« On va faire plier Macron » : Macron ridiculisé par un jeune de 15 ans empli de rage de vaincre dans la bataille des retraites

lundi 20 février 2023.
 

Retraites. « On va faire plier Macron et on est très très déterminés » : qui est l’auteur de cette citation, pleine de rage de vaincre dans la bataille contre la réforme des retraites voulue par le gouvernement ? Manès Nadel, responsable fédéral de La Voix Lycéenne (LVL) à Paris. Du haut de ses 15 ans, il a ridiculisé le chef de l’État. Symbole de cette jeunesse s’alliant aux travailleurs, il est l’une des figures émergeantes du mouvement social. « Que la jeunesse bloque, c’est notre hantise », s’alarme le gouvernement. Le rapport de force peut basculer. Notre article.

Vous l’avez peut-être vu passer. Manès Nadel était interviewé par une journaliste de BFM le 31 janvier dernier. Il a crevé l’écran, le matin même d’une journée historique où près de 3 millions de personnes ont défilé dans les rues du pays contre la retraite à 64 ans. Très vite, Manès pose le ton : « La jeunesse est très informée, très au courant de ce qui en train de se passer, et on est tous unis : les travailleurs, les chômeurs, les étudiants, les lycéens, tout est le monde est d’accord pour dire que cette réforme, injustifiée, et pour s’y opposer ensemble ».

Pour exprimer sa colère, le responsable fédéral de LVL Paris prend un exemple concret en parlant de la situation des infirmières. « Avec la suppression des régimes spéciaux, les infirmières, il y a 9 ans, partaient à 55 ans. Aujourd’hui, elles vont partir à 64 ans, 9 ans de plus ! Ces personnes qui vont partir plus tard, ce sont nos proches. Nous luttons aussi en solidarité avec les travailleurs. ». Manès l’a compris, une alliance de la jeunesse avec les travailleurs peut faire basculer le rapport de force entre le mouvement social et le pouvoir.

« Qu’est ce qui pourrait vous faire renoncer ? », a demandé la journaliste de BFMTV pour clore l’interview. « Le retraite de la réforme ! », a asséné Manès Nadel. Carré dans l’axe. « Il y a encore beaucoup de gens qui pensent cette réforme va passer. Mais de moins en moins, ça recule dans les sondages. Le gouvernement peut perdre des alliés parce que je rappelle qu’un jour de grève générale, ça coute 1 à 2 milliards au patronat. Donc on va faire plier Macron et on est très très déterminés », achève-t-il.


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