C’est l’été : lisez Généreux ! La presse de gauche ne vous en parle pas. C’est pour ça que c’est intéressant !

mardi 30 juin 2009.
 

Jacques Généreux livre ses réflexions. Et la gauche les ignore en se plaignant étrangement que les intellectuels de gauche pointent aux abonnés absents. Qu’ils les lisent d’abord !

La presse de gauche ne vous en parle pas. C’est pour ça que c’est intéressant ! Il y a six mois, je ne connaissais Jacques Généreux que de nom. Je savais qu’il était un économiste iconoclaste, plutôt proche d’Henri Emmanuelli, ce qui, depuis la campagne référendaire de 2005, était plutôt bon signe.

C’est donc avec intérêt que j’ai visionné le 7 décembre dernier lorsqu’il fut invité de l’émission http://carnet.causeur.fr/parlons-ne..., émission d’autant plus incontournable qu’elle est animée par David Abiker, et que son site voisine avec mon carnet sur le portail de Causeur.

Et là, j’ai découvert un homme politique original, un économiste de talent et, qui plus est, une personnalité absolument sincère et intellectuellement honnête. Son adhésion au Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon n’a pas dû plaire à tous dans le petit monde politico-médiatique. Ne quittait-il pas le fameux « cercle de la raison » ? Jacques Généreux a écrit un livre qui a été publié ce printemps : « Le socialisme néo moderne ou l’avenir de la liberté ». Alors que tant d’autres se déchirent, se flinguent ou attendent désespérément un appel de l’Elysée, Jacques Généreux réfléchit et écrit. Original, non ?

Tout cela devrait intéresser au plus haut point les hebdomadaires et quotidiens de gôôôche. Figurez vous pourtant qu’aucun d’entre eux n’a jugé bon d’écrire une ligne sur ce livre alors qu’ils se précipitent tous pour commenter la dernière merde (1) publiée par Jack Lang. Et après, on se lamente, à longueurs d’éditoriaux, de la pauvreté de réflexion à gauche, de l’absence de ses propositions. Larmes de crocodiles. Finalement, c’est bien commode d’avoir Sarko à l’Elysée. Cela évite de réfléchir et de faire place à ceux qui réfléchissent. Il n’y a qu’à s’opposer avec tout le succès que l’on connaît.

Alors, puisque la presse de gauche ne le fait pas, je m’y colle : il faut se précipiter dans sa librairie pour acheter ou commander le livre de Jacques Généreux. Si vous aimez la Politique, la vraie :

(1) Ce n’est pas moi qui ai commencé d’utiliser le mot de Cambronne, c’est bien Lang. De la merde, certes, mais courageuse ?

par David Desgouilles

Samedi 20 Juin 2009


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