Européennes : le rôle d’Arlette Chabot dans le débat télévisé remis en cause (point de vue de JL Mélenchon, articles Le Point, Le Monde, Le Figaro et commentaires autres )

dimanche 7 juin 2009.
 

1) Pour visionner la video Mélenchon, Denisot, Apathie sur ce sujet :

* cliquez sur ce titre en page d’accueil

* cliquez sur l’adresse portée en source ci-dessus, couleur rouge.

* enfin cliquez sur le triangle blanc ( à hauteur du visage de Denisot)

2) Info d’Arrêt sur images

http://www.arretsurimages.net/vite....

Sur Canal+ Mélenchon a dénoncé "l’organisation d’un spectacle" avec "les importants d’un côté" "et nous les pauvres de l’autre" ajoutant "le service public s’est couvert de honte depuis le début". A propos d’Arlette Chabot, "Elle, elle a fait tout ce qu’il fallait pour que cela se passe mal."

3) Manipulation (blog du démocrate)

- Arlette Chabot, proche de l’UMP et notamment du président du groupe à l’Assemblée nationale, clôt les débats en informant les télespectateurs de sondages favorables aux intérêts de l’UMP et de N. Sarkozy, aux Verts...

- ces sondages ont été commandés par les médias du service public (France Télévision et France Inter), dont les dirigeants sont nommés par… N. Sarkozy !

- ces sondages sont comme par hasard révélés… sur la chaîne TV publique ! mais sans vouloir dire qui en sont les commanditaires…

Bref, des sondages ont été commandités par les médias du service public, contrôlés par N. Sarkozy, sous les conseils de Patrick Buisson ( journaliste venant de l’extrême droite), afin d’être publiés juste avant le scrutin, sur les supports médiatiques… du service public !

La boucle est bouclée ! Belle manipulation !

4) Le débat de France 2 continue de semer la zizanie Article du Point

Le débat sur les européennes de France 2 diffusé hier soir a laissé amers ses huits participants, qui continuent, aujourd’hui, à s’écharper. La journaliste Arlette Chabot est accusée par Jean-Luc Mélenchon, tête de liste du Front de Gauche, d’avoir organisé une "foire d’empoigne" entre les ténors invités - Xavier Bertrand, Martine Aubry, François Bayrou, Daniel Cohn-Bendit, Marine Le Pen, Philippe de Villiers, Olivier Besancenot. "Le service public se comporte d’une manière indigne depuis le début de la campagne", a-t-il déclaré sur RMC. Mélenchon a tenu le même genre de propos hier sur le plateau de France 2 et n’a guère apprécié qu’Arlette Chabot lui rappelle qu’en dehors du service public, aucune chaîne privée ne s’est intéressée à cette campagne. Mélenchon a également contesté la répartition du temps de parole mais au lieu de s’en prendre au Conseil supérieur de l’audiovisuel, il s’en est pris à la journaliste. Quand celle-ci lui a accordé la parole, le sénateur de l’Essonne a préféré passer son tour en lui rétorquant : "Allez au diable !"

Arlette Chabot prise pour cible par Mélenchon

Arlette Chabot a rappelé à plusieurs reprises que le temps de parole n’obéissait pas à la règle égalitaire qui prévaut lors des campagnes présidentielles. En l’occurrence, le CSA a instauré une "règle d’équité" entre les huit participants. À savoir que chaque liste a droit à un temps de parole en rapport avec son poids politique tel qu’issu des précédentes élections. Si bien qu’en réunissant huit ténors sur un même plateau, Arlette Chabot devait veiller à ce que les représentants des "grands partis" aient davantage de place que leurs challengers... Un exercice très délicat et qui confine à l’absurde. Rappelons qu’Arlette Chabot y était contrainte par le CSA. Pour Jean-Luc Mélenchon, les fautifs sont les responsables de France Télévisions. "Nous, on nous a mis derrière le rideau parce que, nous, on est les pauvres, on vient pour le café, parce que les têtes d’oeuf du coin ont décidé que nous, on était les petits", a encore lancé le leader du Front de Gauche.

Quant à François Bayrou, il assume son empoignade avec Daniel Cohn-Bendit qu’il a accusé implicitement de complaisance pédophile ( voir notre article ). Son allusion faisait référence à un ouvrage, Le Grand Bazar , publié par le leader écologiste en 1975 et dans lequel il confiait ne pas avoir repoussé des caresses d’enfants... Des écrits que Cohn-Bendit a regrettés depuis lorsque ce livre a resurgi du passé en 2001. François Bayrou affirme ne pas pratiquer "la politique des regrets". "Cette colère-là n’est pas dans la pratique politique habituelle, mais elle me ressemble, elle dit quelque chose qui est profond en moi", a poursuivi le député des Pyrénées-Atlantiques.

Bayrou ne regrette pas ses propos

Une attaque pesée, réfléchie, préméditée ? Selon Jean-Luc Mélenchon, Bayrou a "très foidement" calculé son coup. Le leader du Modem, dépassé dans les sondages par Cohn-Bendit, s’en défend en expliquant avoir lu le livre Le Grand Bazar dans les jours qui précédaient le débat. Un ouvrage qu’il qualifie d’"odieux, insupportable, inacceptable". Auparavant, "j’ignorais l’existence du livre et je n’avais pas suivi la polémique" en 2001, a-t-il ajouté. "Mon intention n’était pas du tout de l’évoquer, mais c’est l’explosion (d’injures) dans laquelle nous étions qui a entraîné cette irruption."

Jean-Luc Bennahmias, l’un des partisans de Bayrou, et ancien écologiste lui-même, tente d’éteindre l’incendie entre les deux hommes. François Bayrou et Daniel Cohn-Bendit sont "deux personnes extrêmement respectables", assure-t-il en estimant qu’ils devaient "se voir le plus rapidement possible" après leur empoignade télévisée.

Par Emmanuel Berretta

5) Européennes : le rôle d’Arlette Chabot dans le débat télévisé remis en cause (article du Monde)

L’émission "A vous de juger", présentée comme le dernier grand débat politique des élections européennes, n’en finit pas de susciter la controverse. Après l’empoignade entre François Bayrou et Daniel Cohn-Bendit, c’est le rôle et l’impartialité de la journaliste qui est remis en cause. Au cours de l’émission, jeudi, plusieurs participants ont vivement interpellé Mme Chabot, que ce soit sur le temps de parole des uns et des autres ou l’utilisation des sondages présentés au cours de la diffusion.

Parmi les plus remontés, le leader du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui a accusé les responsables du service public de s’être comportés "d’une manière indigne depuis le début de la campagne". Pendant le débat, ils "ont rendu tout le monde enragé", a poursuivi le sénateur, vendredi sur RMC. "Nous, on nous a mis derrière le rideau parce que, nous, on est les pauvres, on vient pour le café, parce que les têtes d’œuf du coin ont décidé que nous on était les petits", s’est-il emporté. Si le débat a rapidement tourné à "la foire d’empoigne", c’est à ses yeux la faute d’Arlette Chabot, comparée à "une boule dans un flipper".

"PERTURBATEURS DE SERVICE"

Interrogée par Le Figaro.fr, la journaliste a assumé son rôle, rejetant la faute sur "certains politiques [qui] ne jouent pas le jeu et s’amusent à faire les perturbateurs de service, à tout commenter, à interrompre les gens, le tout sur un ton insupportable". Sans le nommer directement, la journaliste s’en prend à son principal accusateur, M. Mélenchon, qui lui a lancé un "allez au diable !" pendant l’émission. "Il n’arrêtait pas de gêner la compréhension du débat pour les téléspectateurs et pour tout le monde (...). Je trouve ça indigne de sa part", a regretté Mme Chabot.

Quant au violent échange entre François Bayrou et Daniel Cohn-Bendit, Arlette Chabot estime que "cela ne regarde qu’eux". Ce n’est pas l’avis de Jean-Luc Mélenchon, qui prédit que cet épisode sera "le peu que les gens vont retenir". "C’est décevant, on a tellement de choses passionnantes à raconter, à discuter, à s’opposer, regrette-t-il. Rien de tout cela, il ne reste que des chienneries, des batailles (...), c’est pas l’idée que je me fais du débat politique."

Le Monde.fr, avec AFP

6) Altercation : Mélenchon critique Chabot Article Le Figaro

Jean-Luc Mélenchon, tête de liste du Front de Gauche aux européennes dans le Sud-Ouest, a accusé aujourd’hui la journaliste Arlette Chabot d’avoir organisé le débat télévisé jeudi soir sur France 2 de telle manière qu’il a tourné à "la foire d’empoigne" entre les huit ténors invités.

"Le service public" de l’audiovisuel "se comporte d’une manière indigne depuis le début de la campagne" pour le scrutin du 7 juin, a déclaré M. Mélenchon sur RMC. Ses responsables "ont rendu tout le monde enragé", a-t-il dit à propos de l’émission "A vous de juger" jeudi soir qui s’est déroulée dans une ambiance électrique donnant lieu notamment à une empoignade entre le président du MoDem François Bayrou et le chef de file d’Europe Ecologie en Ile-de-France Daniel Cohn-Bendit.

On a, selon M. Mélenchon, donné la part belle aux grandes formations : "nous, on nous a mis derrière le rideau parce que, nous, on est les pauvres, on vient pour le café, parce que les têtes d’oeuf du coin ont décidé que nous on était les petits", a-t-il lancé.

Il a accusé la journaliste Arlette Chabot, qui était "comme une boule dans un flipper", d’avoir organisé le débat de telle manière qu’il a tourné à "la foire d’empoigne". Lors de l’émission, le sénateur de l’Essonne, qui se plaignait de ne pouvoir assez s’exprimer avait lâché : "Allez au diable !", à l’adresse de la journaliste lorsqu’elle lui avait donné la parole.

M. Mélenchon a jugé que l’attaque de François Bayrou accusant Daniel Cohn-Bendit de complaisance avec la pédophilie était "très froidement calculée". "C’est un vrai guerrier quoi, et Cohn-Bendit, il a surréagi et donc, en principe, en télé, c’est mortel, celui qui surréagit perd le match", a-t-il dit.

"Le peu que les gens vont retenir" de ce débat "c’est une histoire entre Bayrou et Cohn-Bendit, c’est décevant, on a tellement de choses passionnantes à raconter, à discuter, à s’opposer". "Rien de tout cela, il ne reste que des chienneries, des batailles, moi je le regrette c’est pas l’idée que je me fais du débat politique".


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