Oui, la grève est très puissante à la SNCF, à la RATP, à EDF, dans les raffineries, dans les écoles...

Oui, à Rennes, la route de Lorient s’est embrasée à 3 h du matin.

Oui, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor)dès 5 heures, plusieurs centaines de manifestants filtrent l’accès des entreprises vers la zone industrielle et notamment les plateformes logistiques de Système U et Carrefour.

Oui, le rond-point de Gillot à l’entrée de Saint-Denis est bloqué par 600 à 800 grévistes, "dans une ambiance bon enfant" d’après les forces de l’ordre.

Oui, les ponts de Brest sont bloqués (les ponts de Recouvrance et de l’Harteloire)

Oui, plusieurs blocages sont opérationnels autour de l’aéroport de Nantes-Atlantique

Oui, même dans une ville comme Rodez, des établissements sont totalement bloqués ce matin, comme la grande poste par les postiers, le site Enedis de Saint-Felix à Rodez par les énergéticiens...

Oui, des syndicalistes ont commencé à distribuer des tracts à 5h30 ce matin sur des emplacements stratégiques comme des routiers de Force ouvrière à Saint Etienne du Rouvray, des cédétistes au Port de Gennevilliers, des cégétistes à Rungis, l’Intersyndicale à Trappes...

Oui, des occupations d’usine ont commencé. Ainsi, les éboueurs occupent l’ usine d’incinération des déchets de la région parisienne (porte d’Ivry), plus grande usine de traitement des déchets d’Europe

Oui, des sites stratégiques sont complétement bloqués comme l’arsenal de TOULON

Oui, aucun carburant ne sort des raffineries, toute expédition étant bloquée par les grévistes

Oui, à Marseille, la circulation des métros, trams, bus mais aussi Intercités et TER est perturbée voire pour certains moyens de transports, quasi-inexistante.

Oui, le trafic aérien est largement perturbé avec de nombreuses annulations

Oui, le chargement des camions et la distribution dans les grandes surfaces commencent à être perturbés par les routiers.

Oui, des étudiants solidaires des travailleurs bloquent leurs facultés depuis ce matin (Lyon 2, Pau, Angers, Rennes2, ENS Lyon, Sciences Po Lyon...).

Oui, des ronds points sont occupés comme dans la Somme autour d’Amiens. 5 h du matin, la Zone industrielle bloquée... en fanfare ! Avec les ouvriers de chez Dunlop, les caristes de chez Auchan, et la batucada : 64 ans, on n’en veut pas !

A 8 heures du matin, le blocage de plusieurs dizaines de lycées devient une réalité.

Du monde entier affluent des messages de soutien

https://twitter.com/L_insoumission/...

Autour de dix heures du matin

A Saint Brieuc, une patrouille de gendarmerie s’arrête et tente de retirer les pneus pour rouvrir l’accès à la route de la zone industrielle. Des routiers, des enseignants, des pompiers, d’anciens gilets jaunes… se dressent face à lui, décidés à ne pas « lâcher ». La "patrouille" repart

Environ 10 000 personnes se sont retrouvées autour de 10 heures devant la Maison des syndicats au Havre, avant de rejoindre les dockers et les « portuaires ».

Des manifestations commencent à partir :

 5000 à Arras, 2000 à Béthune, plus forts contingents depuis le début de la lutte pour le Pas de Calais.

Lecteur, excuse-moi d’arrêter là, mais il me faut partir à la manifestation départementale, à 60 kilomètres de chez moi.

Jacques Serieys