Non à la répression des femmes en Iran

mardi 27 novembre 2007.
 

Des millions de lecteurs et spectateurs gardent en mémoire le sort grotesque des filles et femmes iraniennes grace à Marjane Satrapi. Mais le régime des Ayatollahs est toujours en place et toujours aussi inquisiteur, totalitaire et sordide.

Delaram Ali est une femme militante. Elle a été condamnée à 28 mois de prison et 10 coups de fouet pour avoir pris part à une manifestation de protestation en juin 2006 en Iran. Dans un entretien avec un journal officiel, elle a exprimé sa colère contre les gardes de sécurité qui n’ont pas été punis pour l’avoir battue et maltraitée. L’emprisonnement de Delaram a conduit à une manifestation de masse en Iran. Malgré toutes les protestations et les efforts de son avocat, Mme Shirin Ebadi, le régime islamique l’a condamnée à une sentence de prison.

Le régime islamique a augmenté sa vague d’arrestations, d’enlèvements, et de terreur contre les femmes et les militants syndicaux au cours des mois récents. C’est la seule manière dont le régime essaie de réduire au silence dans le pays.

Hannah Abdi, une femme de 21 ans, étudiante à l’université de Payam Noor Bijar, est une autre victime de cette vague de répression. Hanna est l’une des militantes du Mouvement « Un Million de Signatures », campagne pour faire lever l’opinion publique contre les lois anti-féminines en Iran. Hannah a été enlevée à sa famille en septembre 2007 à Sanadaj. Son ordinateur et ses documents sur la campagne ont été ensuite saisis.

Ronak Safar Zade, l’amie de Hanna Abdi a disparu depuis plus d’un mois sans laisser de traces. La mère de Ronak la recherche désespérément sans résultats. La seule réponse a été l’intimidation de la part des autorités.

Il y a bien d’autres militantes féminines en prison pour s’être exprimé, et avoir critiqué les valeurs et les lois anti-féminines de la République Islamique d’Iran. Selon les rapports des femmes militantes, au moins 50 femmes ont été arrêtées au cours des huit mois écoulés. L’organisation de la Libération de Femmes condamne énergiquement la répression et l’arrestation de femmes et de syndicalistes. Une pression internationale doit s’appliquer sur la République Islamique d’Iran pour la violation des droits humains les plus fondamentaux. L’Organisation pour la Libération des Femmes a lancé cette campagne pour libérer tous les prisonniers politiques. Nous appelons d’urgence toutes les organisations féminines, syndicales, et des droits humains à nous rejoindre dans notre campagne pour la condamnation publique de la République Islamique d’Iran, et la libération des militants.

Signez notre pétition en ligne et aidez nous à libérer les militants politiques en Iran. Vous pouvez faire la différence !


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