Ils vivent comme des étrangers dans leur patrie. Comme des hôtes, et non comme des citoyens, dans le Pays qui devrait leur procurer des droits, des garanties, des perspectives d’avenir . Et aujourd’hui, ils ont crié, dansé et défilé dans les rues des villes italiennes pour manifester leur colère à cause de leurs conditions de travail. Les jeunes précaires ont lancé un message clair, sans ambiguïté : « Notre temps est venu ». De Rome à Naples, puis à Turin, Milan, Palerme et dans (...)