Honduras : le fascisme assassine Margarita Murillo

mercredi 10 septembre 2014.
 

2009 Coup d’état fasciste au Honduras

Le coup d’état au Honduras ce 28 juin 2009 rappelle quelques vérités sur le fascisme, le patronat, les militaires, l’Eglise et les USA

Honduras : Vague d’assassinats sélectifs entrepris par le régime dictatorial

La Vía Campesina Honduras (LVC) informe l’opinion publique nationale et internationale que notre chère camarade de luttes Margarita Murillo a été assassinée pendant la nuit du 26 août 2014, dans la communauté de la montagne El Planon, juridiction du village El Venado, dans la municipalité de Villanueva Cortes, où elle cultivait une petite parcelle de terre.

Notre camarade Margarita Murillo a fondé le Front Paysan d’Unité Nationale (FENACAMH) et la Centrale Générale des Travailleurs des Champs (CNTC) durant les années 80 –des années de répression-. C’était aussi une infatigable militante en faveur de la justice agraire et de la libération nationale. C’est pourquoi son départ nous laisse un vide incalculable, non seulement pour ces organisations mais aussi pour la société civile du Honduras, tous regrettent aujourd’hui sa perte.

Notre camarade Margarita Murillo a eu à sa charge la direction nationale, départementale et de base du Front National de Résistance Populaire (FNPR) ainsi qu’au Parti Liberté et Refondation (Libre) ; elle faisait parti actuellement du Forum Social de la Vallée du Sulia.

Ironiquement, au moment de son assassinat, Margarita Murillo bénéficiait de mesures de protection : l’Etat hondurien avait l’obligation de défendre sa vie suite aux multiples dénonciations et pétitions d’organismes internationaux des droits de l’homme car elle était constamment menacée de mort.

Nous rendons hommage à toutes ces années de lutte que notre camarade Margarita Murillo a livré un combat de toute sa vie aux côtés de notre peuple pour revendiquer le droit à la terre, sa lutte pour la défense de notre souveraineté, pour une réforme agraire intégrale, en faveur de la sécurité alimentaire du peuple hondurien.

La Vía Campesina Honduras (LVC) condamne ce vil assassinat et exige de l’Etat du Honduras qu’il assume ses responsabilités, trouve les assassins et les fasse traduire devant la justice.

Nous condamnons ce vil assassinat sur la personne de Margarita Murillo qui prouve encore une fois la criminalité institutionalisée [existant dans notre pays], ce pourquoi nous dénonçons le gouvernement de Juan Orlando Hernandez qui n’assume pas ses responsabilités comme il le devrait, comme pour les multiples crimes commis contre 130 paysans assassinés durant les deux deniers gouvernements.

Source : La radio del Sur http://laradiodelsur.com.ve/?p=303496 (espagnol)

Traduit par Paúl Hernandez pour

http://voiebolivarienne.wordpress.com/.


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