La présidentielle était imperdable pour le Parti socialiste. L’échec s’explique d’abord par sa candidate.
"Si elle était désignée, sa défaite serait presque assurée." Cette phrase, je l’ai écrite dans un texte publié dans ces mêmes colonnes le 25 août 2006. J’y expliquais que, malgré les sondages, qui n’ont aucune valeur prédictive à plusieurs mois du scrutin, l’équation personnelle et la ligne politique de Ségolène Royal ne pouvaient conduire le (...)