79 candidats et 12 grands combats avec le peuple à Bruxelles

mercredi 16 janvier 2019.
 

Dans le cadre de la campagne pour les élections européennes du 26 mai 2019, la France Insoumise propose une nouvelle émission, à laquelle Canal FI, l’Heure du peuple et Le journal de l’insoumission participent en alternance Pour la première, le 20 décembre dernier, c’est Adrien Sifferman qui représentait le journal.

Animée par Manon Aubry et Manuel Bompard, têtes de liste de la France insoumise pour les européennes, l’émission a pour objectif de présenter les 79 candidats, leurs luttes et leurs parcours, ainsi que de préciser les 12 grands combats qu’ils défendent ensemble.

Le format dynamique de l’émission – jeux ; coin à questions pour les candidats ; images et twitts de la semaine ; photos – permet aux candidats d’échanger et d’illustrer leurs engagements, ainsi que de revenir sur l’actualité du moment et d’en tirer les enseignements pour la campagne des européennes qui débute.

D’abord, le soutien aux victimes des attentats de Strasbourg, nouvelle attaque portée contre la France et face à laquelle l’unité du peuple doit être préserver. Ce qui ne veut pas dire mettre fin aux querelles démocratiques, surtout quand les réponses du gouvernement aux revendications des gilets jaunes, ne répondent pas aux attentes de démocratie et de justice fiscale de la mobilisation. Très peu de personnes en bénéficieront et surtout, rien n’est dit pour le moment sur les moyens de financer ces mesures, alors même que Bruxelles impose un deficit limité à 3 % du PIB, règle d’or absurde à laquelle la France insoumise préfère la règle verte.

Cette dernière, qui impose de ne pas prendre à la planète davantage de ressources que ce qu’elle peut reconstituer est loin d’être adoptée à la COP 24 en Pologne, où les plus gros pollueurs, les pays riches, tentent de contourner les engagements pris à la COP 21 de Paris, pourtant déjà insuffisant pour préserver l’écosystème. L’Union européenne préfère signer des accords de libre échange avec le Japon (le GEFTA) qui ne va faire qu’aggraver l’empreinte carbone des échanges économiques et la concurrence entre les peuples, comme le montre le plan de licenciement annoncé récemment chez Ford.

Face à cette actualité et pour sortir du système des traités européens actuels, quatre candidat-e-s de combat :

Marina Mesure, engagée auprès des travailleurs détachés pour l’abrogation de la directive qui les discrimine en Europe mais aussi auprès des travailleurs immigrés dans le monde, notamment au Qatar, exploités pour les constructions de la Coupe du Monde de football.

Mauricio Garcia Pereira, auteur de « Ma vie toute crue » lanceur d’alerte et militant contre la souffrance animale en abattoir, suite à son expérience à l’abattoir municipal de Limoges, où de nombreuses vaches gestantes sont abattues.

Jim Délémont, militant contre le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes et partisan des méthodes de l’éducation populaire pour faire la ville autrement en incluant les habitants comme il l’a observé à Valparaíso au Chili où le maire favorise l’auto-organisation.

Jeanne Chevalier, chanteuse militante notamment lors des marées populaires de mai 2018, et co-auteure du livret programmatique contre le système bancaire actuel, où la Banque Centrale Européenne toute puissante est soustraite au contrôle populaire.

Claire Mazin


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