Il me souvient que le 9 février 2023, à 0h18, je publiais un panneau sur fond coloré, de mon cru, dans lequel j’écrivais : « Quand en 2023, un salarié produit plus que trois salariés en 1979, il n’y a aucune raison de devoir travailler jusqu’à 64 ans au moins, même si la vie s’allonge. Où vont les gains de productivité ? ».

Ce panneau a suscité de nombreux commentaires, dont ceux de Philippe Farre et de Sylvie Leroy, auxquels Joel Siwoschinsky, macroniste actif, a répondu.

Je prends un malin plaisir à reproduire les réponses que lui ont inspiré leurs commentaires, le 9 février, à 12h, puis à 13h22.

À Philippe tu disais, dès ta première phrase : « La loi en cours de discussion va permettre à tous les retraités (même ceux qui le sont actuellement) de toucher une retraite à taux plein qui ne pourra pas être inférieure à 1.200 €…….. »

À Sylvie, tu disais : « Renseignez-vous, vous écrivez des contre-vérités : "la mesure d’une pension à 1200 euros pour les personnes ayant « cotisé toute leur vie avec des revenus autour du Smic », étendue aux retraités actuels, concernera « 1,8 million de personnes ».

Arrêtez donc de désinformer, près de 2 millions de retraités concernés et vous n’en avez rien à faire ?

Source PublicSénat »

Mais comment, à ton âge, avec ton cursus scolaire, ta longue expérience de cadre dans l’industrie, peux-tu être à ce point benêt ? À moins que tu joues délibérément à l’être ?

De la bouche même du ministre-menteur Dussopt, il se confirme que, sur les fameux deux millions de retraités soi-disant concernés par les 1 200 €, il n’en reste plus que 10 à 20 000.

Il est vrai que tous les journalistes des médias contrôlés par neuf milliardaires et tous les macronistes, ont véhiculé ce mensonge. Ils t’ont pris pour un imbécile. Mais apparemment pas les Françaises et Français qui, à une écrasante majorité, rejettent cette contreréforme.

Merci aux député(e)s de la NUPES, de LFI, à Jérôme Guedj, d’avoir levé ce lièvre à l’Assemblée Nationale. Tout cela n’a été possible que grâce aux multiples amendements qu’ils ont défendus pied à pied à l’AN. Merci aussi à eux et à Aurélien Pradié, le député LR, d’avoir poussé dans les cordes Dussopt, à propos d’un de ses autres mensonges sur les carrières longues.

Cela s’est passé lors de la séance du vendredi soir 24 février. Sans la pugnacité plus particulière des député(e)s LFI, cette mise en lumière de cet autre mensonge des macronistes n’aurait pas eu lieu. On en serait passé directement à la mise au vote du fameux article 7.

Je te fais confiance, bien que tu sois pris en flagrant délit de mensonge, pour que tu continues imperturbablement à désinformer tes interlocuteurs(trices).