Un des aspects les plus haissables de la politique de Sarkozy : bloquer le Smic

vendredi 3 juillet 2009.
 

Il n’en a rien à faire, le Bling-bling et ses Rolex. L’élu de Neuilly. L’avocat d’affaires du 92. Celui qui gouverne pour 2 % des privilégiés. Il ne sait pas ce que c’est que de bosser 151 h 66 et de recevoir 8,82 euros de l’heure. Il ne sait pas ce que c’est que d’être en bas de l’échelle, de trimer comme un dingue pour un taulier et de ne pas pouvoir vivre décemment.

Quand on est manoeuvre dans le bâtiment et qu’on s’use avec une espérance de vie limitée à 65 ans. Quand on est serveuse ou caissiére, qu’on est femme et qu’il faut faire une double journée, sans espoir de grand’chose.

Cela concerne environ 3,4 millions de personnes, dont 2,19 millions dans le secteur privé. Travailleurs pauvres. Depuis 2008, le smic stagnait à 8,71 euros par heure, soit 1 321,02 euros bruts mensuels (environ 1 037 euros net) pour 35 heures hebdomadaires.

Voilà trois années qu’il bloque le Smic. Un groupe “d’experts” (sic), pro Medef, “à l’unanimité” a “conseillé de ne pas procéder à une revalorisation au-delà des critères légaux”. Ces imbéciles ont dit et Sarkozy les suit, que cela nuirait à l’économie, aux petites entreprises.

Balivernes ! Car en mai 68 le Smig a augmenté de 33 % et le Smag de 55 % et l’économie s’est envolée … Les gens ont consommé, y compris à l’avantage des petites entreprises, et mieux vécu et les salaires étaient encore indexés sur les prix avant qu’un certain Delors en 1983 ne supprime ce juste principe social.

Le Smic ne sera donc que revalorisé du minimum légal de 1,3 % au 1er juillet 2009, stagnant à 8,82 euros par heure alors qu’il devrait etre à 10 euros de l’heure depuis trois ans. L’absence de “coup de pouce” supplémentaire a été annoncée par les syndicats ayant participé à une réunion de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC) où siègent syndicats, patronat, et gouvernement.

“Le smic va passer à 1 337,70 euros brut par mois” pour un emploi à temps plein, sachant que 940 000 des personnes payées sur la base du smic sont à temps partiel, a résumé Marie-Alice Medeuf-Andrieu (FO) (AP) . “Dans un contexte de crise économique et financière, il y a lieu de s’inquiéter. Des mesures exceptionnelles ont été prises pour les banques et non pour les salariés, il y a de quoi s’en étonner”, a-t-elle ajouté.

Hé oui, l’argent donné aux banquiers a arrosé … le sable … tandis que la hausse du Smic aurait relancé l’économie…

Le détestable Sarkozy fait tout à l’envers, mais pour lui, c’est à l’endroit car l’ordre naturel des choses c’est que les banquiers encaissent et que les smicards en bavent !!!

Gérard Filoche


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