Les organisations syndicales sont en passe de gagner leur pari. À l’heure de la journée d’action unitaire interprofessionnelle, elles ont mis le président de la République, le gouvernement et le parti présidentiel sur la défensive. Claude Guéant, le secrétaire général de l’Élysée, l’a répété hier : la réforme « ne pourra pas changer » car « elle est nécessaire ». L’argument, qui n’en est pas vraiment un, est sans doute un peu juste pour parvenir à (...)