Zéro SDF : c’est possible, c’est urgent, le plan de Mélenchon

vendredi 4 février 2022.
 

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SDF. Le 1er février 1954, l’Abbé Pierre lançait un appel à la mobilisation contre le sans-abrisme qui est resté dans les mémoires. 68 ans plus tard, Jean-Luc Mélenchon dévoile le plan « zéro sans-abri » élaboré par le Parlement de l’Union Populaire. Le constat qui a poussé à la rédaction de ce plan est à la fois simple et insupportable : l’accès au logement autonome est un droit fondamental qui n’est toujours pas respecté. La France compte 300 000 personnes sans domicile fixe, un chiffre qui a doublé depuis 2012. Parmi elles, plus de 2 000 personnes meurent de la rue chaque année. Notre article. « Zéro SDF » : le plan des insoumis

Sur ce sujet comme sur d’autres, les insoumis refusent la fatalité. Pas une personne SDF à l’hiver 2022 : ce sera la première mesure de Jean-Luc Mélenchon une fois au pouvoir. Le sans-abrisme résulte des politiques de casse sociale du président Macron et de ses prédécesseurs. Qui peut croire que la 6e puissance économique du monde est incapable de proposer un toit à tous ceux qui en ont besoin ? Si le nombre de SDF explose, alors que Macron s’était engagé à ce que plus personne ne dorme à la rue à la fin de l’année 2017, c’est parce qu’il a fait 4 milliards d’euros de coupes budgétaires dans les aides au logement et les HLM.

Le plan « zéro sans-abri » est une feuille de route précise, chiffrée, travaillée avec les professionnels du social et les militants engagés contre le mal-logement. Aucune difficulté pour atteindre l’objectif de zéro sans-abri n’est mise de côté, tout a été traité. La logique du plan peut être résumée en trois points :

– Rien n’est plus important qu’éradiquer la misère. La mise en œuvre du plan dispose d’une priorité budgétaire absolue. Nous chiffons à 3,7 milliards les mesures à engager. Cela comprend la revalorisation du salaire des travailleurs sociaux, en 1ère ligne sur ce sujet.

– L’intérêt général et le droit au logement l’emportent sur les intérêts particuliers. Nous mettrons en œuvre des réquisitions autant que nécessaire. Les sanctions contre les communes qui refusent le logement social seront renforcées.

– Les mesures d’urgence n’ont de sens que combinées à de mesures structurelles. La production de logement social abordable, l’encadrement à la baisse des loyers, la garantie universelle des loyers et l’interdiction des expulsions sans relogement viseront à tarir les sources du sans-abrisme.

Concrètement, notre action permettra d’ouvrir en urgence des centres d’hébergement pour les personnes sans abri grâce à la réquisition de locaux, de logements ou de chambres d’hôtel vides. Dans le même temps, nous financerons la construction de logements sociaux, mais aussi de pensions de famille qui sont des logements adaptés aux personnes en difficulté.

Bref, les insoumis ont donné la preuve qu’ils étaient prêts à éradiquer le sans-abrisme. Reste à gagner l’élection présidentielle pour passer à la pratique. Pour cela, un seul vote dans l’urne en avril : celui de l’Union Populaire !


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