Répression violente au Sahara Occidental

mardi 20 août 2019.
 

La CGT ainsi de nombreuses organisations européennes condamnent de la répression violente de la police et de l’armée du Royaume du Maroc contre la population civile sahraouie dans les territoires occupés du Sahara Occidental.

Le 19 juillet dernier à El Ayoun, alors que des familles sahraouies étaient descendues pacifiquement dans la rue à l’occasion de la victoire de l’Algérie en finale de la Coupe d’Afrique des Nations, pour revendiquer leur droit à l’autodétermination et la mise en œuvre du référendum, la police est intervenue de façon disproportionnée ce qui constitue un cas grave de violence et de répression de la liberté d’expression et de manifestation libre.

En effet, cette répression a causé des dizaines de blessés et la mort d’une jeune femme de 23 ans, Sabah Azman Hameida.

Recours à la détention arbitraire et déni des droits civils et humains

Ce dernier épisode de violence et de répression ne fait que confirmer les faits décrits dans le dernier rapport du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme (Ohchr) qui s’inquiète de la persistance « de la torture et de la violence, du recours à la détention arbitraire et le déni des droits civils et humains les plus élémentaires des prisonniers politiques », appelant les institutions marocaines à assumer leurs responsabilités et à garantir le respect des droits humains et la liberté d’expression à tous, sans discrimination aucune.

La paix, la sécurité et la coexistence entre les différentes communautés de la région ne pourront certainement pas être mis en œuvre par la violence et la répression.

Seules l’application de la légalité internationale, des résolutions des Nations unies et la réalisation du référendum d’autodétermination auquel se sont engagés les parties permettront le règlement de ce conflit.

Punir les responsables

Les syndicats signataires, qui ont toujours été attachés à la paix et au respect des droits humains, condamnent le recours à la violence et à la répression par la police et l’armée marocaines contre la population civile sahraouie. Ils exhortent les autorités du Royaume du Maroc à ouvrir une enquête et punir les responsables de ces actes et de la mort de Sabah Azman Hameida.

Nous appelons l’Union européenne et la communauté internationale à adopter des mesures efficaces pour faire pression sur l’Etat marocain, afin qu’il soit mis un terme à la répression contre la population sahraouie.


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