Alors que les écoles maternelles et élémentaires enregistraient l’année dernière une hausse de 700 élèves à Paris, 89 postes ont été supprimés en 2009 pour 10 créés en 2010. Depuis cette année, le gouvernement impose également l’affectation de jeunes enseignants sans stage préalable, après avoir supprimé les classes d’adaptation et les aides spécialisés.

Fidèle à son credo de la réduction du nombre de fonctionnaires, la politique scolaire de l’Etat mesure ses résultats en termes exclusivement budgétaires – une logique inacceptable. Ce faisant, il abandonne toute ambition en ce qui concerne le service public.

Seule exigence du ministre de l’Education Nationale : que les élèves se lèvent lorsque le professeur entre en classe. L’école de Jules Ferry est bien loin.

Plus grave encore, en assouplissant la carte scolaire, le gouvernement crée des déséquilibres selon les quartiers et les établissements, invitant un nombre toujours plus grand de familles à se tourner vers le privé. En enterrant la mixité sociale, il abandonne les petits Parisiens à l’arbitraire, et les condamne à l’inégalité.

Les élus PCF / PG sont aux côtés des parents, des enseignants et de leurs syndicats qui appellent à la grève, lundi 6 septembre.

Communiqué de presse