En cette journée anniversaire du Non à la Constitution européenne, j’ai entendu du matin au soir les mêmes questions. Elles n’étaient pas destinées a éclaircir la situation c’est le moins que l’on puisse dire. Trois types se remarquait. Godillots à crampons "Qu’est devenu le plan B que vous aviez promis ?" Fausse angoisse décliniste : "Avez-vous conscience d’avoir affaibli la France ?" Perfide : "Comment se fait-il que le Non de gauche ne propose pas un candidat commun a l’election ?" ou encore "On ne vous entend plus depuis un an ?". Pour connaître mes réponses, voyez ma tribune que Le Figaro a bien voulu publier après que Le Monde me l’ai refusée.

Les lecteurs de ce blog doivent savoir que le pire est de passer son temps à démentir plutôt qu’à argumenter. Le plan B, l’affaiblissement de la France et le reste sont les remugles venimeux de la médiacratie encore marquée par la gifle que le peuple lui a donné il y a un an. Les plus admirables de duplicité au fil de la journée ont été les perroquets du oui qui ont trouvé le moyen d’affirmer que mes "attaques faciles" contre les médias prouvaient que je doutais de l’intelligence des Français, que ceux-ci ont pourtant démontré en votant le contraire de ce que recommandaient les médias. Génial non ? Comme d’habitude j’ai eu droit aussi aux insinuations du genre "finalement vous utilisez les mêmes méthodes que Le Pen en jouant la victime des médias." mieux vaut compter sur la raison citoyenne pour que les idées fassent leur chemin

Le soir France Inter invite Emmanuelli au téléphone sonne. Il explique que ça ne poserait pas de problème si le candidat PS était issu du Oui. Il affirme ne pas regretter de ne pas avoir participé aux collectifs unitaires pour le Non de gauche vu ce qu’ils sont devenus depuis. Fermer le ban. ...

Faire de l’energie du NON un chemin d’espoir nécéssite donc un ample contournement d’obstacles ou il ne faut compter que sur sa propre détermination.

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