprime ensuite ses regrets de ne pas avoir pu déclarer la guerre à la Syrie de Bachar Al Assad. Faute de quoi les USA et leurs alliés ont « laissé grandir » l’« Etat islamique » dans l’espoir que cela affaiblirait suffisamment l’armée régulière syrienne. L’objectif était de créer un rapport de force militaire sur le terrain favorable à l’opposition lorsque débuteraient des négociations de paix.

La vidéo mise en ligne par CNN a évidemment été rapidement supprimée car elle éclairait trop bien les mensonges des médias US, français, anglais et autres occidentaux. Heureusement, Wikileaks a réussi à la remettre en circulation sans aucun doute quant à son authenticité.

Cet épisode d’un compte rendu de rencontre prouve que notre titre d’origine Syrie : Poutine veut imposer des lignes rouges à Israël Erdogan USA et Daesh correspondait à la réalité, prouvée par d’autres sources :

Un membre du clan Kennedy révèle la vraie cause de la guerre en Syrie

Les alliés des Etats-Unis financent l’Etat Islamique - et Hillary Clinton l’a toujours su

Un commandant du Front djihadiste Al-Nosra : « Les USA sont de notre côté et nous arment via des pays tiers »

Israël occupe Quneitra (chef-lieu de governorat en Syrie) en lien avec des djihadistes

Cela ne signifiait ni que nous soutenions le régime de Bachar Al Assad, ni que nous soutenions les bombardements sur Alep. C’est la raison pour laquelle nous avons mis en ligne plusieurs articles comme :

A Alep, la situation est terrifiante (décembre 2016)

Alep ! Comme un cri de douleur et de colère...(février 2016)

La Syrie du dauphin Assad, une poudrière sociale et religieuse (septembre 2014)

Réélection d’Assad : le martyre du peuple syrien continue, toutes les responsabilités doivent être dénoncées (juin 2014)

Appel des intellectuels et artistes Syriens contre la dictature et la tyrannie

Lettre ouverte de la gauche révolutionnaire syrienne pour soutenir la révolution populaire syrienne !

La gestapo syrienne pratique les arts de la torture (témoignage de Mme Samar Yazbek) (août 2011)

Hyacinthe

25) Syrie : LA GAUCHE PRO-AMÉRICAINE RELAIE LA PROPAGANDE DES USA (Robert Mascarell)

24) Syrie : Les généraux US ne veulent ni la trêve, ni la paix

Le bombardement opéré par l’armée US appuyée par des avions australiens, britanniques et danois sur la base militaire de la montagne Al-Tharda, près de Deir ez-Zor a fait voler en éclats la trêve négociée par Kerry et Lavrov. Elle prouve que les généraux américains comme tous les faucons impérialistes US (dont Hilary Clinton) conservent deux objectifs prioritaires en Syrie : faire tomber Bachar El Assad et infliger une défaite militaire à la Russie pour réaffirmer leur suprématie sur le monde.

Deux questions résument la situation :

- Qui tenait cette base militaire depuis plusieurs années et a subi de très graves pertes ? une unité de l’armée syrienne.

- Qui voulait prendre cette base et l’a prise grâce à l’action des Américains et de leurs alliés ? l’Etat islamique.

- Reste une évidence habituelle : dans une situation aussi évidente de violation de la trêve par l’armée américaine elle-même, les médias français et occidentaux font retomber la responsabilité de la reprise de la guerre sur la Russie et l’armée syrienne : communication mensongère de guerre typique.

- Reste aussi un énorme problème : Défendre une position humaniste, progressiste, internationaliste en ce qui concerne cette guerre de Syrie particulièrement complexe. Au minimum, nous devons dire la vérité sur le rôle des USA et de leurs alliés tout en maintenant la perspective d’une solution politique qui ne peut être qu’un compromis et tout en dénonçant les violations des droits humains constitués par les bombardements sur les hôpitaux et les civils d’Alep.

Au moins soixante-deux soldats syriens sont morts et 100 ont été blessés samedi lorsque l’aviation américaine a bombardé une base sur la montagne Al-Tharda, près de Deir ez-Zor. Fait remarquable, le Commandement central américain n’a toujours pas présenté d’excuses, bien que ce bombardement ait permis à la milice Etat islamique (EI) d’attaquer la base et de la capturer peu après.

Ce massacre est un acte flagrant de guerre qui menace de faire dégénérer le conflit syrien en une guerre totale opposant l’OTAN à la Syrie et ses alliés, dont la Russie. Tout porte à croire que l’attaque, commise quelques jours après le début d’un cessez-le-feu américano-russe en Syrie ouvertement critiqué la semaine dernière par les généraux américains, a été délibérément commise par des factions du gouvernement américain hostiles à la trêve. Comment les États-Unis ont pu confondre une base militaire, occupée par l’armée syrienne depuis des années, avec un campement de l’Etat islamique (EI) ; ou, encore, pourquoi les satellites militaires sophistiqués et les drones du Pentagone n’ont pas fourni d’images précises de leur cible.

Le refus du Pentagone de présenter des excuses officielles est téméraire. Les troupes syriennes combattant l’opposition islamiste luttent à côté d’unités iraniennes, chinoises, et russes. Le Pentagone signale à ces pays, qui non seulement ont des forces puissantes en Syrie, mais, dans le cas de la Chine et de la Russie, possèdent leurs propres armes nucléaires, que leurs troupes peuvent à tout moment devenir des cibles des USA, car elles opèrent aux côtés des forces syriennes.

Les responsables syriens et russes ont dénoncé le bombardement, le qualifiant d’aide à l’EI ; Moscou a convoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour exiger des explications. Les affirmations américaines selon lesquelles les chasseurs américains ne savaient pas qui ils bombardaient ne sont pas crédibles, elles et sont carrément contredites par d’autres rapports.

Un responsable anonyme de Centcom a dit au New York Times que leurs avions de surveillance avaient suivi les unités syriennes « « pendant plusieurs jours » avant le bombardement. « L’attaque a duré environ 20 minutes, pendant lesquelles les avions ont détruit des véhicules et abattu des dizaines de personnes en plein désert », a-t-il dit. « Peu après, un appel urgent est arrivé au centre de commandement militaire américain au Qatar … C’était un responsable russe qui a dit que les avions américains bombardaient les troupes syriennes et qu’il fallait cesser d’attaquer immédiatement ».

Toutefois, l’aviation américaine a continué à bombarder la base pendant plusieurs minutes avant de mettre fin à l’attaque, selon le responsable de Centcom. Cette attaque montre que Washington et ses alliés ne cherchent pas un cessez-le-feu, et la paix encore moins. Ils poursuivent la même stratégie en Syrie depuis 2011 : le changement de régime, mené par des milices islamistes comme l’EI ou Al Nosra contre le régime du président syrien Bachar al-Assad. La dernière attaque montre que, même après que l’EI a monté des attaques terroristes en Europe et aux États-Unis, une collaboration existe encore entre les Etats-Unis et les forces de l’EI.

Plus largement, les couches dominantes de la hiérarchie militaire américaine s’opposent à toute collaboration avec Moscou, de peur de compromettre leurs préparatifs pour une confrontation militaire avec la Russie, la deuxième puissance nucléaire mondiale.

En outre, les frappes correspondent à une intention clairement articulée par l’élite politique. Au mois d’août, l’ex-directeur de la CIA Michael Morell a proposé de bombarder la Syrie pour « effrayer Assad » et « faire payer un prix aux Russes ». Morell est un fervent partisan de la candidature présidentielle de la démocrate Hillary Clinton.

Ce bombardement, auquel des avions australiens, britanniques et danois ont participé à côté de l’US Air Force, a sapé le cessez-le-feu négocié à Genève par le secrétaire d’Etat américain John Kerry et le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov.

Autant cette « bavure » est passée relativement discrète dans nos médias, autant le bombardement peu de temps après d’un convoi humanitaire fait la une de toute les chaine de télé, radio et journaux, qui accusent les russes de ce massacre … comme ils avaient accusés les même russes lors de la destruction du vol MH17 au dessus de l’Ukraine … Suite à cette attaque, John Kerry a exhorté la Russie à suspendre ses vols militaires au nord de la Syrie. Or, il est évident que cette mesure ne peut que bénéficier aux groupes terroristes qui sévissent dans la région.

Source : http://www.agoravox.fr/actualites/i...

Transmis par Bill.J.C .

« Puisque le commerce ignore les frontières nationales, et que le fabricant insiste pour avoir le monde comme marché, le drapeau de son pays doit le suivre, et les portes des nations qui lui sont fermées doivent être enfoncées. Les concessions obtenues par les financiers doivent être protégées par les ministres de l’Etat, même si la souveraineté des nations réticentes est violée dans le processus. Les colonies doivent être obtenues ou plantées afin que pas un coin du monde n’en réchappe ou reste inutilisé » …Woodrow Wilson, Président des Etats-Unis de 1913 à 1921

23) La Syrie appelle l’Onu à la rescousse face aux incursions militaires israéliennes soutenant le Front al-Nosra

"La Syrie appelle le Conseil de sécurité à prendre toutes les mesures nécessaires pour punir Israël et à l’obliger à stopper son agression et son soutien aux terroristes", peut-on lire dans la déclaration du ministère syrien des Affaires étrangères citée par l’agence SANA. La diplomatie syrienne a accusé Tel Aviv de soutenir des groupes armés en Syrie, y compris le Front Fatah al-Sham (ex-Front al-Nosra) et a qualifié les actions de l’aviation israélienne dans la région des hauteurs du Golan de "soutien au moral des terroristes.

L’armée syrienne a annoncé mardi avoir abattu un appareil israélien ainsi qu’un drone en Syrie après un raid israélien contre des positions de l’armée syrienne au niveau de Kouneitra, dans le sud de la Syrie. Lundi 12 septembre, l’armée de Damas a mené une opération militaire contre le groupe terroriste Front Fatah al-Sham dans la région des hauteurs du Golan, en territoire syrien, occupé et administré par Israël depuis la guerre des Six Jours en 1967. Lors des bombardements de l’armée de Bachar el-Assad contre les positions des terroristes, un projectile est tombé hors de la zone des combats. Pourtant, Israël a ordonné de mener mardi un raid contre des positions de l’armée syrienne à hauteur de Kouneitra dans le sud de la Syrie.

Source : https://fr.sputniknews.com/internat...

22) Israël occupe Quneitra (chef-lieu de governorat en Syrie) en lien avec des djihadistes

21) Daesh, la nouvelle armée secrète de l’OTAN ? les liens des USA, de la France et de l’UE avec l’Etat Islamique et Al-Qaida

Ca y est, les USA viennent de l’avouer, les armes qu’ils livrent en Syrie tombent dans les mains d’Al-Qaida et des Islamistes. Et c’est également probablement le cas des armes que livrent le gouvernement français. Y aura t’il un journaliste (courageux) pour poser la question à François Hollande ou à Laurent Fabius ?

Et l’on ne pourra pas dire que ces derniers n’ont pas été prévenus. Au-delà des interpellations publiques répétées du PRCF, c’est par exemple le député communiste du Nord Jean-Jacques Candelier qui interpellait le 28 mai 2013 le parlement via la présidente de la Commission Défense alors que l’Union Européenne venait de prendre la décision de lever l’embargo sur les armes à destination de la Syrie pour armer les « rebelles » :

Madame la Présidente, [Mme Patricia Adam présidente de la commission défense de l’Assemblée Nationale ndlr]

Les 27 se sont entendus hier pour lever I’embargo sur les armes à destination des rebelles syriens. L’Autriche, la Suède, les Pays-Bas ou la Belgique ont indiqué n’avoir aucune intention d’armer les rebelles. (…) En livrant des armes directement aux rebelles, non seulement la France alimenterait la guerre civile, mais elle répandrait des armes qui ne manqueraient pas d’atterrir entre les mains de groupes terroristes, comme ce fut le cas en Libye ou en Afghanistan auparavant.Par ailleurs, le droit international et humanitaire prohibe tout envoi de matériels qui « risquent de provoquer ou de prolonger des conflits armés ou d’aggraver des tensions ou des conflits existants dans le pays destinataire ».

Alors que nous apprenons par la presse qu’ »aucune arme ne devrait être livrée d,ici au 1er août »,quelle est l’analyse de la situation en Syrie ? Quelle est la stratégie de la France ?

Quelle est L’opportunité et la légalité d’équipements militaires létaux ? Comment se déroule actuellement l’assistance technique au bénéfice de la coalition nationale syrienne Je vous serais reconnaissant de bien vouloir organiser une audition spécifique du Gouvernement sur l’action de la France dans cette guerre civile.

Jean Jacques Candelier, Député PCF du Nord – Somain, 28 mai 2013

Devant l’évidence, l’état major des forces armées américaine par la voix de son commandant des forces américaines au moyen orient vient de reconnaitre que les « rebelles » « syriens » formés et équipés par les Etats-Unis ont remis au moins 25% de leurs armes au front Al-Nosra branche combattante d’Al-Qaïda en Syrie. Les Etats-Unis consacre un budget d’un demi-milliards de dollars à l’armement de troupes « rebelles » en Syrie. Rappelons que Laurent Fabius déclarait en décembre 2012 que « Le Front Al-Nosra fait du bon boulot »

Bien évidemment cela ne surprendra pas ceux qui suivent de près ce qui se passent en Syrie et en Irak, ni ceux qui lisent Initiative Communiste et www.initiative-communiste.fr médias du PRCF dénonçant de longue date l’utilisation de forces soit disant « islamistes » par l’impérialisme euro-atlantique pour déstabiliser le proche-orient et le moyen-orient et y répandre un chaos favorable à la domination américaine et européenne en faisant tomber les états dont les gouvernements n’étaient pas directement sous leur coupe. De l’Irak à la Lybie en passant par la Syrie.

Et chacun peut ainsi prendre conscience de la duplicité du double discours occidental, prétendant lutter d’un coté contre Daesh, Al-Qaïda ou le terrorisme et d’autre part le soutenant dans les faits et dans les actes. Chacun peut observer que ce sont bien les mêmes qui arment les terroristes en Syrie, et qui font ensuite voter des lois liberticides et occuper nos rues par des militaires soit disant pour prévenir les attentats que ces mêmes terroristes commettent en France ! Ce sont bien les même qui se lamentent sur la mise à sac de Palmyre par Daesh et ceux qui montent une coalition internationale soit disant pour combattre Daesh, coalition qui comprend en son sein des états qui sont des soutiens officieusement déclarés de Daesh !

Source site du PRCF

20) L’éradication de Daech n’est pas le but de guerre des USA

Pour accéder à cet article, cliquer sur l’adresse URL portée ci-dessus en bleu (titre 20).

19) 15 juin 2016 Un général israélien exprime ouvertement son soutien à Daech

http://news.antiwar.com/2016/06/21/...

Le general Herzi Halevy s’est exprimé à la conférence d’ Herzliya en faveur d’un soutien renforcé d’Israël au groupe Daech, afin de faire voler en éclat le gouvernement syrien, rapporte le journal israélien Maariv.

Est-ce encore un secret même si nos médias évitent d’aborder le sujet ?

"Nous ne voulons pas la défaite d’isis en Syrie. Ses pertes actuelles, placent Israel dans une position difficile", a déclaré ce dirigeant des services secrets israéliens.

"Israël a toujours dit préférer Daech au gouvernement syrien, et il n’est pas question qu’il soit défait", a-t-il souligné

Si Daech est vaincu, les grandes puissances quitteront la Syrie et Israel qui a toujours soutenu Daech sera isolé, a encore expliqué Halévy sous-entendant la nécessité d’un soutien renforcé et direct d’israël au mouvement terroriste.

18) Point rapide au 26 avril 2016 (par Hyacinthe, co-rédacteur du site)

Ce 18 octobre 2015, j’avais rédigé un petit texte intitulé "La Syrie... enjeu mondial considérable depuis l’intervention russe" que notre lecteur peut redécouvrir en 1 ci-dessous.

Je notais en particulier que "l’offensive politique et militaire russe contrarie considérablement l’écheveau complexe tressé par les Occidentaux s’appuyant sur l’Arabie saoudite qui elle-même aide les djihadistes et salafistes, s’appuyant sur Israël qui évite d’affaiblir Daesh selon le principe que l’ennemi de notre ennemi (El-Assad) est notre ami, s’appuyant sur la Turquie en sympathie pour la même raison avec Daesh contre les Kurdes en Syrie mais sur les Kurdes contre Daesh en Irak."

Bien des évènements ont confirmé depuis cette analyse. L’attitude actuelle de la Turquie, d’Israël et de l’Arabie (rappelée ci-dessous par plusieurs liens et articles) en témoigne. Quant à l’engagement russe, il présentait un aspect décisif pour Poutine ; face aux agressives interventions militaires atlantistes, il avait besoin d’affirmer sa capacité à soutenir des alliés (Bachar El-Assad en l’occurrence). Plusieurs forces du Moyen Orient appelaient cette intervention de leurs voeux tant Washington, Tel Aviv, Ankara et Ryad cherchaient manifestement à les éradiquer. C’est le cas du Hezbollah (et de ses alliés comme le Parti Communiste Libanais), des Kurdes du PKK, de l’Iran...

Six mois plus tard, les objectifs de l’engagement russe sont largement remplis :

- du point de vue militaire avec la contre-offensive de l’armée syrienne qui a largement consolidé l’axe Deraa Damas Homs Hama Lattaquié et repris en particulier Palmyre à l’Etat islamique

- du point de vue diplomatique avec la recherche d’une solution politique entre Bachar El Assad, le PYD (Kurdes syriens) et les opposants intérieurs de la CCND (Comité de Coordination nationale pour le Changement Dmocratique) aux dépens des islamistes comme Mohammed Allouche (chef du groupe armé salafiste Jaich al-Islam) appuyés par les Etats-Unis et leurs alliés.

- du point de vue de la légalité internationale quant au maintien de la reconnaissance de l’Etat syrien par l’ONU, quant à la protection aérienne de l’aide humanitaire envoyée par l’ONU pour certaines grands villes assiégées par Daesh depuis six mois.

Je voudrais conclure ce petit point d’étape en rappelant :

- que je suis parfaitement conscient du "mépris des droits de l’homme" par le régime de Bagdad.

- que quelques forces progressistes issues de mobilisations citoyennes se retrouvent aujourd’hui face à l’armée de ce régime

- que Moscou cherche aussi au Moyen Orient à prouver la qualité de son matériel militaire pour mieux le vendre (la Russie est le second exportateur mondial après les Etats Unis).

Cependant, dans cette guerre qui a déjà occasionné 300000 morts, cinq millions d’exilés, des souffrances terribles pour toute la population, la moindre des choses pour nous, c’est de réfléchir rationnellement à une réalité complexe dans laquelle l’éradication de Daesh et le soutien aux Kurdes restent des objectifs majeurs dans l’immédiat.

Par ailleurs,

Hyacinthe

17) Netanyahu rappelle ses lignes rouges à Poutine

Les responsables et les diplomates israéliens multiplient leurs visites en Russie, acteur clé au Moyen-Orient. Pour eux, Moscou est capable de changer la donne dans la région, comme au lendemain de son intervention directe dans le conflit syrien, au moment où l’attention américaine portée pour la région s’affaiblit.

Lors de sa rencontre jeudi avec le président russe Vladimir Poutine, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a cherché à s’assurer des garanties aux intérêts d’Israël dans tout prochain accord prévu sur la Syrie.

Malgré les liens solides entre Moscou et ses alliés syrien et iranien, Tel Aviv tente d’effectuer une percée quelque part afin de garantir ses intérêts.

A cet effet, Netanyahu était direct dans ses propos. Il a rappelé devant Poutine les lignes rouges israéliennes à ne pas franchir dans tout accord sur la Syrie.

« Je suis venu ici avec un objectif : renforcer la coordination sécuritaire entre nos deux pays pour empêcher des erreurs, des malentendus et des affrontements superflus (...) Israël a défini des lignes claires pour sa sécurité. Nous agissons au maximum de nos capacités pour empêcher le transfert d’armes sophistiquées d’Iran et de Syrie au Hezbollah libanais. Nous agissons pour empêcher l’émergence d’un front terroriste supplémentaire sur le plateau du Golan", a souligné Netanyahu.

Et d’assurer qu’Israël restera attaché à ses lignes rouges définies, et que le Golan demeurera à jamais sous la souveraineté israélienne...

Source de cet extrait : L’Orient Le Jour 24 avril

16) Les forces russes en Syrie auraient tiré sur des avions de l’armée israélienne

Les forces russes présentes en Syrie ont tiré à deux reprises au moins sur des avions militaires israéliens, ce qui a incité le Premier ministre Benjamin Netanyahu à chercher à renforcer la coordination militaire avec Moscou, rapporte vendredi 22 avril le Yedioth Ahronoth.

La chaîne de télévision israélienne Channel 10 TV rapporte par ailleurs qu’un avion russe s’est approché d’un appareil israélien au large des côtes syriennes.

Selon Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, les informations de la presse israéliennes sont "dans ce cas précis, très éloignées de la réalité".

Benjamin Netanyahu a toutefois déclaré à des journalistes que l’armée israélienne "avait rencontré des problèmes" dans la conduite de ses opérations en Syrie, sans entrer dans les détails, expliquant qu’il avait été nécessaire d’aborder cette question avec la Russie afin que ces "frictions" dégénèrent...

Source de cet extrait : L’Orient Le Jour 24 avril

15) Israël admet avoir attaqué "des dizaines de convois d’armes" en Syrie destinés au Hezbollah

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a admis lundi pour la première fois qu’Israël avait attaqué des dizaines de convois d’armes en Syrie qui étaient destinés au Hezbollah, ennemi juré de l’Etat hébreu.

C’est la première fois que le chef du gouvernement israélien déclare publiquement et aussi clairement qu’Israël a mené ces attaques en Syrie, pays voisin avec lequel l’Etat hébreu est toujours officiellement en guerre. En décembre, il avait déclaré qu’Israël faisait "tout ce qu’il faut pour éviter des livraisons d’armes particulièrement létales de Syrie vers le Liban", sans donner davantage de détails. De nombreux raids contre des convois d’armes destinés au Hezbollah ont été imputés, notamment par les médias libanais et syriens, à l’Etat hébreu mais les autorités israéliennes s’abstiennent en général de tout commentaire sur ces raids.

"Nous agissons quand nous devons agir, y compris ici, de l’autre côté de la frontière, avec des dizaines de frappes destinées à empêcher le Hezbollah d’obtenir des armes pouvant changer le rapport de force", a déclaré M. Netanyahu lors d’une visite aux troupes sur la partie du Golan syrien occupée par Israël, selon ses services.

Source de cet extrait : L’Orient Le Jour 24 avril

14) Sous protection d’avions de combat russes, l’ONU a pu fournir de l’aide humanitaire en Syrie (18 avril 2016)

Les chasseurs russes Su-30 ont assuré un corridor de sécurité pour la livraison de fret humanitaire d’urgence de l’ONU à la ville syrienne de Deir ez-Zor, assiégée par les djihadistes de Daesh.

L’aide humanitaire a été fournie le 17 avril dans le cadre du Programme alimentaire mondial pour près de 200 000 habitants de la ville. Ils avaient besoin, notamment, de vivres, de médicaments, d’essence et d’autres produits de première nécessité.

D’après le ministère de la Défense russe, cette livraison est la première d’une série prévue pour la ville de Deir ez-Zor, la Russie participera à l’envoi d’aide humanitaire à une fréquence quotidienne.

Depuis mai 2015, la ville de Deir ez-Zor est assiégée par Daesh. Le 16 avril, l’armée syrienne a fait reculer les djihadistes qui tentaient d’attaquer l’aéroport de la ville, un point stratégique pour toute la région.

Tandis que l’ONU a commencé à fournir de l’aide à la population de Deir ez-Zor à la fin du mois de février, la Russie avait déjà effectué plusieurs livraisons humanitaires en janvier.

13) Un membre du clan Kennedy révèle la vraie cause de la guerre en Syrie

12) « L’intérêt d’Israël est de déstabiliser l’Etat syrien dans le but de créer des micro-Etats »

https://www.youtube.com/watch?v=qDd...

11) Malgré l’armée turque, les Kurdes syriens avancent face aux islamistes

10) La Turquie va-t-elle engager son armée à Alep en Syrie ?

9) Israël reconnaît intervenir en Syrie contre Bachar-el-Assad

8) Résolution de l’ONU sur la Syrie Un premier pas qui doit être soutenu par la France->25873]

7) La Russie installe de puissants missiles pour interdire l’espace aérien syrien aux faucons de l’OTAN !

La Russie a décidé de déployer des missiles sol-air S-400 en Syrie en réaction à la chute mardi de son bombardier Su-24 abattu par un chasseur turc dans l’espace aérien syrien.

La Russie déploiera un système antiaérien S-400 en Syrie Les avions de l’Otan devront obtenir le feu vert de Moscou pour survoler la Syrie suite au déploiement des missiles sol-air russes S-400 Triumph dans ce pays, a rapporté la chaîne de télévision américaine CNN. Les missiles S-400 ont une portée suffisante pour couvrir l’ensemble de la Syrie ce qui signifie un contrôle total de l’espace aérien de ce pays par Moscou, note le correspondant de la CNN Matthew Chance.

Le radar du système S-400 est capable de viser simultanément 300 cibles, et possède une capacité antimissile. 72 missiles peuvent y être chargés simultanément.

L’Etat-major général russe a annoncé mercredi matin sa décision de déployer des missiles sol-air S-400 à la base militaire de Hmeimim, en Syrie, après la chute mardi de son bombardier Su-24 abattu par un chasseur turc dans l’espace aérien syrien. Il a en outre envoyé le croiseur lance-missiles Moskva, équipé de systèmes antiaériens près de la province de Lattaquié, dans le nord-ouest de la Syrie, et a annoncé que ses bombardiers voleraient désormais sous la protection de chasseurs. Ankara et Moscou connaissent de fortes tensions au lendemain de la destruction de l’avion russe. Mais le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé mercredi que la Russie n’avait pas l’intention de faire la guerre à la Turquie suite à cet incident.

Source : http://fr.sputniknews.com/internati...

6) Ses avions interceptés ! ISRAËL PRIS AU PIEGE AU LIBAN ET EN SYRIE !

En marge de l’offensive contre l’Etat Islamique, la Russie s’oppose à une attaque d’Israël au Liban ! Les avions russes ont intercepté des avions Israéliens qui ont renoncé et se sont enfui !

En dépit des médias occidentaux qui jamais n’informent fréquemment sur ces activités d’Israël, l’armée Syrienne avait averti que ces nombreuses attaques israéliennes se réalisent au prétexte de lutter contre des groupes extrémistes !

Récemment, le journal "As safir" libanais a également informé qu’un vol d’avions Israéliens au-dessus du Liban et de la Syrie avait été intercepté par une escadre d’avions russes !

. Le succès des opérations russes contre l’état islamique en Syrie pourrait être un facteur déterminant pour bloquer définitivement les attaques aériennes d’Israël contre la Syrie !

Source TELESUR

5) Paris et Washington préfèrent Al Qaïda à la Russie !

Y aurait-il de bons djihadistes pour combattre Assad ?

C’est ce qu’on peut se demander quand on entend les États-Unis dénoncer les bombardements russes qui ne visent pas seulement Daesch mais aussi d’autres groupes comme l’Armée de la conquête dont la principale composante est al-Nosra, filiale syrienne d’al-Qaida. Il est vrai que ce dernier groupe est soutenu activement par « nos » alliés, l’Arabie saoudite et le Qatar.

L’Europe et l’Amérique du Nord préfèrent s’inquiéter de l’influence grandissante de la Russie : ce pays est-il donc voué à rester notre ennemi ? Qu’il ne soit pas un modèle de démocratie, chacun en convient mais à l’heure où le Proche-Orient est gangréné par le terrorisme djihadiste, à l’heure où la « coalition » occidentale a démontré l’inefficacité totale de ses bombardements, il serait temps de constater les succès de l’offensive russe. La coordination avec des troupes au sol, celles du régime d’Assad et du Hezbollah explique évidemment ces avancées.

Du côté occidental, on a tablé sur des résistants modérés : un choix raisonnable, à condition qu’ils constituent une force réelle sur le terrain. Hélas, il y a longtemps que l’on a vu disparaître cette sorte de combattants sous l’effet d’une radicalisation inexorable. A la fin de septembre, un contingent d’hommes formés et armés par les États-Unis n’a-t-il pas remis une partie de leurs armes à al-Nosra ? Il est inquiétant d’entendre les États-Unis menacer le gouvernement irakien de ne plus l’aider s’il demande à la Russie des frappes aériennes sur son territoire.

Si on peut répugner à s’allier avec Assad, il faut être réaliste : dans la situation présente, une « grande alliance » est aujourd’hui nécessaire contre la nébuleuse djihadiste (et pas seulement l’EI) qui infecte la Syrie et l’Irak et menace de s’étendre ; elle comprendra inévitablement la Russie et les États-Unis, l’Iran et le Hezbollah et... le régime de Damas. Dans ce cas, on peut s’attendre à un règlement politique qui, d’une manière ou d’une autre, marginalise Assad. Au contraire, si l’Occident fait de la Russie un ennemi au même titre qu’Assad, la Syrie pourrait s’enfoncer encore longtemps dans le chaos.

Non à la nouvelle guerre froide !

Martine S., PG

4) La détection d’avions israéliens dans le ciel syrien et l’avertissement russe à Israël confirmés

L’armée russe a prévenu les forces de l’air israéliennes de ne pas voler dans l’espace aérien russe le long de la frontière entre la Syrie et le Liban après que des avions israéliens ont été détectés par les radars russes, a indiqué un rapport libanais publié vendredi...

Des diplomates libanais ont indiqué que l’avertissement russe a été donné deux semaines après que des radars de l’armée russe ont détecté des avions de chasses israéliens s’approchant de l’espace aérien contrôlé par la Russie sur le long de la frontière entre la Syrie et le Liban.

“Des avions russes ont immédiatement bloqué le chemin des jets israéliens alors qu’ils volaient au-dessus de la région d’Akkar dans le nord du Liban. Les Russes ont averti qu’une entrée dans l’espace aérien syrien serait un prétexte pour ouvrir le feu", a déclaré la source diplomatique.

Source : http://www.i24news.tv/fr/actu/inter...

3) Des soldats iraniens sur le sol syrien aux côtés de l’armée du régime et de la Russie (L’Express)

La province d’Alep est quasi-entièrement aux mains du Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, et ses alliés islamistes djihadistes du groupe Etat islamique (EI). Une offensive, pour le moment victorieuse mais difficile, les affronte...

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les forces coalisées de l’armée, des milices pro-régime, du Hezbollah libanais et des combattants iraniens et irakiens ont pris en 24 heures cinq villages et des collines de la province septentrionale d’Alep et se trouvaient aux portes de la localité clé d’Al-Hader. "La prise de cette localité, à 25 kilomètres au sud de la ville d’Alep (chef-lieu de la province éponyme), permettrait de sécuriser une ligne d’approvisionnement de l’armée entre la province d’Alep et celle de Hama", plus au sud, a expliqué le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.

2) Volonté israélienne d’affronter la Russie ?

Lors de son allocution à l’ONU, le Président Poutine n’a pas mentionné Israël. Toutefois, plus tard, lors de sa conférence de presse, les choses ont pris une tournure inhabituelle. Le Président Poutine y a annoncé une relation de partage de renseignements avec le haut commandement militaire d’Israël, reposant sur ce qu’il a souligné être l’intérêt national d’Israël dans la sécurité de la Syrie.

Il a dit ensuite une chose surprenante. Nous devons encore discuter du problème des attaques aériennes d’Israël (sur la Syrie).

Avec la demande officielle du Président Assad, en conformité avec le droit international, de l’aide militaire de la Russie, la déclaration de Poutine prend une toute autre signification, surtout parce que les Russes vont déployer des défenses aériennes de pointe au-dessus de la Syrie grâce à la supériorité de leurs avions de chasse.

La liberté de mouvement d’Israël, qui attaque continuellement l’armée syrienne pour soutenir les forces de l’ISIS (Daech), que l’on sait à présent renforcées par au moins 800 commandos israéliens spécialement formés, pourrait bien être terminée.

La déclaration de Poutine, de s’occuper d’Israël et de ses attaques aériennes hors-la-loi en Syrie, a été passée sous silence par la presse mondiale. Le ton de Poutine, comme une réflexion après coup, était loin d’être bienveillante ou innocente.

L’une des raisons de l’Ouest d’avoir choisi de faire comme si rien de pareil n’avait été prononcé, est simple. Imaginez le président Obama se présentant devant le peuple américain au sujet de la menace russe à Israël :

« La Russie menace Israël de représailles pour son soutien hors-la-loi à l’organisation terroriste ISIS et pour son recours à des armes et munitions US afin de l’aider à conquérir le Moyen-Orient. Les USA ne peuvent autoriser pareille ingérence russe et doivent continuer à soutenir non seulement l’État d’Israël, mais aussi les deux organisations terroristes ISIS et al Nusra, au Moyen-Orient et dans le monde, comme nous le faisons depuis des décennies. »

Une telle déclaration du président Obama est impossible ; aussi la CIA a fait circuler à tous les médias occidentaux la nécessité de passer la déclaration de Poutine sous silence.

Les USA également en difficulté en Turquie, Ukraine, Moyen Orient

Obama est sous le choc de sa déconvenue récente à propos de l’échec de son projet de formation de « rebelles modérés » dirigé en Turquie par le Pentagone. Comme l’a indiqué la presse mondiale, la deuxième fournée de diplômés s’est jointe aux terroristes avec leurs armes US modernes.

Or, il y a un micmac derrière cela, une affaire que nul n’a abordée.

Selon des initiés du Pentagone, les opérations de l’ISIS et de ses organisations sœurs sont guidées à l’extérieur par le Pentagone lui-même. Voici comment il m’a expliqué ça :

Vous savez que la direction du Pentagone est constituée presque exclusivement de chrétiens sionistes de la « fin des temps ». Le leadership militaire des USA estime qu’il est nécessaire que l’ISIS conquière non seulement la Syrie et l’Irak, mais aussi la Jordanie. C’est seulement quand l’ISIS prendra le contrôle de suffisamment de sites bibliques, comme Palmyre et le Second Temple de Salomon à Tadmoor, que les prophéties sur la Fin des Temps pourront se réaliser. C’est pour ça que les bombardements n’ont pas d’effet, c’est pour ça que les opérations de ravitaillement de l’ISIS sont appuyées par des largages aériens US, c’est pour ça que l’ISIS a le plein accès au renseignement US et c’est pour ça qu’Israël se sert de son armée de l’air et maintient des troupes sur le sol syrien pour aider l’ISIS.

Les forces aériennes russes opérant en Syrie ne sont pas là pour juste arrêter l’ISIS, mais pour mettre un terme aux opérations des voyous du Pentagone qui soutiennent et ravitaillent l’ISIS, et instaurer une couverture aérienne au-dessus de la région pour empêcher Israël d’utiliser massivement ses forces aériennes sous le drapeau noir de l’État islamique.

Dans les opérations de combat contre la multitude de groupes terroristes implantés en Syrie par l’OTAN lui-même, l’impact réel des forces aériennes russes aidées des forces aériennes syriennes existantes, ne sera pas ébruité. La démarche russe suit bien la politique, car la guerre en Syrie devrait être également contre la Russie ; une répétition des impératifs de la guerre froide de l’Ouest ; une extension de l’agression occidentale contre l’Ukraine.

La folie de l’Ouest est bien sûr double : tentative de s’emparer de la base navale russe en Crimée, grâce à une « révolution colorée » de voyous néo-nazis rémunérés par la CIA ; tentative de prendre la seule autre base régionale russe, à Tartous en Syrie, en créant et un groupe terroriste bidon, l’ISIS, et en lui conférant les pleins pouvoirs. Bien qu’initialement financé et fondé par les Américains, ce groupe est formé par les Israéliens, soutenus par les Turcs et financé par l’Arabie. L’ISIS pourrait bien dépasser ses maîtres et apporter aux USA et en Europe occidentale un règne de terreur bien plus authentique que les attentats d’initiés mis en scène en 2001.

Au moment où les opérations russes ont commencé à l’intérieur de la Syrie, des opérations de propagande du Pentagone étaient en cours depuis des semaines, ce qui en fait d’étranges prophéties auto-réalisatrices. Les manigances des zèbres de la fin des temps dans l’armée US, et leur rêve d’anéantissement nucléaire, se heurteront à une chose inattendue : Une force capable de les réprimer.

Les USA n’aiment pas quand quelqu’un les fait reculer, en particulier quand c’est Israël, une nation qui s’est désormais rendue inexcusable et se trouve complètement seule à cause de la décennie de maladresses de Netanyahu.

La Russie pourrait bien considérer Israël comme le « ventre mou » de l’empire mondial US, bien que de nombreux experts bien informés se demandent qui est serviteur et qui est maître dans ce tandem.

Revenons donc à notre hypothèse de départ, avec la Russie plaçant ses défenses aériennes de pointe et sa supériorité aérienne, non seulement sur la frontière d’Israël, mais couvrant bien visiblement l’État sioniste, contrecarrant son soutien à l’ISIS, déjouant les opérations conjointes de l’ISIS et d’Israël, pointées comme un couteau sur Damas.

Israêl dans l’embrouillamini syrien

Ce qui suit a été reconnu tacitement :

– Israël fournit un appui aérien rapproché aux opérations terroristes à l’intérieur de la Syrie.

– Les forces terrestres israéliennes opèrent en Syrie et en Irak depuis le début, même bien avant 2011 avec la base israélienne établie depuis longtemps pour les opérations à Mossoul, facilement transformée pour servir leurs partenaires de l’ISIS.

– Les unités israéliennes jouent à faire coucou dans le Golan et en dehors, et transitant par le sud de la Jordanie depuis la Galilée, sont désormais bien retranchées sur le sol syrien, où elles reçoivent ouvertement soutien et ravitaillement aériens sous couvert d’un black-out médiatique.

Le joker sera naturellement Erdogan. Dirigeant la Turquie à la manière d’un tyran depuis juin 2015, la guerre génocide d’Erdogan contre les Kurdes renvoie aux campagnes turques contre les Arméniens, un siècle plus tôt.

La guerre au point mort d’Erdogan contre l’ISIS, 13.000 sorties effectuées contre les Kurdes, beaucoup en Turquie même et « zéro » contre l’ISIS depuis le 1er octobre 2015, ne sont pas passées inaperçues en dépit du musellement des médias par Erdogan.

Ses appels à l’OTAN, pour qu’elle l’aide à maintenir sa dictature, ajoutent une tonalité d’incrédulité à la cacophonie de l’embrouillement et de l’intox.

Pendant que nous écrivions ces lignes, Moshe Yalon, ministre de la Guerre israélien, a dit à la Russie qu’il projette de poursuivre ses opérations aériennes en Syrie pour le compte de l’ISIS, et pour aider les troupes israéliennes sur le sol syrien.

Depuis ces dernières années, la Syrie collectionne des prisonniers vivants, venant d’Israël, de Saoudie et d’autre part, capturés par les forces spéciales (Spetznaz) syriennes. La complicité israélienne dans les attaques au gaz Sarin est étayée par des preuves considérables, aussi bien que ses opérations de ravitaillement et d’évacuation médicale, non seulement en Syrie, mais aussi en Irak. Des tentatives d’évacuation médicales israéliennes ont été signalées jusqu’à Kirkouk.

Nous en venons donc à ce fait accablant : La volonté israélienne d’affronter la Russie repose sur l’hypothèse que les voyous extrémistes du Pentagone sont prêts à organiser une confrontation nucléaire avec la Russie, grâce à ce qu’ils admettent être un moyen illégal et traître de contrôle, consistant à détourner le potentiel nucléaire US.

Est-ce le pari d’un individu sain d’esprit en Israël ? Devrons-nous attendre et voir pour le savoir ?

NEO, Gordon Duff, 13 octobre 2015

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