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La mondialisation – globalisation des échanges, l’internationalisation du marché du travail, la remise en cause des souverainetés nationales par différentes institutions internationales au fonctionnement technocratique nous invitent à réfléchir sur la possibilité de l’émergence d’une gouvernance mondiale sous la domination des multinationales.
1 – Forum de Davos : de quoi s’agit-il ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Forum...
Le Forum économique mondial ou FEM (en anglais : World Economic Forum, abrégé WEF), souvent appelé forum de Davos1,2,3, est une fondation à but non lucratif et une organisation de lobbying4 dont le siège est à Genève. Le forum est connu pour sa réunion annuelle à Davos, en Suisse, qui réunit des membres payants, des dirigeants d’entreprise, des responsables politiques du monde entier ainsi que des intellectuels et des journalistes, afin de débattre les problèmes les plus urgents de la planète, y compris dans les domaines de la santé et de l’environnement. Il est controversé en raison de la dimension non démocratique de son approche.5
Le forum organise également la « Réunion annuelle des nouveaux champions » en Chine et plusieurs réunions régionales qui se tiennent tout au long de l’année. Il est créé en 1971 par Klaus M. Schwab, professeur d’économie en Suisse6. Sa présidence est assurée par le Norvégien Børge Brende depuis 2017. Parallèlement aux réunions, le forum publie un certain nombre de rapports économiques et implique ses membres dans différentes initiatives liées à des secteurs spécifiques7.
Le Forum défend une idéologie qui considère dogmatiquement qu’un monde globalisé doit être gouverné par une coalition de sociétés multinationales, de gouvernements et d’organisations de la société civiles (OSC) sélectionnées au lieu de structures démocratiques classiques8, ce qu’il exprime par des initiatives comme la « Grande Réinitialisation » et le « Global Redesign ».
Le Forum économique mondial et sa réunion annuelle à Davos sont critiqués pour le coût public de la sécurité alors qu’il a amassé plusieurs centaines de millions de francs suisses de réserves et ne paie pas d’impôts fédéraux, la formation d’une élite mondiale riche sans attachement aux sociétés plus larges, les processus de décision undémocratique, questions de genre et un manque de transparence financière. En réaction aux critiques de la société civile suisse, le gouvernement fédéral suisse a décidé en février 2021 de réduire ses contributions annuelles au FEM9.
Dans le cadre de son programme, le WEF se concentre de plus en plus sur des sujets activistes à connotation positive tels que la protection de l’environnement10 et l’entrepreneuriat social11, ce que les critiques considèrent comme une stratégie pour jeter de la poudre aux yeux et déguiser les véritables objectifs ploutocratiques poursuivis par l’organisation12,13,14.
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Josette Sheeran, vice-présidente depuis 2012.
Le Forum économique mondial est une fondation à but non lucratif. Il ne défend aucun intérêt politique, partisan ou national et s’est donné pour mission « d’améliorer l’état du monde »23,24.
Il a son siège à Cologny, dans le canton de Genève, en Suisse. En 2007, il a ouvert des bureaux régionaux à Pékin (Beijing), en Chine, et à New York, aux États-Unis.
Il a le statut d’observateur auprès du Conseil économique et social des Nations unies et est placé sous la supervision du gouvernement suisse. La plus haute instance du forum est le Conseil de fondation25, constitué de 22 membres, parmi lesquels figurent majoritairement des chefs d’entreprise, tels que le PDG de Renault Carlos Ghosn, le publicitaire français Maurice Lévy, le PDG d’Alcatel-Lucent Ben J. Verwaayenet et le PDG de Goldman Sachs Peter D. Sutherland, mais aussi quelques personnalités politiques telles que la reine Rania de Jordanie, la présidente de la BCE Christine Lagarde26, ou l’ancien Secrétaire général des Nations unies Kofi Annan.
Membres
Le financement du forum est assuré par les 1 000 entreprises membres27,18. Le profil type de l’entreprise membre est une multinationale réalisant un chiffre d’affaires supérieur à cinq milliards USD (environ 3,7 milliards d’euros), un chiffre qui peut varier selon la branche et la région concernées. Ces entreprises se classent parmi les meilleures dans leur secteur d’activité et/ou pays et jouent un rôle prédominant dans l’évolution future de leur secteur d’activité et/ou région.
Depuis 2005, les entreprises membres versent des droits d’adhésion annuels de 42 500 CHF (environ 34 000 euros), ainsi que des droits de 18 000 CHF (environ 14 500 euros), un montant qui couvre la participation de leur PDG à la réunion annuelle de Davos. Les Industry Partners et les Strategic Partners versent respectivement 250 000 CHF (plus de 200 000 euros) et 500 000 CHF (plus de 400 000 euros), ce qui leur permet de jouer un rôle plus important dans les initiatives du forum28,29.
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Pour plus d’informations sur son organisation, son conseil d’administration et sur ses activités, lire l’article complet de Wikipédia en utilisant l’URL ci-dessus.
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Olivier Piacentini - Forum de Davos, OMS : et s’ils voulaient dissoudre les peuples ? 126 150 vues24 mai 2022
https://www.youtube.com/watch?v=tGV...
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https://www.lemonde.fr/economie/art...
Article analogue sur le journal suisse Le Temps : Davos, vitrine occidentale d’un monde à la dérive. https://www.letemps.ch/opinions/for...
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2 – Forum de Davos : vers une gouvernance mondiale ? Analyse.
Source : Cairn info https://www.cairn.info/revue-a-cont...
Qui gouverne ? Le Forum de Davos et le pouvoir informel des clubs d’élites transnationales
Jean-Christophe Graz Dans A contrario 2003/2 (Vo l . pages 67 à 89
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3 – Vers un État – Monde ?
a) Une analyse marxiste ou marxienne de l’émergence d’un État – Monde est donné par l’ouvrage de Jacques Bidet don on peut trouver la référence et un résumé avec la source suivante :
Source : Open édition https://journals.openedition.org/te...
Jacques Bidet, L’État-monde. Libéralisme, socialisme et communisme à l’échelle globale. Refondation du marxisme
Paris, PUF, « si Actuel Marx Confrontation », 2011, 305 p. Article deux Frédéric Monferrand
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b) Dans le même courant de cette approche :
État, classes et mondialisation : au-delà du concept de classe dominante mondiale Leo Panitch, Sam Gindin, Traduit de l’anglais par Jean-Michel Buée Dans Actuel Marx 2016/2 (n° 60), pages 61 à 74
Source : cairn info https://www.cairn.info/revue-actuel...
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c) Une autre approche marxienne d’un système de gouvernance mondiale est présente dans l’ouvrage : le monde au XXIe siècle de Robert Fossaert. On a une présentation détaillée du livre dans les Cahiers de géographie du Québec :
Cahiers de géographie du Québec Fossaert, Robert (1991) Le monde au 21e siècle. Une théorie des systèmes mondiaux. Paris, Fayard, 524 p. (ISBN 2-213-02714-5) Source : Érudit https://www.erudit.org/fr/revues/cg...
on trouve aussi une analyse de ce remarquable ouvrage sur Percée : https://www.persee.fr/doc/pop_0032-...
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4 – des groupes de réflexions ou de coordination mondiale ?
Ce groupe créé en 1952 et lancé en 1954 pendant la guerre froide a d’abord pour objectif de resserrer les liens entre les principaux décideurs économiques et politiques des États-Unis et de l’Europe. Il s’agit pour le moins d’un think tank international de la pensée libérale occidentale.
Si l’objectif d’un tel groupe de mettre en place un gouvernement mondial est largement controversé, l’examen des fonctions des participants à ce groupe fait tout de même réfléchir : banquiers, PDG de multinationale, responsable militaire de l’OTAN et des services de renseignements, responsables politiques importants, patron de groupe de presses,…
On peut se reporter à l’article de Wikipédia qui est très informatif. https://fr.wikipedia.org/wiki/Group...
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La Commission trilatérale (parfois abrégée en Trilatérale) est une organisation privée créée en 1973 à l’initiative des principaux dirigeants du groupe Bilderberg et du Council on Foreign Relations, parmi lesquels David Rockefeller, Henry Kissinger et Zbigniew Brzezinski. Regroupant 300 à 400 personnalités parmi les plus influentes — hommes d’affaires, hommes politiques, décideurs, « intellectuels » — de l’Europe occidentale, de l’Amérique du Nord et de l’Asie du Pacifique (États dont la plupart sont également membres de l’OCDE), son but est de promouvoir et construire une coopération politique et économique entre ces trois zones clés du monde, pôles de la Triade. À l’instar du groupe Bilderberg, il s’agit d’un groupe partisan du mondialisme, auquel certains attribuent, au moins en partie, l’orchestration de la mondialisation économique.
Pour plus d’informations sur ce groupe, voir l’article de Wikipédia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Commi...
** c Cabinets de conseils internationaux libéraux.Think tanks internationaux.
Ils sont très nombreux et nous prenons ici que deux exemples sort référant au même père du libéralisme.
Adam Smith international https://adamsmithinternational.com/
Adam Smith In situ https://fr.wikipedia.org/wiki/Adam_...’Institut%20Adam%20Smith%20(en,’%C3%A9conomie%20lib%C3%A9rale%2C%20Adam%20Smith.
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Nous n’avons pas parlé ici des institutions internationales comme la Banque mondiale et par exemple la mise en œuvre dans les années 1990 du consensus de Washington, du FMI, de la Commission Européenne, des différents traités de libre échange, de l’OTAN, l’ONU et autre G7 ou G20, ce qui aurait dépassé le cadre de cet
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Annexe
la grande réinitialisation. Voir Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand...
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La bourgeoisie face à la mondialisation
Anne Catherine Wagner Dans Mouvements 2003/2 (no26), pages 33 à 39 https://www.cairn.info/revue-mouvem...
La surveillance globale (mondiale). Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Surve...
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**Hervé Debonrivage
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