Voilà qui explique son silence sur les graves évènements qui touchent la Nouvelle-Calédonie, sa terre natale. Alors que l’archipel traverse une crise d’envergure en raison d’une réforme électorale controversée et rejetée par les indépendantistes du territoire, Christian Karembeu s’est exprimé pour la première fois sur ce sujet au micro d’Europe 1
Si l’ancien footballeur, champion du monde en 1998 avec l’équipe de France, n’a pas pris la parole plus tôt, c’est parce qu’il a été endeuillé durant les violentes émeutes. "J’ai perdu des membres de ma famille. C’est pour ça que je suis resté silencieux. Parce que je suis en deuil", confie Christian Karembeu.
"Deux personnes de ma famille ont été tuées par balle dans la tête. Ce sont des snipers. On espère qu’il y aura des enquêtes et des investigations sur ces meurtres."
Au total, quelque 3.500 effectifs de forces de sécurité seront déployés sur cet archipel de quelque 270.000 habitants engagé depuis 1998 dans un processus d’émancipation de la tutelle française, et où des émeutes ont fait sept morts au total, dont deux gendarmes.
Le détonateur des troubles a été le vote à Paris d’une réforme prévoyant d’élargir le corps électoral local à environ 25.000 personnes établies depuis au moins dix ans en Nouvelle-Calédonie. Les indépendantistes demandent le retrait de ce texte.
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