Sud-Ouest fait disparaître le Front de gauche

vendredi 8 juin 2012.
 

Le jeudi 31 mai 2012 après-midi, les locaux du journal Sud-Ouest ont été occupés pendant près de deux heures par une trentaine de militants du Front de gauche qui réagissaient à la publication, le jour même, de la première partie d’un dossier de quatre pages consacré aux différentes familles politiques de l’agglomération bordelaise. La raison de la colère des militants : les deux premières pages de ce dossier évoquaient les différentes composantes politiques de l’agglomération, sans même mentionner l’existence du Front de gauche. Par Michel Ducrot pour acrimed.org.

Sous l’intitulé « Les sept familles politiques », le dossier signé Hervé Mathurin recensait « une droite bordelaise municipalo-centriste », « la gauche rive gauche », « l’embryon bleu marine », « la gauche rive droite », « la droite “tradi” et populaire », « la gauche rive gauche », « les écolos (qui) sont aussi gestionnaires », et « l’extrême gauche bruyante mais en ordre dispersé ». Soit, dans l’ordre : la droite rassemblée autour d’Alain Juppé (qualifiée de centriste, nulle part n’apparaît le sigle UMP), le Front national, le Parti socialiste « modernisé », le Parti socialiste « tradi » (plus un bout du PC), Europe Écologie-Les Verts et le NPA.

Chaque famille politique est illustrée dans cette double page par une photographie d’un de ses leaders. La « gauche rive droite » et la « gauche rive gauche » par un membre du PS, Europe Écologie Les Verts par un Vert, le Front national par son leader local, le NPA par Philippe Poutou et la droite « centriste », non pas par Alain Juppé (trop UMP ?), mais par un ancien écologiste, Michel Duchêne.

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