L’Assemblée générale des Nations unies condamne le coup d’Etat au Honduras

jeudi 2 juillet 2009.
 

L’Assemblée générale des Nations unies a condamné mardi à New York le coup d’Etat de dimanche au Honduras et réclamé le retour immédiat du président destitué Manuel Zelaya.

Une résolution a été adoptée par acclamations, appelant les 192 Etats membres à ne reconnaître aucun autre gouvernement que celui de M. Zelaya. Celui-ci, qui était présent à New York pour l’Assemblée générale, a été arrêté dimanche matin par l’armée dans sa résidence à Tegucigalpa et expulsé vers le Costa Rica.

Manuel Zelaya a remercié l’Assemblée générale pour cette résolution "historique" exprimant selon lui "l’indignation" de la communauté internationale après le coup d’Etat.

Mais les nouveaux dirigeants du Honduras se montrent déterminés à résister à la pression internationale, affirmant que la destitution du président Zelaya était conforme à la Constitution dans la mesure où ce dernier s’apprêtait à la violer en convoquant un référendum jugé illégal par la Cour suprême.

Le président du Honduras par intérim, le président du Congrès Roberto Micheletti, a souligné mardi qu’il ne démissionnerait pas malgré les pressions internationales. "Non. J’ai été nommé par le Congrès, qui représente le peuple hondurien. Personne ne peut me faire démissionner, sauf si j’enfreins les lois du pays", a-t-il expliqué dans un entretien à l’Associated Press.


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