2022 : l’ancien directeur général de l’Humanité soutient Mélenchon

dimanche 31 octobre 2021.
 

C’est un nouveau soutien de poids pour Jean-Luc Mélenchon en vue de l’élection présidentielle de 2022. Lundi 25 octobre, Richard Béninger, ancien directeur général de l’Humanité, a annoncé vouloir « construire l’Union Populaire pour gagner en 2022 avec Jean-Luc Mélenchon ».

Dans un long message publié sur les réseaux sociaux, celui qui fut également secrétaire national du Secours populaire, a dévoilé pourquoi il soutiendra le député des Bouches-du-Rhône en 2022. Richard Béninger cite notamment deux mesures fortes présentes dans le programme l’Avenir en commun pour expliquer son choix : la « mesure-clé : adoption d’une loi anti-concentration dans les médias et leur démocratisation », mais aussi le « plan d’urgence sociale » proposé par Jean-Luc Mélenchon pour éradiquer la pauvreté qui gangrène la société.

Retrouvez ci-dessous le message dans son intégralité :

« J’ai travaillé vingt ans au journal l’Humanité dont quinze ans comme administrateur puis Directeur général du quotidien fondé par Jean Jaurès. Celui-ci écrivait dans son éditorial du premier numéro le 18 avril 1904 : « Faire vivre un grand journal sans qu’il soit à la merci d’aucun groupe d’affaires est un problème difficile mais non pas insoluble ».

Comme représentant de l’Humanité dans les organismes professionnels de la presse, j’ai essayé de contribuer à relever ce défi pour y défendre et sauvegarder la flamme du pluralisme, de plus en plus vacillante. Aujourd’hui, la quasi-totalité de la presse écrite et audiovisuelle est la propriété de neuf milliardaires.

J’ai poursuivi mon engagement professionnel dans la presse à la direction d’entreprises de presse, notamment dans la principale entreprise de distribution (NMPP, rebaptisée Presstalis) dont les acquis de son statut de coopérative, créé à la Libération et garanti par la loi Bichet, ont fini d’être démantelés sous l’ère macroniste, mettant en cause sourdement mais lourdement la liberté de la presse.

J’apprécie naturellement dans « L’avenir en commun 2022 » la « mesure-clé : adoption d’une loi anti-concentration dans les médias et leur démocratisation ».

J’ai ensuite consacré la totalité de mon engagement de 2012 à 2019 à mes responsabilités bénévoles de secrétaire national du Secours populaire français. Par respect absolu de l’indépendance de cette grande association de solidarité, je me suis abstenu de toute intervention politique publique durant toutes ces années.

J’avais entre autres responsabilités, celle de travailler à l’élaboration et de rendre publics les résultats de l’enquête annuelle de référence depuis plus de quinze ans sur l’état de la pauvreté dans notre pays publiée à l’automne par le Secours populaire.

Un constat détaillé et analysé, sans cesse aggravé et qui s’est encore brutalement amplifié en 2021.

J’avais été frappé dès 2017 par la manière dont Jean-Luc Mélenchon avait traité cette question : éradiquer la pauvreté, ce n’est pas avant tout et pas seulement « aider les pauvres ». La pauvreté gangrène l’ensemble de la société. Près d’un français sur deux – et le chiffre ne fait que s’accroître depuis dix ans – craint personnellement pour lui, sa famille, ses enfants de sombrer un jour dans la pauvreté, quand ce n’est pas déjà le cas. S’attaquer à la pauvreté, c’est fondamentalement remettre la société à l’endroit. C’est tout le sens du « plan d’urgence sociale » proposé par le programme « L’avenir en commun ».

EN DÉCIDANT DE CONSTRUIRE L’UNION POPULAIRE POUR GAGNER AVEC JEAN-LUC MÉLENCHON EN 2022, JE CROIS RESTER PLUS QUE JAMAIS FIDÈLE À MES ENGAGEMENTS POLITIQUES, PROFESSIONNELS, ASSOCIATIFS. »


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message