La Restauration (1814 à 1830), théâtre d’arriérés totalitaires et de profiteurs

vendredi 22 mai 2020.
 

CHARLES X précipite sa chute, en 1829, par la nomination du 1er ministre, le Prince de Polignac, fils d’une favorite de Marie-Antoinette, nommé prince par le Saint Siège.

Il nomme l’émigré LA BOURDONNAIS à l’Intérieur : le bras armé de la Terreur Blanche de 1815. Citons l’intéressé : « il faut des fers, des bourreaux, des supplices, défenseur de l’humanité, sachez reprendre quelques gouttes de sang pour en épargner des torrents ! »

Il nomme, le général BOURMONT, le traitre de Waterloo, à la Guerre. En 1815, retirant son armée de la défense de Paris, il a laissé les alliés envahir la capitale. C’est une provocation manifeste !

Avec ce gouvernement, CHARLES X veut revenir avant 1789, effacer la Révolution et l’Empire. Il proclame : « la religion, la justice et Dieu commandent d’anéantir tous ces codes infâmes pour endiguer l’impiété que l’enfer a vomie sur la France ».L’église de Rome soutenait sans réserve les ultras CHARLES X et POLIGNAC.

A partir du 3 janvier 1830, THIERS est le principal instigateur du régime parlementaire de la monarchie parlementaire. Le Roi confie l’exercice du gouvernement à des ministres responsables devant l’Assemblée. A l’époque, l’Assemblée est élue par le régime censitaire, c’est-à-dire par l’élite de l’industrie, de l’armée, des Sciences et des Arts, régime inspiré du positivisme d’Auguste COMTE.

CHARLES X fomente un coup d’état (19 mars, discours au Parlement) GUIZOT rappelle « la Charte » à CHARLES X et fait voter à l’Assemblée, l’adresse des 221- demandant au Roi de respecter la Charte. La Chambre est dissoute le 16 mai. Si on rajoute le marasme économique, tous les ingrédients sont réunis pour la révolte : nombreuses faillites dans l’industrie, le commerce, mauvaises récoltes en 1828, 1829, misère du peuple dans les villes et les campagnes, l’hiver 1829-1830 est rude.

Les pauvres, affamés et sans feu, accusent CHARLES X. La crise s’installe, le Roi invente la diversion de la 1ère guerre d’Algérie : 27.000 marins, 36.000 soldats et cavaliers sont envoyés sur l’autre rive de la Méditerranée pour conquérir Alger.

THIERS n’était pas le seul instigateur du soulèvement, il y eut aussi REMUSAT, CARREL, MIGUET, ETC … de nombreux journalistes, des hommes politiques de 1er plan : LA FAYETTE, le Duc de BROGLIE, Benjamin CONSTANT, LAFITTE, Casimir PERIER….

THIERS, suite à une décision collective des journalistes, rédige « le brûlot », une motion qui se termine par : nous sommes dispensés d’obéir » signée par 44 journalistes de tous bords.


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