L’affaire Clearsteam peut-elle produire davantage de dégâts sur le système institutionnel que l’enchaînement des déroutes politiques du pouvoir chiraquien depuis 2002 ? Un président qui n’a pas dissout l’assemblée après trois lourdes défaites électorales et qui n’est pas parti après un référendum perdu peut-il être plus atteint par un imbroglio barbouzard ? Il est bien possible que oui. Car, cette fois ci, il entre dans la dynamique de situation un condiment (...)