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Dans un communiqué publié hier, LFI a décidé de suspendre toute discussion sur la formation d’un gouvernement du Nouveau Front Populaire, « tant que la candidature unique à l’Assemblée nationale ne sera pas acquise et que le vote n’aura pas eu lieu ». Évidemment, il a fallu très peu de temps à certains journalistes mal avisés pour réduire cette information à « LFI suspend toute discussion avec ses partenaires ».
Quoi de mieux comme déformation de l’information pour accuser les insoumis d’être soi-disant des saboteurs du Nouveau Front Populaire ? Un refrain médiatique qui reboucle. Ce, alors qu’ils ont soutenu la proposition des communistes de porter Huguette Bello à Matignon et qu’ils martèlent la nécessaire application du programme, sans arrangements quelconques, sur lequel les députés du NFP ont été élus.
Pour les insoumis, l’objectif est clair : faire échec aux manoeuvres du chef de l’État comptant sur le vote de la présidence de l’Assemblée nationale pour imposer une figure qui effacerait la victoire du Nouveau Front Populaire dans les urnes. Ne reconnaissant déjà pas les résultats des législatives, le chef de l’État fait maintenant tout pour que le Nouveau Front Populaire n’obtienne pas le « perchoir », poste-clé de l’Assemblée nationale.
Selon Emmanuel Macron, cette élection « sera une clarification réelle » des rapports de force au Palais Bourbon. Cela étant dit, l’enjeu d’une candidature unique à ce poste est fondamental pour le Nouveau Front Populaire. « Nous devons déjouer le coup de force anti-démocratique d’Emmanuel Macron. Le vote de jeudi est déterminant pour l’avenir du pays. Il est indispensable que le Nouveau Front Populaire se mette d’accord sur une candidature commune pour la présidence de l’Assemblée nationale », a souligné Manuel Bompard sur France ce 16 juillet.
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