L’intelligence artificielle face à l’existence d’une possible intelligence extraterrestre.

jeudi 6 mars 2025.
 

La question de l’Existence de vie intelligente dans l’univers.

Au lieu de parler d’une manière générale et abstraite d’intelligence artificielle avec ses avantages, ses inconvénients et ses éventuels dangers nous avons mobilisé ici les cinq logiciels d’intelligence artificielle pour répondre à la même question et pour pouvoir comparer leurs réponses.

Un bon exercice pour un élève de collège ou de lycée serait de faire la synthèse de ces cinq réponses, de mettre en évidence leur complémentarité ou leurs éventuelles contradictions.

Nous avons choisi une thématique demandant à l’IA d’analyser et de synthétiser des données dans un domaine qui reste aux confins de la science actuelle.

Poser une question du type : quels sont les satellites de la planète Pluton par exemple aurait été trop fermé et aurait donné des réponses trop répétitives.

Nous avons complété les réponses sur les conditions d’existence qui n’ont pas été mentionnées. Cela montre ainsi que même en utilisant tous les IA disponible actuellement, on n’a pas forcément une réponse globale exhaustive.

Question : quelles sont les conditions et les probabilités d’existence d’êtres vivants intelligents pouvant construire une civilisation dans l’univers ?

1) Réponse de Chat GPT 3. 5

C’est une question fascinante qui mêle plusieurs disciplines scientifiques, notamment l’astronomie, la biologie, la chimie et même la philosophie. L’émergence de la vie intelligente capable de développer une civilisation dépend de nombreuses conditions, et les probabilités associées sont extrêmement complexes à estimer. Voici une synthèse des facteurs clés impliqués :

1. Les conditions nécessaires à la vie intelligente

a) Les conditions planétaires et environnementales

Une planète habitable  : La planète doit se trouver dans la zone habitable de son étoile, où la température permet à l’eau liquide d’exister.

Taille et composition de la planète : Une planète de taille similaire à la Terre est favorable. Elle doit avoir une atmosphère capable de protéger la vie contre les radiations et de réguler la température.

Stabilité orbitale : Une orbite stable sur des milliards d’années est essentielle pour permettre l’évolution biologique complexe.

Un champ magnétique  : Ce champ protège la planète contre les vents stellaires et les radiations.

b) Les conditions galactiques

Position dans la galaxie : Les systèmes solaires situés trop près du centre galactique peuvent être exposés à de hauts niveaux de radiations. Une position dans les bras spiraux est plus propice.

Métallicité : Une étoile et son système doivent avoir suffisamment d’éléments lourds (métaux) pour former des planètes rocheuses et des molécules complexes.

c) Temps suffisant pour l’évolution

La vie intelligente exige une évolution complexe, qui nécessite des milliards d’années :

La Terre a mis environ 4,5 milliards d’années pour produire des humains, après une longue série d’étapes évolutives.

Il faut donc que le système stellaire reste stable pendant des échelles de temps comparables.

d) Chimie de la vie

Les conditions chimiques doivent permettre la formation de molécules organiques complexes, comme les acides aminés et les bases azotées des acides nucléiques (ADN/ARN).

Un solvant comme l’eau est probablement essentiel pour permettre les réactions biochimiques.

e) Catastrophes évitées

Une civilisation naissante doit survivre aux catastrophes naturelles comme les impacts d’astéroïdes, les supervolcans ou les sursauts gamma.

Une fois intelligente, elle doit également éviter de s’autodétruire (guerres, effondrement écologique, etc.).

2. La probabilité d’apparition de la vie intelligente

On tente souvent d’estimer ces probabilités à l’aide de l’équation de Drake, qui divise le problème en plusieurs facteurs. 𝑝 formule de l’équation de Drake avec des étoiles pour les multiplications :

N = R * fp * ne * fl * fi * fc * L*

Signification de chaque lettre :

N : Nombre de civilisations extraterrestres détectables dans notre galaxie.

R : Taux moyen de formation d’étoiles dans notre galaxie (par an).

fp : Fraction de ces étoiles qui possèdent des systèmes planétaires.

ne : Nombre moyen de planètes potentiellement habitables par système planétaire.

fl : Fraction de ces planètes habitables où la vie apparaît effectivement.

fi : Fraction des planètes avec de la vie où une intelligence évolue.

fc : Fraction des civilisations intelligentes capables de communiquer sur de longues distances.

L : Durée moyenne pendant laquelle ces civilisations émettent des signaux détectables.

b) Chimie prébiotique

Des molécules organiques complexes ont été détectées sur des comètes, de lunes comme Encelade ou Titan, et dans des nuages interstellaires.

Cela suggère que la chimie nécessaire à la vie est relativement commune.

c) Persistance de la vie dans des conditions extrêmes

Sur Terre, des organismes vivants (extrêmophiles) prospèrent dans des environnements extrêmes comme les fonds marins, les déserts, ou près de sources hydrothermales. Cela élargit les conditions envisageables pour l’apparition de la vie.

4. En conclusion : la rareté ou l’abondance de la vie intelligente

L’univers contient environ 200 milliards de galaxies, chacune avec des milliards d’étoiles. Même si les probabilités d’émergence de la vie intelligente sont infimes, le grand nombre de planètes peut compenser cette faible probabilité.

Cependant, il est possible que la vie intelligente soit exceptionnellement rare en raison de goulots d’étranglement dans l’évolution, comme la complexité croissante nécessaire pour atteindre un stade technologique.

La question reste donc ouverte. Des projets comme le SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence) ou des missions visant à explorer des lunes potentiellement habitables (comme Europe ou Encelade) pourraient fournir des réponses dans les décennies à venir.

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2) réponse de Gemini

Il n’y a pas de réponse unique à cette question car elle dépend de nombreux facteurs et de théories scientifiques qui ne sont pas encore toutes prouvées. Cependant, voici quelques éléments à considérer :

Conditions nécessaires à la vie

Présence d’eau liquide  : L’eau est essentielle à la vie telle que nous la connaissons. Elle permet la formation de molécules complexes et la création de réactions chimiques nécessaires à la vie.

Source d’énergie : La vie a besoin d’une source d’énergie pour se développer et se maintenir. Cette source peut être la lumière d’une étoile, la chaleur interne d’une planète ou des réactions chimiques.

Environnement stable  : La vie a besoin d’un environnement stable pour se développer. Cela signifie que la planète ne doit pas connaître de changements trop importants de température, de pression ou de composition chimique.

Éléments chimiques essentiels : La vie a besoin d’un certain nombre d’éléments chimiques pour se former, tels que le carbone, l’hydrogène, l’oxygène et l’azote.

Probabilités d’apparition de la vie

Nombre d’étoiles et de planètes : L’univers contient un nombre immense d’étoiles et de planètes. Il est donc probable que certaines de ces planètes remplissent les conditions nécessaires à la vie.

Complexité de la vie  : La vie peut être très simple, comme des bactéries, ou très complexe, comme les êtres humains. Plus la vie est complexe, plus il est probable qu’elle développe une intelligence et une civilisation.

Durée de vie d’une civilisation  : Les civilisations peuvent apparaître et disparaître en un temps relativement court. Il est donc possible que des civilisations extraterrestres aient existé dans le passé ou existent actuellement, mais que nous ne soyons pas au courant de leur existence.

Théories et modèles

Équation de Drake  : Cette équation tente d’estimer le nombre de civilisations extraterrestres dans notre galaxie. Elle prend en compte des facteurs tels que le nombre d’étoiles, le nombre de planètes par étoile, la probabilité que la vie apparaisse sur une planète habitable et la durée de vie moyenne d’une civilisation.

Paradoxe de Fermi : Ce paradoxe souligne le contraste entre la probabilité élevée de l’existence de civilisations extraterrestres et le manque de preuves de leur existence.

Conclusion

Il est impossible de déterminer avec certitude si des êtres vivants intelligents et développant une civilisation existent ailleurs dans l’univers. Cependant, il est important de noter que de nombreuses conditions sont nécessaires à l’apparition de la vie et au développement d’une civilisation. Plus la vie est complexe, plus il est probable qu’elle développe une intelligence et une civilisation.

Il est également important de se rappeler que notre compréhension de la vie et de l’univers est encore limitée. De nouvelles découvertes scientifiques pourraient nous apporter de nouvelles informations sur la possibilité de vie extraterrestre.

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3) réponse de Chat GPT. 4

La question de l’existence d’êtres vivants intelligents et développant une civilisation dans l’univers est fascinante. Voici quelques aspects à considérer :

Conditions nécessaires

Zone habitable : Les planètes doivent se trouver dans la zone habitable de leur étoile, où la température permet la présence d’eau liquide.

Chimie complexe : Les éléments chimiques nécessaires à la vie, comme le carbone, l’hydrogène, l’azote, l’oxygène, le phosphore et le soufre, doivent être présents.

Atmosphère protectrice  : Une atmosphère capable de protéger la planète des rayonnements cosmiques et de maintenir une température stable.

Temps suffisant : La vie complexe et intelligente nécessite des milliards d’années pour évoluer.

Probabilités

Les probabilités sont difficiles à estimer, mais voici quelques hypothèses populaires :

Équation de Drake : Cette équation tente d’estimer le nombre de civilisations communicantes dans notre galaxie en considérant plusieurs facteurs comme le taux de formation des étoiles, la fraction de ces étoiles ayant des planètes, et la probabilité de développement de la vie.

Paradoxe de Fermi  : Ce paradoxe souligne la contradiction entre la haute probabilité de l’existence d’extraterrestres et l’absence de preuves de leur existence. Il soulève des questions sur les raisons pour lesquelles nous n’avons pas encore trouvé de signes de civilisations extraterrestres.

Rare Earth Hypothesis : Cette hypothèse suggère que les conditions nécessaires à la vie complexe sont très rares et que la Terre est une exception plutôt qu’une norme.

Chaque découverte d’exoplanète apporte de nouvelles données et perspectives sur ces probabilités. C’est un domaine de recherche en constante évolution et particulièrement passionnant !

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4) réponse de Grok (surX)

Pour aborder la question de l’existence d’êtres vivants intelligents capables de développer une civilisation dans l’univers, nous devons examiner plusieurs facteurs et équations, notamment l’équation de Drake. Voici les principaux éléments à considérer :

Conditions nécessaires :

Formation d’étoiles et de planètes :

Il faut que des étoiles se forment pour créer des systèmes planétaires. La probabilité dépend de la densité et de la composition du milieu interstellaire.

Planètes habitables :

Une planète doit se trouver dans la "zone habitable" de son étoile, où l’eau peut exister à l’état liquide. Les caractéristiques géologiques et atmosphériques de la planète influencent également son habitabilité. Émergence de la vie :

La vie doit pouvoir émerger à partir de matières organiques, ce qui implique des conditions chimiques et énergétiques spécifiques. La panspermie (la diffusion de la vie ou de précurseurs de vie à travers l’univers) est également une théorie à considérer.

Évolution de la vie complexe :

La vie doit évoluer vers des formes complexes, ce qui nécessite des millions ou des milliards d’années, et dépend de nombreux facteurs biologiques et environnementaux.

Développement de l’intelligence :

L’intelligence, la conscience de soi, et des capacités de communication sophistiquées doivent apparaître. C’est un processus qui peut être rare ou contingent sur des spécificités évolutives.

Technologie et civilisation :

Pour qu’une civilisation se développe, il faut que l’espèce intelligente puisse manipuler son environnement de manière significative, ce qui inclut l’invention de la technologie.

Probabilités :

Équation de Drake :

L’équation de Drake est utilisée pour estimer le nombre de civilisations extraterrestres dans notre galaxie avec lesquelles nous pourrions entrer en contact. Elle prend en compte :

R ∗  : Le taux de formation d’étoiles appropriées par an dans notre galaxie.

f p  : La fraction de ces étoiles avec des planètes.

n e  : Le nombre moyen de planètes potentiellement habitables par système stellaire.

f l  : La fraction de ces planètes où la vie apparaît.

f i  : La fraction des planètes avec vie où l’intelligence se développe.

f c  : La fraction de civilisations capables de communiquer à travers l’espace.

L  : La durée moyenne pendant laquelle ces civilisations émettent des signaux détectables.

Chaque terme de l’équation est sujet à de larges incertitudes, ce qui rend les estimations très spéculatives. Par exemple :

f l pourrait être très bas si la vie est rare, ou très haut si la vie est une conséquence inévitable de la chimie organique dans des conditions appropriées.

f i et f c sont particulièrement discutables, car l’évolution de l’intelligence et de la technologie communicative n’est pas nécessairement universelle.

Conclusion :

Il n’existe pas de consensus clair sur les probabilités exactes, mais l’univers étant immense (environ 200 milliards de galaxies, chacune avec des centaines de milliards d’étoiles), même des probabilités très faibles suggèrent qu’il pourrait y avoir un grand nombre de civilisations technologiques. Cependant, sans données empiriques solides, ces estimations restent largement spéculatives.

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5) réponse de deep seek (I.A. Chinoise)

La question de savoir si des êtres vivants intelligents et capables de développer une civilisation existent ailleurs dans l’univers est un sujet complexe qui relève de l’astrobiologie, de la cosmologie, et de la philosophie. Plusieurs conditions et probabilités sont souvent discutées dans ce contexte, notamment à travers des concepts comme l’équation de Drake et le paradoxe de Fermi. Voici une analyse des principaux éléments à considérer :

1. Conditions nécessaires pour l’émergence de la vie intelligente

Pour qu’une civilisation intelligente puisse émerger, plusieurs conditions doivent être réunies :

a. Une planète habitable

Zone habitable  : La planète doit être située dans la "zone habitable" de son étoile, où les températures permettent la présence d’eau liquide, essentielle à la vie telle que nous la connaissons.

Stabilité climatique  : Une stabilité climatique sur des milliards d’années est nécessaire pour permettre l’évolution de la vie complexe.

Protection contre les radiations : Un champ magnétique et une atmosphère protectrice sont importants pour protéger la vie des rayonnements cosmiques et solaires.

b. Chimie propice à la vie

Éléments essentiels : La présence d’éléments chimiques comme le carbone, l’hydrogène, l’oxygène, l’azote, et d’autres est cruciale pour former des molécules organiques complexes.

Eau liquide  : L’eau est un solvant universel et joue un rôle clé dans les réactions biochimiques.

c. Temps d’évolution suffisant

L’émergence d’une civilisation technologique nécessite des milliards d’années d’évolution, ce qui implique que l’étoile hôte doit avoir une durée de vie suffisamment longue (comme les étoiles de type G ou K).

d. Événements favorables

L’absence de catastrophes majeures (impacts d’astéroïdes, supernovæ proches, etc.) pendant des périodes prolongées est nécessaire pour permettre le développement de la vie.

2. Probabilités et l’équation de Drake

L’équation de Drake est une formule utilisée pour estimer le nombre de civilisations intelligentes dans notre galaxie avec lesquelles nous pourrions entrer en contact.

3. Le paradoxe de Fermi

Le paradoxe de Fermi soulève la question : "Si des civilisations intelligentes sont probables, pourquoi n’avons-nous trouvé aucune preuve de leur existence ?" Plusieurs hypothèses tentent d’expliquer ce paradoxe :

Civilisations rares : La vie intelligente est extrêmement rare, voire unique.

Auto-destruction : Les civilisations technologiques tendent à s’autodétruire (guerres, changement climatique, etc.).

Barrières technologiques : Le voyage interstellaire ou la communication interstellaire est trop difficile.

Temps d’existence limité : Les civilisations ne durent pas assez longtemps pour entrer en contact les unes avec les autres.

Isolement : Les civilisations pourraient éviter le contact pour des raisons inconnues.

4. Estimations actuelles Nombre de planètes habitables : Le télescope Kepler a identifié des milliers d’exoplanètes, dont certaines dans la zone habitable de leur étoile. On estime qu’il y aurait des milliards de planètes habitables dans la Voie lactée.

Émergence de la vie : La vie sur Terre est apparue relativement rapidement après la formation de la planète, ce qui suggère que l’apparition de la vie pourrait être probable dans des conditions favorables.

Évolution vers l’intelligence : L’évolution de l’intelligence et de la technologie est plus incertaine, car elle dépend de nombreux facteurs contingents.

5. Conclusion Les conditions pour l’émergence d’une civilisation intelligente sont nombreuses et complexes. Bien que les probabilités suggèrent que la vie pourrait être répandue dans l’univers, l’absence de preuves concrètes (paradoxe de Fermi) laisse planer un doute. Les recherches futures, notamment dans le domaine de l’astrobiologie et de la détection de biosignatures, pourraient apporter des réponses plus précises. En attendant, la question reste ouverte et fascinante.

** Fin des réponses de l’intelligence artificielle.

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Quelques informations complémentaires 1) les exo planètes.

La première exoplanète confirmée, 51 Pegasi b, (située à 50 années-lumière) a été découverte en 1995 par Michel Mayor et Didier Queloz.

Fin 2024, plus de 6 200 exoplanètes avaient été identifiées. (CNES.FR) Environ 200 à 300 sont d’une taille semblable à celle de la terre et à une distance la plaçant dans une zone de température vivable. Cela correspond à une quantité de 3 % à 5 % des planètes découvertes.

On estime que 70 à 80 % des étoiles possèdent un système planétaire comprenant au moins 1 planète. On estime que 23 % des étoiles de type solaire possèdent une planète de taille et de distance à l’étoile semblable à la Terre. Comme la galaxie compte entre 100 et 400 milliards d’étoiles, cela correspond à plusieurs milliards de planètes. Mais comme vu ci-dessus, il faut un grand nombre de conditions supplémentaires pour que la vie puisse exister sur cette planète.

* 2) La densité de la planète.

Elle doit être suffisante pour pouvoir retenir une atmosphère. Pour une planète de taille analogue à celle de la terre, la densité doit être d’environ 5 g/cm ³.

Le rôle de la Lune.

Notre satellite naturel, la Lune, joue un rôle de stabilisateur sur les variations d’inclinaison de l’axe de rotation de la terre. Sans cette stabilisation, il pourrait survenir de brusques changements de climat impliquant des températures extrêmes rendant la vie complexe impossible

3) Les facteurs cosmologiques.

Les êtres vivants complexes comme nous doivent contenir des atomes dont la masse atomique est supérieure à celle du fer, comme par exemple le cuivre ou le zinc. Ces atomes qui figurent dans notre corps, dans ce de nos ascendants et de nos descendants ont été synthétisés à l’origine dans une supernova dont les éléments ont été dispersés dans l’espace dans des nuages moléculaires. Les atomes contenus dans le corps humain dont le numéro atomique est supérieur à 26 (fer) ou dont la masse atomique est supérieure à 56 sont relativement rares. Ces éléments sont souvent présents en très faibles quantités mais jouent des rôles spécifiques et essentiels. Voici une liste des principaux concernés :

Zinc (Zn) : Numéro atomique 30 Présent dans de nombreux processus biologiques, comme le système immunitaire, la cicatrisation, la croissance, et la reproduction. C’est un composant de nombreuses enzymes. L’organisme contient environ 2-3 g de zinc, principalement dans les muscles et les os.

Cuivre (Cu) : Numéro atomique 29 Essentiel pour la formation des globules rouges, l’entretien des nerfs, et le fonctionnement du système immunitaire. Il est également nécessaire pour la production d’énergie et la synthèse du collagène. L’organisme contient environ 75-150 mg de cuivre, répartis dans le foie, les muscles et le cerveau. Ces deux métaux doivent être présents en quantité adéquate, car une carence ou un excès peut entraîner des problèmes de santé.

Iode (I) ; Numéro atomique : 53 Rôle : Indispensable à la production des hormones thyroïdiennes (T3, T4).

Sélénium (Se) ; Numéro atomique : 34 Rôle : Co-facteur d’enzymes antioxydantes (glutathion peroxydase) ; protection contre le stress oxydatif.

Molybdène (Mo) ; Numéro atomique : 42 Rôle : Composant d’enzymes métaboliques comme les oxydases (pour détoxifier le corps). Les autres atomes plus légers qui sont à la base de la vie comme le carbone, l’oxygène, l’hydrogène et l’azote ont été synthétisé par nucléosynthèse dans notre étoile, le Soleil, ou une autre étoile dont l’explosion a constitué une partie des composantes d’un nuage moléculaire où s’est constitué le soleil pour ce qui nous concerne. Mais de toute façon, la totalité des êtres pensants matériels de notre univers sont constitués d’atomes fabriqués par les étoiles. C’est notre origine commune.

Expliquons pourquoi des civilisations intelligentes n’ont pu apparaître qu’autour d’étoiles de dernières générations

Les premières étoiles nées après le big-bang (150 millions d’années après celui-ci) jusqu’à quelques centaines de millions d’années se sont formées à partir d’effondrement de nuages d’hydrogène et d’hélium et ne peuvent synthétiser par nucléosynthèse des atomes plus lourds que le fer. C’est lors de l’explosion des étoiles en supernova ou entre collisions d’étoiles à neutrons que peuvent se former des atomes dont la masse est supérieure à celle du fer. Ces supernovas répandent dans l’espace des atomes plus lourds qui se joindront à des atomes plus légers comme l’hydrogène et l’hélium pour former des nuages moléculaires. L’effondrement gravitationnel de ces nuages moléculaires donne naissance à des étoiles de nouvelle génération contenant en leur sein des atomes plus lourds. C’est le cas de notre étoile, le Soleil, qui s’est formée il y a 4,7 à 4,6 milliard d’années avec son cortège planétaire dont la terre fait partie depuis 4,54 milliards d’années. Les atomes qui constituent notre corps sont donc issus d’un processus cosmique complexe. Pour qu’apparaisse ainsi la vie et une forme d’espèce intelligente il faut donc que l’étoile autour de laquelle tourne la planète soit issue de l’effondrement d’un nuage moléculaire et non pas simplement d’un nuage d’hydrogène ou d’hélium.

Une autre contrainte cosmologique et que la matière dans notre univers puisse se complexifier il faut donc que les quarks puissent s’assembler pour former des protons ou des neutrons, que les protons et neutrons puissent s’assembler pour former des noyaux atomiques et enfin que ce noyau puisse capturer des électrons pour former des atomes constituant la matière baryonique dont la liste des atomes figure dans le tableau périodique des éléments. Ensuite, grâce à leurs cortège électronique, il faut que ces atomes s’assemblent pour former des molécules et que celle-ci s’assemble encore pour former des molécules encore plus complexes. Cela implique que les valeurs de ce que l’on appelle les constantes cosmologiques soit dans un intervalle numérique précis : intensité de l’interaction forte, de la force électromagnétique, de la force gravitationnelle, masse et charges d’un proton, vitesse d’expansion de l’univers, et vitesse de la lumière. Sans cette limitation des valeurs dans des intervalles précis, la complexification de la matière est impossible dans l’univers et par conséquent sans cette limitation la vie ne pourrait pas exister. On ne connaît pas les raisons de cette fixation des valeurs des paramètres cosmologiques pour certaines valeurs ou certains intervalles.

*

Ainsi l’apparition de la vie et d’êtres intelligents et conscients sur une planète nécessitent un nombre de contraintes considérables. La probabilité d’apparition de la vie et d’une civilisation en considérant un nombre restreint d’étoiles et de planètes est donc quasi nulle mais elle devient plus importante si l’on considère des dizaines de milliards de planètes. L’humain, être pensant incroyablement complexe résultats d’une évolution longue et complexe et tout aussi fragile et éphémère puisque sa vie, supposé d’un siècle, ne dure que 0,3 secondes si l’on rapporte la durée de l’univers à un an.

*

Communication entre civilisations dans l’univers.

La vitesse de la lumière étend indépassable et limitée à 300 000 km/s (299 792 458m/s), les distances entre étoiles se content en années-lumière, milliers, millions, milliards d’années-lumière, à la vitesse de la lumière il faudrait des siècles, des millénaires et des millions d’années de voyage pour rencontrer une autre civilisation, dans l’état actuel de la science. C’est la raison pour laquelle les scientifiques se tournent vers la possibilité de réception d’ondes radio émises par des civilisations extraterrestres. Une onde radio se propageant la vitesse de la lumière, c’est la source d’émission se situe à 1000 années-lumière, cela signifie que la civilisation détectée à émises sont signal il y a 1000 ans..

Abordons maintenant cette question.

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À l’écoute de civilisations extraterrestres

Le projet SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence) et ses initiatives analogues visent à détecter des signaux provenant de passionnants civilisations extraterrestres. Ces projets analysent des signaux radio et, plus récemment, des signaux optiques dans l’espoir de trouver des transmissions artificielles.

Bandes de fréquences analysées Le choix des bandes de fréquences repose sur plusieurs facteurs scientifiques et pratiques :

La "bande de l’eau" (1,42 GHz) :

Cette bande correspond à l’émission de l’hydrogène neutre, l’élément le plus abondant dans l’univers, et est considérée comme une région "universellement logique" pour transmettre des signaux. Les fréquences autour de cette bande (1,42 à 1,72 GHz) sont peu perturbées par les émissions naturelles et les interférences terrestres. Large spectre entre 1 GHz et 10 GHz :

Ce spectre, souvent appelé le "trou micro-onde", est privilégié car il est relativement calme, avec peu de bruit cosmique ou d’absorption atmosphérique. Fréquences optiques :

Les lasers infrarouges ou optiques puissants, dirigés intentionnellement vers la Terre, pourraient également être détectés par des télescopes équipés de détecteurs rapides et sensibles. Nombre de détecteurs et technologies utilisées Les technologies déployées pour SETI sont impressionnantes et incluent :

Radiotélescopes :

Les radiotélescopes géants tels que l’Arecibo (avant son effondrement), le radiotélescope de Green Bank (GBT) et le Allen Telescope Array (ATA) sont équipés pour analyser simultanément plusieurs millions de fréquences étroites. Allen Telescope Array (ATA) : Conçu spécifiquement pour SETI, il utilise 42 antennes fonctionnant ensemble pour surveiller de vastes portions du ciel. Instruments à spectromètres multicanaux :

Des spectromètres capables de diviser les signaux reçus en milliards de canaux de très faible largeur (de l’ordre du Hz) permettent d’analyser des signaux à haute résolution. Exemple : SETI Institute utilise des spectromètres pouvant traiter des centaines de millions à des milliards de canaux simultanément. Réseaux optiques et lasers :

Les projets comme Breakthrough Listen utilisent des télescopes optiques équipés pour détecter des impulsions laser très courtes (nanosecondes), indicatives d’une transmission intentionnelle. Initiatives majeures en cours Breakthrough Listen :

Financé par l’initiative Breakthrough, ce programme est l’un des plus ambitieux, analysant des milliards de canaux dans une bande large de 1 GHz à 12 GHz. Il utilise des télescopes tels que le Green Bank Telescope et le Parkes Telescope en Australie. SETI@home :

Un projet de calcul distribué, permettant à des particuliers d’analyser des données SETI sur leurs ordinateurs personnels. Bien qu’il soit en pause depuis 2020, il reste une initiative emblématique. MeerKAT et SKA :

Ces réseaux de radiotélescopes en Afrique du Sud et en Australie, avec des milliers de détecteurs, permettront d’amplifier les recherches SETI en couvrant d’immenses portions du ciel et en surveillant des millions de fréquences simultanément. Perspectives Les projets SETI continuent de bénéficier de nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle pour analyser les données en masse et détecter des signaux potentiels. L’ajout des signaux optiques et infrarouges élargit également le spectre d’investigation, augmentant les chances de découvrir une communication extraterrestre. Les données collectées sont analysées à l’aide d’algorithmes sophistiqués et d’intelligence artificielle pour identifier des signaux potentiellement artificiels parmi le bruit cosmique naturel.

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Annexe

Qui est Hervé DeBebonrivage ? https://www.gauchemip.org/spip.php?...

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Hervé Debonrivage


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