Etude scientifique : L’effet génotoxique des ondes de téléphonie mobile est confirmé

lundi 10 septembre 2007.
 

Premier compte-rendu :

" Travaillant dans le cadre d’un programme de recherche lancé par le ministère de la Recherche en juillet 2004, une équipe de chercheurs de l’université de Clermont-Ferrand vient de mettre en évidence les effets de rayonnement des champs électromagnétiques de 900 Mhz ( la fréquence la plus utilisée par la téléphonie mobile) sur le fonctionnement génétique des végétaux ( tomates).

Les chercheurs ont démontré qu’a des valeur de champ de 5v/m (volt par métre) très inférieures aux normes réglementaires actuelles ( 41v/m et plus selon les fréquences utilisées) et, à l’issue d’une courte exposition (5 à 15 minutes), on observe des effets biochimique comparable à ceux que l’on observe à la suite d’un choc ou d’une blessure. Les résultats de cette recherche " permettent d’établir un lien formel entre ces rayonnements électromagnétiques et une réponse physiologique immédiate, éliminant toute ambiguïté liée à l’intervention de facteurs externes à l’expérience ou des paramètres subjectifs difficiles à contrôler " . Il s’agit là d’une preuve importante de plus de l’effet génotoxique des rayonnements de la téléphonie mobile. Elle vient compléter et conforter les résultats de plusieurs autres recherches fondées sur des cellules animales et humaines, parmi lesquelles on peut citer, notamment, les résultats du programme européen Reflex et ceux d’autres études récentes, américaine et indienne notamment.

Ces résultats devraient mettre un terme définitif, aux interprétations hâtives émises par certains experts officiels, sur le caractère psychosomatique des maux dont se plaignent de nombreux riverains d’antennes relais. Ces recherches sont des signaux d’alerte qui doivent conduire les autorités publiques à la plus grande prudence. Une politique de gestion de risques doit enfin être mise en oeuvre. "

Source : brève parue dans biocontact n°172 septembre 2007

Priatem : www.priatem.com et

agir pour l’environnement : www.agirpourlenvironnement.org


Deuxième compte-rendu

Un nouveau rapport alarmant sur la téléphonie mobile : Un pavé dans la mare trop tranquille de nos experts officiels ?

Paris, le 04 septembre 07 : " Dans un énorme rapport de plus de 500 pages, des scientifiques internationaux de très grande renommé, regroupés au sein du BioInitiative Working Group, viennent, preuves scientifiques à l’appui, alerter les pouvoirs publics sur les risques liés à l’exposition aux champs électromagnétiques de très basses fréquences et à ceux des radiofréquences (téléphonie mobile, Wi Fi, DECT ...). Ce rapport, rendu public le 31 août dernier, s’intitule « BioInitiative Report » et est consultable à l’adresse suivante : www.bioinitiative.org.

Il s’agit d’un travail de synthèse extrêmement sérieux mené par des scientifiques, qui, pour la plupart, ont mené des travaux de recherche reconnus internationalement sur ce domaine et publié dans des revues à comité de lecture. Font parti des auteurs du rapport, Pr Lennart Hardell présent l’an dernier au colloque de l’Appel de Paris à l’UNESCO, Pr Kjell Hansson Mild, responsable de la plus importante enquête épidémiologique menée sur les liens entre tumeurs au cerveau et usage prolongé du portable, Pr. Michaël Kundi, grand épidémiologiste et co-auteur d’une étude épidémiologique de faisabilité sur les riverains d’antennes-relais, Carl F. Blackman, chercheur à l’Agence de protection environnementale américaine, H. Lai, chercheur américain, l’un des premiers à avoir mis en évidence les effets génotoxiques de la téléphonie mobile, ou encore Pr. Olle Johansson, chercheur à l’institut de médecine environnementale de Karolinska en Suède...

Ces éminents chercheurs soulignent tous que les conséquences sanitaires des champs électromagnétiques demeurent mal connues mais que les connaissances scientifiques actuelles sont suffisantes pour prendre des mesures de gestion de risques. Selon le Dr David Carpenter, Co-auteur du rapport et Directeur de l’Institut de Santé environnementale à l’Université de l’Albany (New-York), « l’exposition à certains types d’ondes peut, à long terme, être la cause d’effets sérieux sur la santé ».

Ils insistent tous sur le fait que les normes définies dans la plupart des pays sont très nettement insuffisantes pour assurer la protection des populations. Pour eux, les travaux actuels apportent la preuve que des effets sanitaires apparaissent nettement en-dessous des normes actuelles et résultent d’effets non-thermiques.

Priartém et Agir pour l’Environnement espèrent que ce rapport amènera les pouvoirs publics français à prendre enfin au sérieux les inquiétudes régulièrement exprimées par ertains experts scientifiques. Les associations espèrent que la France ne souffrira pas une nouvelle fois du « syndrome de TcherMobile », qui maintient notre pays dans un climat de pseudo-certitudes scientifiques, auto-construites par un quartette d’experts « officiels » à l’indépendance douteuse.

Il est plus que jamais urgent que des travaux tels que ceux que vient de publier ce groupe de scientifiques soient d’une part largement diffusés, notamment au sein du monde médical, et d’autre part, intégrés dans la définition de nouvelles normes réglementaires.

Priartem et Agir pour l’environnement profiteront du rendez-vous fixé avec le cabinet de la Ministre de la Santé jeudi 13 septembre prochain pour transmettent immédiatement copie de ce rapport à la Ministre de la santé. Elles espèrent obtenir rapidement un rendez-vous au Ministère de l’écologie afin d’obtenir que le dossier de la téléphonie mobile soit enfin pris en compte dans le programme du Grenelle de l’environnement. "

original de ce dernier document disponible ici :

http://www.agirpourlenvironnement.o...


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