Chaque adhérent socialiste fera un choix majeur les 16 et 23 novembre

mardi 14 novembre 2006.
 

Chaque adhérent socialiste fera un choix majeur les 16 et 23 novembre

Notre candidat aura un devoir de victoire : atteindre le second tour et l’emporter. Sinon, d’ici 2012, le niveau de vie, les lois sociales et conditions de travail, le rôle des services publics... se seront encore détériorés.

Pour atteindre le second tour, notre candidat aura besoin de mobiliser tous les électeurs socialistes, mais aussi ceux attachés au vote utile pour la victoire de la gauche, enfin une partie significative des couches populaires. Cela implique d’une part une campagne construite autour des références de gauche, d’autre part des propositions sociales et institutionnelles précises, au coeur du projet présidentiel.

Pour gagner le second tour, il faudra rassembler tout ou presque tout l’électorat de gauche, y compris communistes, écologistes, républicains chevènementistes, altermondialistes, syndicalistes, extrême-gauche.

Le choix des 16 et 23 novembre dépasse la seule investiture pour les présidentielles. Laissons ici la parole à Joël Goyheneix, élu des landes, cadre historique "jospiniste" puis emmanuelliste :

" Chacun sent bien qu’au-delà des personnes et des styles, il s’agit de trancher entre différentes sensibilités politiques : deux sont historiquement connues et structurées au sein du Parti Socialiste :

• La première, incarnée par DSK, se veut l’héritière de Michel Rocard et la porte parole du courant "social-démocrate".

• La deuxième, représentée par Laurent Fabius revendique sa fidélité à la tradition mitterrandiste et à la ligne d’union de la gauche.

La troisième, elle, apparaît en France à l’occasion de ces élections, elle se veut plus "moderne" et emprunte à Tony Blair et à sa politique l’essentiel des méthodes et du contenu. Ségolène Royal symbolise cette nouvelle tendance".

Après les luttes massives contre la loi Fillon (retraites) en 2003, après le Non majoritaire au référendum sur le Traité Constitutionnel européen, après la mobilisation victorieuse contre le CPE, il est peu probable qu’une orientation blairiste soit la plus apte à répondre aux aspirations des Français.

Au vu des signataires pour Ségolène Royal, l’Aveyron apparaît comme un bastion social-libéral aimantant cet automne des élus et militants qui ne l’étaient pas auparavant. Nous espérons que certains prendront conscience de leur erreur avant le 16 novembre. Comme il faudra demain nous battre ensemble pour aider notre candidat à vaincre, nous n’irons pas plus loin.

PS : Ce texte fait partie d’un courrier envoyé aux adhérents socialistes de l’Aveyron. Il est cosigné par Michel Blaise, ancien premier secrétaire fédéral.


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