Liban. Une journée rythmée par le sifflement des bombes, le bruit des explosions et les cris de douleur des blessés et des agonisants. Ce lundi 23 septembre, 274 personnes ont été tuées par l’armée d’invasion israélienne et 1 024 blessées, selon un bilan du ministère de la Santé du pays. Environs 5 000 blessés « en moins d’une semaine » sont à dénombrer. Après les assassinats aux bipers et talkies-walkies, les frappes israéliennes ont touché la Bekaa à l’est et le sud du pays. Le ministère compte des femmes, des enfants et des secouristes parmi les victimes des frappes. En fin de matinée, le Premier ministre du pays parlait d’un « plan de destruction » israélien.
Dans les régions visées, les écoles ont été fermées ce lundi et également mardi. Il a été demandé aux hôpitaux des régions visées de « suspendre toutes les interventions chirurgicales non urgentes ». Selon L’Orient le jour, « une forte explosion a été constatée et filmée par des médias libanais dans les hauteurs du village de Kartaba (District de Jbeil, au nord de Beyrouth) » en fin d’après-midi. Des milliers d’habitants fuient les bombardements dans le sud du pays, espérant trouver refuge à Beyrouth. Près de Saïda, à 30 minutes au sud de la capitale, des voitures remplies de familles étaient coincées par des embouteillages monstres.
« La région est au bord d’une catastrophe imminente », affirme Jeanine Hennis-Plasschaert, coordinatrice spéciale de l’ONU pour le Liban. António Guterres, secrétaire général de l’ONU, s’alarme du risque d’un « autre Gaza » au Liban. Sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon dénonce le « massacre de masse au Liban par l’armée d’invasion de Netanyahu ». Notre brève.
Les Libanais sont forcés de quitter le sud du pays
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