16 novembre 2019 Le Préfet de police Didier Lallement a « transformé par un tour de passe-passe bureaucratique des manifestants en délinquants »

dimanche 24 novembre 2019.
 

Pour visionner cette vidéo, cliquer sur l’adresse URL portée en source (haut de page, couleur rouge).

Le 16 novembre, les autorités ont recensé sur tout le territoire français 28.000 Gilets jaunes, dont 4.700 à Paris pour le premier anniversaire de la mobilisation, l’Acte 53. « Le nombre jaune », organisme de comptage lié au mouvement de contestation a estimé de son côté la participation à 39.000 personnes, c’est-à-dire bien moins que l’an dernier pour la première manifestation, qui avait réuni près de 300.000 personnes dans toute la France.

Au-delà de l’habituelle guerre des chiffres, les rassemblements prévus dans la capitale ont tourné au chaos, notamment Place d’Italie, point de départ initialement prévu en accord avec les autorités. Sputnik était sur place et a assisté à ces violences, dont des voitures renversées ou incendiées, des engins de chantier et poubelles brûlés, des abribus saccagés, la destruction d’une stèle en hommage au maréchal Juin et de nombreux blessés, dont un journaliste et deux personnes qui ont perdu un œil. Bilan de la journée, 173 gardes à vue. « Au vu des violences et des exactions », la Préfecture de police avait demandé l’annulation de la mobilisation à 14 heures, au moment même ou devait débuter la manifestation.

Si l’on peut difficilement occulter la présence de Black blocs, les forces de l’ordre et leur hiérarchie ont-elles manqué à la déontologie ? Le secrétaire général du syndicat policier VIGI, Alexandre Langlois, a répondu à nos questions. Celui qui a été suspendu un an pour ses « critiques outrancières » pointe ainsi les erreurs, voire la politique délibérée du Préfet de police Didier Lallement.


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message