VARIATION SUR LE MOT RESCAPÉ EMPLOYE PAR Mathilde Panot

lundi 11 juillet 2022.
 

Nous sommes toutes et tous des rescapé(e)s. Chacun, chacune, nous avons survécu, seuls ou parfois avec un jumeau, plus rarement avec un trijumeau, à une immense hécatombe.

Le mot rescapé est extrêmement courant. Il peut s’employer dans des milliers d’occurrences. J’ai le grand privilège de posséder le Grand Robert (ce n’est pas moi) papier en neuf volumes. Chaque mot y est amplement défini. J’ai consulté sur internet d’autres dictionnaires. Aucun ne connote le mot rescapé à la Shoah. Ce qui n’empêche pas qu’il y a eu, fort heureusement, des rescapés de cette horreur.

Faire procès à Panot d’avoir usé de ce mot dans son allocution, répondant au discours de Borne à l’AN, est donc l’œuvre de gens particulièrement malveillants et malhonnêtes. Ces gens, très idéologisés, membres en totalité de la classe des privilégiés ou benêts à leur service, mènent un combat féroce contre toutes celles et ceux qui, pour défendre les intérêts des plus humbles, ont le courage de s’attaquer aux intérêts des plus fortunés.

Ces gens sont des rescapés de l’intelligence et/ou de la raison et/ou de l’honnêteté. C’est-à-dire qu’ils y ont échappé, qu’ils en sont dénués.


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