Opération « Une semaine pour gagner »

mercredi 10 juillet 2024.
 

Le premier tour des élections législatives a acté la situation politique du pays et sa division en deux blocs : l’extrême droite représentée par le RN et ses alliés d’un côté, et le Nouveau Front Populaire, bloc populaire et humaniste de l’autre. Le 7 juillet, le pays aura donc le choix entre ces deux blocs. Seul le Nouveau Front Populaire peut l’emporter face au RN, tourner la page du macronisme et gouverner le pays.

La possibilité de voir l’extrême droite arriver au pouvoir plonge des millions de Français dans l’angoisse. Les insoumis et le Nouveau Front Populaire ont décidé de transformer cette colère en action. Depuis le lundi 1ᵉʳ juillet au matin, des milliers d’entre eux sont sur le terrain. Une opération nationale a été lancée par LFI pour déployer les milliers de nouvelles forces militantes à travers le pays dans les circonscriptions stratégiques. Avec l’opération « Une semaine pour gagner », les militants entendent bien tout changer en quelques jours. Notre brève.

Un déploiement massif et inédit – Opération « Une semaine pour gagner » Dès le lendemain du premier tour, au petit matin, les insoumis étaient sur le front. Face à la propagande médiatique qui annonce déjà le Rassemblement national grand vainqueur, la France d’en bas s’organise. Avec 8,9 millions de voix, et une percée historique dans la jeunesse et les quartiers populaires, le Nouveau Front Populaire peut l’emporter dans quelques jours. En témoignaient déjà les plus de 50 000 personnes ayant rejoint la France insoumise après le 9 juin. En témoigne à nouveau les milliers de nouveaux jeunes – et moins jeunes – rejoignant le Nouveau Front Populaire et se demandant comment aider dans les quelques jours décisifs qui suivent.

Pour organiser cette force militante renouvelée et plus déterminée que jamais, la France insoumise a lancé une grande opération nationale « Une semaine pour gagner ». Un objectif : envoyer des convois entiers de militants aux quatre coins du pays pour faire la différence dans les circonscriptions qui feront basculer l’élection du 7 juillet. Avec déjà une vingtaine d’élus au premier tour, les insoumis ont la possibilité d’en élire des dizaines de nouveaux, et de conserver leurs 75 députés de combat.

Dans chacune de ces circonscriptions, la mobilisation militante doit être sans faille ; d’où l’idée d’organiser un renfort méthodique avec des centaines de volontaires. Une grande opération de solidarité nationale pour faire front, et élire un maximum de députés du Nouveau Front Populaire pour barrer la route à l’extrême droite et tourner la page de Macron. À la manière des caravanes populaires, pierre angulaire de la stratégie et du déploiement insoumis, des dizaines d’étapes sont organisées à travers la France. Et cette fois, en l’espace de quelques jours seulement. Une effervescence rarement vue sur le terrain, à la hauteur de l’enjeu historique de ces élections.

Pour aller plus loin : LFI – Une vingtaine d’élus au premier tour, la stratégie victorieuse des insoumis

D’Amiens à Creil en passant par Elbeuf : les insoumis sillonnent le pays en un temps record Depuis le début de la semaine, plusieurs bus, cars, voitures et trains remplis de militants sont donc partis passer une journée ou un après-midi sur le terrain auprès des candidats du Nouveau Front Populaire en campagne. À Poitiers, c’est Valérie Soumaille qui a accueilli dès mardi matin une trentaine de militants déterminés à la faire réélire. « Ce renfort organisé par la France insoumise est extrêmement important pour nous ! Rejoignez nous ! » a-t-elle déclaré pour L’insoumission. Pour les militants, c’est un engagement plus que nécessaire : « On vient donner du renfort pour ce moment historique. Tous les militants doivent être au rendez-vous, se disperser partout dans le pays, il faut se rendre utile ! » témoignait Aaron en direct de Poitiers.

D’autres convois ont été organisés en direction de Rouen pour soutenir la candidate LFI Alma Dufour, à Angers pour soutenir le candidat Léo Metayer, à Amiens, avec Zahia Hamdane, ou encore à Caen (Emma Fourreau) et à Creil (Amadou Ka). Pour chacun d’entre eux, c’est carton plein, et une énergie militante débordante.

Localement, les insoumis s’organisent aussi à l’échelle de leur département ou de leur région. En Île-de-France par exemple, les militants se dispatchent dans toutes les circonscriptions stratégiques. D’Amal Bentounsi en Seine-et-Marne à Bérenger Cernon en Essonne, en passant par Louis Boyard : tous les candidats ont déjà reçu des dizaines, voire des centaines de militants chacun pour soutenir leur campagne et continuer de convaincre les électeurs un par un avant le 7 juillet.

Et les insoumis ont un avantage de taille : la vingtaine de députés élus dès le premier tour prennent toute leur part à la bataille, et repartent en campagne partout en France pour soutenir leurs camarades. Clémence Guetté était présente aux côtés de Louis Boyard, Lyes Louffok et Bérenger Cernon ce mardi 2 juillet, avant d’aller soutenir les candidats Sylvain Carrière et Sébastien Rome dans l’Hérault, et Karen Erodi dans le Tarn.

Le député LFI nouvellement réélu Sébastien Delogu est, lui aussi, en campagne partout en France pour soutenir le Nouveau Front Populaire avant le second tour. Il était présent mardi à l’Haÿ-les-Roses aux côtés de Rachel Keke, candidate à sa réélection dans le Val-de-Marne.

Bref, dans toute la France, les Français et les Françaises qui refusent de voir l’extrême droite au pouvoir s’organisent pour convaincre les électeurs du projet du Nouveau Front Populaire. Ils sont des dizaines de milliers à avoir rejoint la France insoumise, et des nouvelles centaines à participer aux actions quotidiennes de l’opération « Une semaine pour gagner » organisée par les insoumis. Des jeunes et des moins jeunes, venant de toute la France, des quartiers populaires, urbains comme ruraux, avec un point commun : une détermination sans faille pour tout changer dès le 7 juillet.


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