Gilets jaunes : Acte 42 (31 août 2019) Vidéos et article

jeudi 5 septembre 2019.
 

Plusieurs centaines de gilets jaunes ont de nouveau défilé ce samedi à Paris, Toulouse et Bordeaux, mais aussi à Genève en Suisse, pour ce que les manifestants surnomment l’"acte 42" de leur mouvement de contestation de la politique du gouvernement.

Acte 42 : Les gilets jaunes défilent dans les rues de Paris (vidéo)

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Acte 42 : Paroles de Gilets Jaunes

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Paris, Toulouse, genève...

À Paris, un cortège de quelques centaines de manifestants est parti de la place Gambetta, à l’est, peu avant 14 heures. Arrivé au pied du Sacré-Coeur, à Montmartre, il s’est dispersé dans le calme en fin d’après-midi.

"Climat, emploi, retraites, même combat", "Urgence pour les urgences" : dans le défilé, les pancartes plaidaient pour une convergence des luttes en cette rentrée. "La réforme des retraites peut évidemment fédérer contre elle", estiment Isabel et Nathalie, deux soeurs de 61 et 57 ans.

Un "septembre noir" ?

Toutes deux croient à la promesse d’un "septembre noir" faite par les gilets jaunes au gouvernement. "C’est sûr et certain, ça va recommencer".

"Ce qui me fait tenir, c’est la conscience aiguë que Macron est en train de dépecer notre modèle social", explique Isabel, en dénonçant pêle-mêle le projet de privatisation d’Aéroports de Paris et les accords de libre-échange avec le Canada et le Japon.

Comme ces deux Essoniennes, Pascal a participé depuis le 17 novembre à la "grande majorité des manifestations" de ce mouvement social inédit, né sur fond de colère contre la hausse des taxes avant de s’étendre à une série de revendications.

"Voir des gens blessés parce qu’ils manifestaient" a conforté ce conducteur de métro dans son envie de battre le pavé. Lui aussi veut croire que "ça va forcément repartir de plus belle en septembre, notamment avec les manifs contre la réforme des retraites".

Toulouse, Bordeaux... et Genève

A Toulouse, 100 à 150 gilets jaunes ont pris part à une manifestation dans le centre, entonnant leurs traditionnels chants anti-Macron.

Jean-Pierre, 66 ans, chauffeur de poids-lourds à la retraite, dit revenir du G7 de Biarritz : "Avec 700 euros de retraite par mois, c’est normal que je sois encore là et j’y serai encore les semaines suivantes".

A Bordeaux, une centaine de manifestants ont défilé dans le centre-ville. "Samedi prochain, ça va reprendre parce qu’il y a l’université d’été de LaREM à Bordeaux", estime l’un d’eux, Pascal. "Les violences policières, on en a vraiment goûté"

A Genève, en Suisse, plusieurs centaines de manifestants français ont défilé dans le calme entre la frontière française et le Palais des Nations, siège de l’ONU, pour y dénoncer les violences policières.

"Je suis là devant les Nations Unies pour qu’elles se révoltent un peu sur la condition (imposée par le président français Emmanuel) Macron aux gilets jaunes parce que , déclare Patricia, venue de Lyon. "On est le pays des droits de l’Homme quand même, la France, vous vous rendez compte le signal qu’on donne au monde entier : la France qui éborgne ses citoyens !", ajoute-t-elle.

Plusieurs personnes se présentant comme victimes de la répression policière étaient présentes dans le cortège, par exemple David Breidenstein, grièvement blessé à l’oeil gauche par un tir de LBD en mars à Paris.

Jé. M. avec AFP


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