La droite aveyronnaise n’a pas peur du ridicule. Elle attire les projecteurs nationaux sur la “guerre des fils”, tragi-comédie qui voit s’opposer des intérêts de clans et qui élude les vrais problèmes des Aveyronnais. Après le journal Le Monde, c’est France 2 qui se déplace en Aveyron pour assister au triste spectacle politique des disputes des familles Puech et Censi.

Les média du monde entier s’étaient déplacés pour le Viaduc de Millau, lancé par la gauche, et toutes les villes moyennes nous envient le nouvel hôpital de Rodez, lancé par le gouvernement de Lionel Jospin. Les socialistes et leurs alliés de la gauche plurielle ont beaucoup fait pour tirer l’Aveyron vers le haut.

Lorsque nous reprochions à la droite aveyronnaise d’être bien incapables de susciter un tel intérêt autour de ses réalisations, nous ne l’imaginions pas capables de nous surprendre encore sur le terrain de la démocratie. Elle présente à la France entière la décadence politique d’un système de clans, la “démocratie à l’aveyronnaise“, assaisonnée de mauvais coups et gratinée de haine recuite. Recette qu’il devient urgent de ranger dans les placards de l’Histoire de notre département.

Dans le même temps, Christian Teyssèdre tente de réveiller les consciences et de défendre des propositions innovantes : création d’un fonds d’investissement aveyronnais, structuration de l’université autour de filières jusqu’au Bac+5, plan de dépistage de la maladie d’alzheimer et priorité au personnel en maison de retraite, reconnaissance du 5ème risque de la Sécurité sociale, contournement d’Espalion, négociation d’un consensus pour la RN88 sur l’Agglomération de Rodez, soutien des crédits à la ruralité notamment en terme de personnels mais aussi soutien financier fort des initiatives d’animation rurale, présence médicale en milieu rural (notion de service public médical)...

Dans ce contexte difficile, il mérite, plus que jamais, le soutien des Aveyronnais.