Il a visé le bilan d’Emmanuel Macron, notamment en matière sociale et économique. Il a parlé du programme caché d’Emmanuel Macron puisque celui-ci ne le présente pas devant les français. Emmanuel Macron a notamment promis à la Commission européenne un plan d’austérité de 80 milliards d’euros.

Jean-Luc Mélenchon a rappelé l’enjeu de cette élection, à savoir élire le prochain Premier ministre. Contrairement à ce qu’a dit M. Macron, si la NUPES devient majoritaire à l’Assemblée nationale, Jean-Luc Melenchon devra devenir Premier ministre puisqu’il est la personne choisie pour cela par cette coalition.

Il a ensuite décrit quelle serait son action prioritaire en tant que Premier ministre, répondre à l’urgence sociale. En particulier, il a indiqué vouloir signer immédiatement un décret pour porter le SMIC à 1500 euros nets. Il s’en suivra une conférence par branche pour discuter de la grille des salaires, des écarts maximaux et de l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. Il a aussi promis la titularisation des contractuels de la fonction publique.

Jean-Luc Melenchon a aussi insisté sur la nécessité de reconstruire l’hôpital public, aujourd’hui effondré. Il est également revenu sur le scandale de la pénurie de professeurs, illustrée par le « job dating » pratiquée par l’académie de Versailles. Il a annoncé vouloir rétablir le cadre national du service public de l’éducation contrairement au projet d’Emmanuel Macron de créer un marché scolaire.