L’argumentation brandie par Dominique de Villepin, mardi 2 mai, sur Europe 1 puis à l’Assemblée nationale, pour étayer sa contre-attaque publique, ne résiste pas à la lecture du dossier d’instruction de l’affaire Clearstream. Même appuyée sur le revirement inattendu du général Philippe Rondot, dont la déposition devant les juges Jean-Marie d’Huy et Henri Pons, recueillie le 28 mars, l’avait ébranlé, la défense du premier ministre est battue en brèche par (...)