Enquête : Amnesty révèle l’ampleur de l’arbitraire face aux Gilets jaunes et aux opposants à Emmanuel Macron

samedi 3 octobre 2020.
 

Pendant plusieurs mois, la répression s’est accrue graduellement à chaque nouvel acte des gilets jaunes : les nasses, le gazage puis les arrestations préventives, les mains arrachées, les vies détruites. Ces actes systématiquement justifiés par le pouvoir macroniste, les médias mainstream ont été remis en cause par de nombreuses organisations, institutions, de la gauche, au défenseur des droits aux organisations de défense des droits de l’Homme. L’enquête d’Amnesty, forte de 18 mois de travail revient sur l’arbitraire des arrestations, c’est-à-dire la judiciarisation de la répression des militants dans le cadre du lawfare.

Au cours des dernières années, les mouvements de protestation se sont multipliés sur tout le territoire français : du mouvement des « Gilets jaunes » aux manifestations appelant à une action face à l’urgence climatique, en faveur de la justice sociale ou encore contre l’impunité policière et le racisme au lendemain de l’homicide de George Floyd aux États-Unis.

Nous avons enquêté pendant 18 mois sur la réponse des autorités à ces mouvements sociaux, recueilli et recoupé le témoignage d’une centaine de manifestants arrêtés et poursuivis, et rencontré les autorités Le constat est inquiétant. Depuis 2018, des milliers de personnes ont été verbalisées, interpellées, arrêtées et poursuivies en justice pour des activités pacifiques qui n’auraient pas dû être considérées comme des infractions. Parmi elles, des manifestants, mais aussi des journalistes ou observateurs des droits humains ont notamment été pris pour cible.

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