Depuis le jeudi 22 novembre, des grèves, blocages, tentatives de blocage, réunions et manifestations se succèdent de Toulouse à Rodez en passant par Albi, d’Aubin à Gourdon en passant par Decazeville et Cahors.

Il ne s’agit pas encore d’un mouvement massif mais chaque établissement vit chaque jour dans l’ambiance connue du mouvement lycéen, avec des arrêts de travail intempestifs pour partir aux manifestations, des groupes qui parcourent les rues pour faire débrayer d’autres établissements.

Eléments moins habituels : très peu de contact avec des adultes, forte solidarité avec les étudiants, tendance au lien avec les forces politiques (PC, LCR) beaucoup plus rapide qu’en 2005.

La réapparition d’un mouvement étudiant et d’un mouvement lycéen pour la troisième fois en quatre ans pose la question de savoir si la France ne connaît pas une nouvelle phase longue de mobilisation de la jeunesse comme dans les années 1967-1976. La réponse est probablement positive et les attentes exprimées par ces luttes sont bien plus globales que le type de revendication porté par exemple par l’UNEF.

Ci dessous, un article avec photos extrait de La Dépêche (édition aveyronnaise)