Comme dirait Libération : Ma rentrée dans le lard

vendredi 3 septembre 2010.
 

Cette fois ci, c’est parti. Tout pour le jour « j » du 7 septembre. Ce samedi 4 on se retrouve pour la grande manifestation de défense de la France républicaine contre les chasseurs de roms, en guerre contre le peuple et ainsi de suite, la pitoyable bande à Besson et Hortefeux. Sans oublier leur chef suprême monsieur le président « j’t’ai vu ! j’t’ai vu ! Fait pas le malin ! » – « Casse-toi, pov con ! », c’est à dire le chanoine de Latran, fâché avec son chef hiérarchique dans l’Eglise, monsieur le pape. Ce que j’ai à dire du moment est dans mon discours de dimanche. Il est en ligne. Mon émotion du matin c’est d’avoir appris que les entreprises du CAC 40 disposent d’un matelas de 80 milliards.

Ca fait vraiment beaucoup 80 milliards ! Et que vont-ils en faire ? Les investir ? Non. Il parait qu’il n’y a pas de visibilité pour les grands projets. On rêve ! Ce sont tout de même les grandes entreprises qui font la dynamique générale de la production, non ? Elles attendent quoi ? Des commandes des PME ? C’est le monde à l’ envers. Alors que vont-elles faire ? J’ai lu que ce serait le bon moment pour elles pour procéder à des fusions acquisitions. Bingo ! Du casino, encore ! Ca me ferait bien colère de voir ça ! Parce que grâce à monsieur Copé l’ami ses riches et l’ennemi de la nuit du 4 aout, ces fusions acquisitions ont exemptées de taxes !

Il en a couté 12 milliards l’an passé au budget de l’Etat. Ca me remet en mémoire une autre nouvelle de l’été. La Poste va entrer sur le marché de la téléphonie mobile. Je me pince ! J’avais cru comprendre qu’on avait démantelé les PTT, postes télégraphe et téléphone, parce que c’était des métiers différents, bla, bla, et qu’il fallait que chaque entreprise se positionne sur son cœur de métier, bla, bla, et soit privatisées pour collecter des capitaux que l’Etat ne peut donner, bla, bla, pour être compétitives sur le marché ouvert, bla, bla, libre et non faussé !

Quelle comédie ! Où sont les idiots du village qui hochaient la tête d’un air suprêmement intelligent et que consternaient nos critiques archaïques ? Il est urgent de les retrouver pour leur demander des comptes sur le bilan de ces privatisations et celles des autres services publics. Car maintenant voila le bilan : tout marche plus mal et tout coûte plus cher. Le capitalisme ça ne marche pas bien du tout.


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message