Hôpital Solidaires face à la répression syndicale !

dimanche 16 septembre 2018.
 

L’offensive contre les droits syndicaux se poursuit dans tous les secteurs de la société. Dans le privé comme dans le public, les lois Pénicaud ont « libéré les énergies » au sein des directions. Dernières cibles visées par cette chasse aux syndicalistes, Isabelle Bosseman et Frédéric Herrewyn, délégués CGT au Centre hospitalier régional de Lille.

Que leur est-il reproché ? D’avoir voulu renouer le « dialogue social » avec une direction qui refusait toute entrevue. Ces deux dangereux extrémistes ont donc décidé de s’inviter à une séance du conseil d’administration de l’hôpital accompagnés de membres du personnel et du député insoumis Adrien Quatennens.

La réaction ne s’est pas faite attendre : les deux délégués ont été convoqués le 29 août par le DRH en vue d’un conseil de discipline. Un formidable élan de solidarité s’est produit : plus de 400 personnes, militant.es syndicaux, politiques, simples citoyens ont afflué de toute la région et sont venus soutenir Isabelle et Frédéric. Les députés du Nord Adrien Quatennens et Ugo Bernalicis sont venus réaffirmer le total soutien de la France Insoumise aux syndicalistes et ont salué leur dignité.

L’hôpital est attaqué par les gouvernements successifs : les Lois Bachelot, Touraine et la politique menée par Mme Buzyn accentuent la précarité des personnels et dégradent la qualité du service public. Cet hiver, la fréquentation des urgences de Lille a augmenté de 17 % alors que le nombre de soignants et de lits a baissé ! Face à la mobilisation des militant.es, la direction a repoussé l’entretien au 6 septembre.

La motivation des délégués CGT reste intacte : « Nous continuerons à lutter pour que le conseil d’administration soit un espace de dialogue et pas une chambre d’enregistrement qui vient juste entériner les décisions nationales » affirme Frédéric. Isabelle est quant à elle très claire : « Il est plus que jamais nécessaire que les soignants s’organisent collectivement pour défendre leurs droits et pour refuser d’appliquer arbitrairement des décisions qui dégradent la qualité du service ».

Le gouvernement doit entendre le message envoyé : les syndicalistes comme Isabelle et Frédéric sont des lanceurs d’alerte, des lutteurs sociaux qui se mobilisent pour l’intérêt général, pas des voyous ! A chaque fois qu’un travailleur de ce pays verra ses droits fondamentaux attaqués, la France Insoumise marchera à ses côtés.

Julien Poix


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