Le 10 mai dernier, dans un article de l’hebdomadaire Politis, nous apprenons qu’un projet d’attentat, préparé par l’extrême droite dont un gendarme néonazi, était envisagé contre Jean-Luc Mélenchon. D’autres cibles étaient également visées : la rappeur Médine, le CRIF et à nouveau plusieurs mosquées.

La France insoumise déplore l’absence d’informations de la part de la justice, de la police et du gouvernement concernant cette affaire.

Ce silence ne respecte ni les cibles visées ni l’évitement des passages à l’acte par les complices. En effet, aucune mesure de précaution n’est possible dans ces conditions. Cela peut être un encouragement pour passer à l’acte. Nous demandons des explications au ministre de l’Intérieur.

C’est la deuxième fois que nous apprenons par voie de presse que des projets d’attentats sont envisagés à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon et de La France insoumise par des groupuscules d’extrême droite très organisés et des personnes très préparées par leur métier.

Jean-Luc Mélenchon a annoncé son souhait de se constituer partie civile afin de connaitre les détails de ce projet d’assassinat et les risques encore encourus.

Alors que nous constatons une accélération et une multiplication des attaques de ces groupuscules d’extrême-droite contre les citoyens, contre les élus locaux et contre des responsables politiques, le gouvernement se mure dans l’indifférence et l’inaction.

Hier, Yannick Morez, maire de Saint-Brévin, dont le domicile a été incendié par des extrémistes de droite alors qu’il défendait l’ouverture d’un centre d’accueil de demandeurs d’asiles, a annoncé sa démission et son départ de la commune après 32 ans de vie sur place. La peur légitime commence son effet. Le régime macroniste aura facilité la propagation de l’extrême droite la plus violente, admiratrice comme lui de Pétain et Maurras ! Le ciblage permanent contre LFI et Jean-Luc Mélenchon se présente comme une incitation à la haine meurtrière.