Mélenchon quitte le PS et crée une "nouvelle force" (Le Monde, Libération, Le Figaro, L’Humanité, Nouvel Obs, L’Express)

lundi 10 novembre 2008.
 

1) Mélenchon claque la porte du PS et crée une "nouvelle force" Article du monde

Jean-Luc Mélenchon a décidé de tourner la page du Parti socialiste. Celle de ses vingt ans de militantisme, qu’il a parcourue de la section de Montaigu dans le Jura jusqu’au bureau national. Et aussi celle de sa voix restée minoritaire dans un parti qu’il juge définitivement coupé du peuple de gauche. Avec son allié le député du Nord Marc Dolez, le sénateur de l’Essonne a annoncé, vendredi 7 novembre, au lendemain des résultats du vote des militants, qu’il quittait le PS. "Avec trois motions qui disent la même chose, représentant 80 % des suffrages, l’orientation prédominante au PS est confirmée. L’ancienne majorité élargit son assise et ceci avec une motion, celle de Ségolène Royal, qui se prononce pour des alliances avec le centre", ont-ils assuré en duo lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale.

Or, pour eux, ces orientations ont mené la social-démocratie européenne à l’échec, tant en Allemagne qu’en Italie. Les deux opposants historiques, déjà alliés lors de la bataille pour le non au référendum européen, alors que le PS faisait campagne pour le oui, estiment que la gauche du parti ne peut plus peser désormais en interne. Ils ont refait leurs comptes : en 2003, au Mans, les courants se réclamant de la gauche du PS pesaient 39 % ; en 2005, près de 40 %. Réunis cette fois-ci, ils n’ont obtenu "que" 19 %, disent-ils.

COMPLOT À CIEL OUVERT

"Il est hors de notre portée de peser de quelque façon que ce soit sur l’orientation du PS", constate M. Mélenchon. Les deux hommes, comme leurs troupes respectives, ne veulent plus faire semblant de jouer. Ils n’iront donc pas au congrès de Reims les 14, 15 et 16 novembre. "Pas question de participer à cet immense complot à ciel ouvert qui va décider qui va diriger le PS", grince le sénateur.

Ils veulent désormais créer une "nouvelle force", un "parti sans concession avec la droite", en s’adressant à "tous ceux qui sont disponibles à gauche", et particulièrement ceux qui s’étaient retrouvés dans la campagne du non au référendum, en mai 2005, puis dans la recherche d’une candidature unitaire à la présidentielle. Le profil de ce futur parti n’est pas encore clairement défini. Il le sera un peu plus le 12 novembre après consultation des militants ce week-end. Ce sera un parti "républicain, unitaire, sans concession avec le capitalisme et qui a vocation à gouverner", précise tout de même François Delapierre, bras droit de M. Mélenchon. Un site lui est déjà dédié.

En attendant de trouver des partenaires pour le lancer, les deux démissionnaires veulent poser une première pierre pour les élections européennes de juin 2009. Ils lancent donc un appel en direction du PCF, mais aussi du Nouveau Parti anticapitaliste d’Olivier Besancenot, pour la constitution d’un "front de gauche" afin de constituer des listes communes. Jean-Luc Mélenchon sait qu’il trouvera un écho au Parti communiste, qui avait lancé un appel similaire lors de son dernier conseil national le 24 octobre.

Sylvia Zappi

2) Mélenchon et Dolez quittent le PS Article de Libération

Ces deux représentants de l’aile gauche du PS quittent le parti pour créer un nouveau mouvement « sans concession face à la droite ».

Le sénateur Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez, député du Nord, de l’aile gauche du PS, ont annoncé aujourd’hui qu’ils quittaient le Parti socialiste pour créer un nouveau mouvement « sans concession face à la droite », après la victoire de la motion de Ségolène Royal.

« Par fidélité à nos engagements, nous prenons notre indépendance d’action. Nous quittons le Parti socialiste », ont déclaré dans un communiqué les deux élus, partisans de la motion de Benoît Hamon, qui a obtenu autour de 19% hier soir lors du vote des militants socialistes en vue du Congrès de Reims.

Les deux parlementaires ont annoncé « la construction d’un nouveau parti de gauche » et appelé « à la constitution d’un front de forces de gauche pour les élections européennes ». « Nous prenons nos responsabilités. Dans la crise du capitalisme, notre pays a besoin d’une autre voix à gauche », disent-ils.

Les deux responsables entendent « porter publiquement (leur) conception du combat républicain et socialiste, sans concession face à la droite, au capitalisme et leur irresponsabilité destructrice contre la société humaine et l’écosystème ».

Le résultat du vote, selon eux, « est sans ambiguïté : les trois motions issues de la majorité sortante du Parti arrivent en tête » et obtiennent « 80% des suffrages ». « La motion de Ségolène Royal l’emporte avec sa proposition d’alliance au centre ». « Le score respectable de la gauche du parti » défendue par Hamon « n’y change rien malheureusement », ajoutent-ils.

Selon eux, « les orientations qui dominent la social-démocratie européenne l’ont "emporté" alors qu’elles conduisent partout à l’échec. Elles avalisent l’Europe du traité de Lisbonne, les alliances changeantes, l’abstention face à la droite, et refusent de mettre en cause le capitalisme ».

« Nous refusons de nous renier en participant à des complots et des combinaisons tactiques » car, selon eux, « quels que soient les arrangements qui sortiront du Congrès de Reims, la future direction du PS appliquera l’orientation majoritaire en particulier quand viendront les prochaines élections européennes ».

« Nous décidons d’engager avec tous ceux qui partagent ces orientations la construction d’un nouveau parti de gauche et nous appelons à la constitution d’un front de forces de gauche pour les élections européennes », affirment-ils en rappelant l’expérience en Allemagne où l’ancien ministre Oskar Lafontaine a quitté le parti social-démocrate (SPD) pour construire avec notamment des ex-communistes un parti d’extrême-gauche « Die Linke », remportant des succès électoraux notables.

3) Mélenchon quitte le PS Article du Figaro

Prenant acte du choix des militants, il va créer « un nouveau parti de gauche » en compagnie du député du Nord Marc Dolez qui rend également sa carte.

Le sénateur de l’Essonne Jean-Luc Mélenchon a annoncé vendredi qu’il quittait le Parti socialiste en compagnie du député du Nord Marc Dolez, après la victoire de la motion de Ségolène Royal. Comme le révélait Le Figaro dans son édition de vendredi, les deux hommes vont créer « un nouveau parti de gauche » qui sera, affirment-ils, « sans concession face à la droite ».

« Nous refusons de nous renier en participant à des complots et des combinaisons tactiques », expliquent les deux élus dans un communiqué intitulé « Ca suffit comme ça ». « Par fidélité à nos engagements, nous prenons donc notre indépendance d’action. Nous quittons le Parti socialiste », affirment les deux responsables, partisans de la motion de Benoît Hamon, qui a obtenu jeudi soir autour de 19%. « Le score respectable de la gauche du parti » défendue par Hamon « n’y change rien malheureusement », ajoutent-ils.

Situés à la gauche du PS, les deux responsables entendent « porter publiquement (leur) conception du combat républicain et socialiste, sans concession face à la droite, au capitalisme et leur irresponsabilité destructrice contre la société humaine et l’écosystème ». Cette démarche les conduit donc à construire « un nouveau parti de gauche ». Ils invitent « tous ceux qui partagent ces orientations » à les rejoindre.

« Une autre voix à gauche »

Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez ont pris acte du vote des militants estimant notamment que les trois motions arrivées en tête -celles de Ségolène Royal, Bertrand Delanoë et Martine Aubry- « avalisent l’Europe du traité de Lisbonne, les alliances changeantes, l’abstention face à la droite, et refusent de mettre en cause le capitalisme. Ce résultat est sans ambiguïté ». C’est pourquoi, ils ont voulu prendre « leurs responsabilités », considérant que « dans la crise du capitalisme, notre pays a besoin d’une autre voix à gauche »...

4) Mélenchon et Dolez quittent le PS Article de L’Humanité

Le sénateur de l’Essone Jean-Luc Mélenchon et le député du Nord Marc Dolez ont annoncé vendredi leur décision de quitter le Parti socialiste après la victoire relative de Ségolène Royal lors du vote des motions.

Dans un communiqué, ces deux responsables de l’aile gauche du Parti socialiste expliquent vouloir construire "un nouveau parti de gauche" qui serait "sans concession face à la droite." "Par fidélité à nos engagements, nous prenons notre indépendance d’action. Nous quittons le Parti socialiste", écrivent-ils. Lire ici l’intégralité de leur communiqué.

Les deux élus soutenaient la motion de Benoît Hamon, qui a obtenu jeudi soir autour de 19% et occupe la quatrième position avec une motion très marquée à gauche.

Pour Jean-Luc Mélenchon, opposant déterminé au traité européen de Lisbonne, et Marc Dolez, l’arrivée en tête de la motion de Ségolène Royal après le vote des militants marque une victoire des "orientations qui dominent la social-démocratie européenne" et qui "conduisent partout à l’échec."

"Nous refusons de nous renier en participant à des complots et des combinaisons tactiques. Car quels que soient les arrangements qui sortiront du Congrès de Reims, la future direction du PS appliquera l’orientation majoritaire en particulier quand viendront les prochaines élections européennes", écrivent-ils. "FRONT DE GAUCHE" AUX EUROPEENNES

"C’est en prenant au sérieux les résultats du vote que nous nous sommes dit que d’aucune manière nous n’accepterions de participer à je ne sais quelle sacro-sainte union du ’tout sauf’", a déclaré Jean-Luc Mélenchon.

"Nous mettons nos pas dans ceux d’Oskar Lafontaine", a-t-il déclaré en se référant au parti de gauche allemand die Linke (la gauche) animé par l’ancien dirigeant social-démocrate.

Jean-Luc Melenchon s’est donc déclaré favorable à la formation d’un "front de gauche" pour les élections européennes de 2009 avec le Parti communiste et éventuellement le futur Nouveau parti anticapitaliste (NPA) que doit lancer le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR, extrème gauche), Olivier Besancenot.

Le député PCF des Hauts-de-Seine Roland Muzeau a fait part "à titre personnel" de son "plus vif intérêt" pour cette annonce.

A noter enfin que le député Marc Dolez a annoncé qu’il allait rejoindre le groupe de la gauche démocrate et républicaine (GDR, PC, Verts et divers gauche). Le sénateur Jean-Luc Mélenchon a dit réfléchir pour savoir s’il rejoindrait ou non le groupe communiste et républicain de la haute assemblée.

5) Mélenchon et Dolez quittent le PS Article du Nouvel Obs

Le sénateur et le député, partisans de la motion Hamon, ont annoncé qu’ils quittaient le Parti socialiste pour créer un mouvement "sans concession face à la droite", après la victoire de la motion de Ségolène Royal.

Le sénateur Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez, député du Nord, de l’aile gauche du parti, ont déclaré vendredi 7 novembre dans un communiqué qu’ils quittaient le PS pour créer un nouveau mouvement "sans concession face à la droite", après la victoire de la motion de Ségolène Royal lors du vote des militants.

"Par fidélité à nos engagements, nous prenons notre indépendance d’action. Nous quittons le Parti socialiste", ont déclaré les deux élus, partisans de la motion de Benoît Hamon, qui a obtenu jeudi soir autour de 19%.

Ils ont annoncé "la construction d’un nouveau parti de gauche" et appelé "à la constitution d’un front de forces de gauche pour les élections européennes".

"Nous prenons nos responsabilités. Dans la crise du capitalisme, notre pays a besoin d’une autre voix à gauche", disent-ils.

Les deux responsables entendent "porter publiquement (leur) conception du combat républicain et socialiste, sans concession face à la droite, au capitalisme et leur irresponsabilité destructrice contre la société humaine et l’écosystème".

Le modèle du parti allemand "Die Linke"

Selon eux, le résultat du vote "est sans ambiguïté : les trois motions issues de la majorité sortante du Parti arrivent en tête" et obtiennent "80% des suffrages". "La motion de Ségolène Royal l’emporte avec sa proposition d’alliance au centre".

"Le score respectable de la gauche du parti" défendue par Hamon "n’y change rien malheureusement", soulignent-ils.

Selon eux, "les orientations qui dominent la social-démocratie européenne l’ont ’emporté’ alors qu’elles conduisent partout à l’échec. Elles avalisent l’Europe du traité de Lisbonne, les alliances changeantes, l’abstention face à la droite, et refusent de mettre en cause le capitalisme".

"Nous refusons de nous renier en participant à des complots et des combinaisons tactiques" car, "quels que soient les arrangements qui sortiront du Congrès de Reims, la future direction du PS appliquera l’orientation majoritaire en particulier quand viendront les prochaines élections européennes".

"Nous décidons d’engager avec tous ceux qui partagent ces orientations la construction d’un nouveau parti de gauche et nous appelons à la constitution d’un front de forces de gauche pour les élections européennes", affirment-ils en rappelant l’expérience en Allemagne où l’ancien ministre Oskar Lafontaine a quitté le parti social-démocrate (SPD) pour construire avec notamment des ex-communistes un parti d’extrême-gauche "Die Linke", remportant des succès électoraux notables.

6) Jean-Luc Mélenchon quitte le PS Article de L’Express

Le sénateur Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez, député du Nord, de l’aile gauche du parti, ont annoncé vendredi qu’ils quittaient le Parti socialiste pour créer un nouveau mouvement "sans concession face à la droite", après la victoire de la motion de Ségolène Royal.

"Par fidélité à nos engagements, nous prenons notre indépendance d’action. Nous quittons le Parti socialiste", ont déclaré les deux élus, partisans de la motion de Benoît Hamon, qui a obtenu jeudi soir autour de 19%.

Ils ont annoncé "la construction d’un nouveau parti de gauche" et appelé "à la constitution d’un front de forces de gauche pour les élections européennes".

"Nous prenons nos responsabilités. Dans la crise du capitalisme, notre pays a besoin d’une autre voix à gauche", disent-ils.

Les deux responsables entendent "porter publiquement (leur) conception du combat républicain et socialiste, sans concession face à la droite, au capitalisme et leur irresponsabilité destructrice contre la société humaine et l’écosystème".


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