Investiture socialiste : Pour la social-écologie, pour nous c’est Laurent Fabius

mercredi 8 novembre 2006.
 

1) L’humanité en danger.

Pour l’homme et pour la planète, l’écologie est désormais une question de survie. Le dérèglement climatique, la réduction de la biodiversité, les pollutions et leurs conséquences sanitaires sont devenus des enjeux vitaux pour aujourd’hui et demain. L’urgence écologique est aussi une urgence sociale, car ce sont les plus démunis qui sont les premiers à souffrir des dégradations de l’environnement, au niveau mondial comme à l’intérieur de nos frontières. Qu’il s’agisse de la raréfaction des ressources en eau propre, de la dégradation de l’environnement urbain, ou des effets adverses du changement climatique (inondations, tempêtes...), ce sont toujours les mêmes qui souffrent le plus.

2) A droite, un bilan consternant, des lobbies tous puissants : loi sur l’eau vidée de son contenu, plan climat sans mesure contraignante, affaiblissement politique du ministère chargé de l’environnement et réduction très forte de ses crédits, privatisation d’EDF et de GDF qui prive nos concitoyens d’un outil majeur de régulation publique, construction d’un nouveau réacteur nucléaire EPR sans débat et sans perspectives fortes pour les énergies renouvelables, discrédit international avec l’équipée du Clémenceau au mépris de la Convention de Bâle sur les déchets dangereux.

Quant aux propositions du candidat Sarkozy, il ne faut pas beaucoup d’effort pour lire entre les lignes l’obéissance fidèle aux lobbies divers qui agissent contre l’écologie.

3) Avec Laurent Fabius : l’écologie réellement au coeur de notre action

Laurent FABIUS s’est engagé de longue date pour la « social-écologie » visant à concilier en permanence la plus haute exigence écologique avec la justice sociale. S’il est investi et élu, il conduira ce combat avec détermination. Il est le seul candidat à proposer que le ministre en charge de l’écologie dispose de larges pouvoirs et soit le numéro 2 du gouvernement, en tant que Ministre d’Etat ou vice-Premier ministre. Ce ministre aura sous son autorité un véritable service public de l’environnement qui coordonnera l’action de l’Etat.

Il faut des politiques transversales ambitieuses qui seules permettront de transformer en profondeur nos modes de production et de consommation. Sans impulsion nationale, les politiques régionales ne restent que des expérimentations utiles mais insuffisantes pour changer vraiment la société et être au rendez-vous de nos engagements internationaux, qu’il s’agisse du Protocole de Kyoto ou du bon état écologique des eaux au niveau européen.

C’est la raison pour laquelle Laurent FABIUS est le seul à s’être engagé à ce qu’une loi de programmation fixant sur cinq ans des objectifs contraignants sur les économies d’énergie, les énergies renouvelables, la préservation de l’eau et le développement des transports collectifs soit votée dès le début de la législature.

L’enjeu écologique ne peut être déconnecté des méfaits d’un système économique et social qui tend à généraliser la concurrence et le recours au marché et au secteur privé dans tous les domaines. Il n’y aura de vraies percées écologiques que sur la base de régulations publiques fortes, que ce soit dans les domaines énergétiques, de l’habitat (plan pour l’habitat écologique), des transports (développement du ferroutage et des transports collectifs) ou de l’urbanisme.

En ce sens, les engagements clairs de Laurent Fabius, contre la libéralisation à tout crin et pour un renouveau de l’action publique au travers d’un Etat qui joue pleinement son rôle de régulateur sont une garantie pour la mise en oeuvre d’une véritable social-écologie, engagements qui le distinguent fortement des autres candidats.


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message